Geto Boys

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Geto Boys
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Rap hardcore, gangsta rap, horrorcore, Dirty South, G-funk
Années actives Depuis 1986
Labels Rap-a-Lot, Asylum, Elektra, Noo Trybe, Virgin, EMI, Def American, Warner
Composition du groupe
Membres Bushwick Bill
Scarface
Willie D
Anciens membres Prince Johnny C
Jukebox Slim
DJ Ready Red
Big Mike

Geto Boys est un groupe de hip-hop américain, originaire de Houston, dans le Texas. Il se compose de Scarface, Willie D, et Bushwick Bill. Les Geto Boys se popularisent grâce à leurs paroles issues de sujets controversés comme la misogynie, le gore, les expériences psychotiques ou la nécrophilie ou encore l'antisémitisme, le racisme. About.com les classe 10e dans sa liste des « 25 meilleurs groupes de rap de tous les temps », les décrivant de « pionniers du Dirty South qui ont frayé le chemin pour la future génération de southern hip-hop[1]. »

Biographie[modifier | modifier le code]

Les premiers « Ghetto Boys » sont Raheem, The Sire Jukebox, et Sir Rap-A-Lot. Au départ de Raheem et Sir Rap-A-Lot, le groupe recrute DJ Ready Red, Prince Johnny C, et Little Billy (un danseur plus tard connu sous le nom de Bushwick Bill). Le premier single du groupe s'intitule Car Freak en 1986, qui sera suivi de deux LPs You Ain't Nothin'/I Run This en 1987, et Be Down en 1988. Le groupe publie son premier album studio en 1988, Making Trouble. Avec très peu d'attention, le groupe se sépare brièvement et se reforme aux côtés de Scarface et Willie D, deux artistes solo. Cette nouvelle formation publie l'album Grip It! On That Other Level en 1989. L'album homonyme du groupe, The Geto Boys publié en 1990, mène Def American Recordings, le label auquel le groupe est signé à cette période, à changer de distributeurs passant de Geffen Records à Warner Bros. Records à cause de polémiques liées aux paroles.

La chanson Street Life extraite de Till Death Do Us Part est incluse dans le film South Central (en). Le groupe participe au festival SmokeOut de Cypress Hill à San Bernardino le [2]. En 2010, Bushwick Bill est menacé d'expulsion en Jamaïque[3].

Style musical et influences[modifier | modifier le code]

Le nom du groupe, Geto Boys, vient d'une déformation délibérée du mot ghetto. Pour ses deux premiers albums, Making Trouble (1988) et Grip It! On That Other Level (1989), l'appellation est Ghetto Boys. Dès le troisième album, The Geto Boys, le groupe change pour Geto. Leurs paroles se consacrent aux sujets extrêmes, et parfois au meurtre, au sexe hardcore, et à la violence. Le groupe est considéré comme un pionnier du Dirty South, qui inspirera des artistes comme 2Pac, The Notorious B.I.G., Eminem, UGK, T.I., Goodie Mobb, OutKast, 50 Cent, Chamillionaire, Jay-Z, Lil Wayne, Rick Ross, Young Jeezy, Juvenile, Mystikal, Esham[4] et Insane Clown Posse[5]. Violent J des Insane Clown Posse décrit les Geto Boys comme les premiers rappeurs à s'être essayé à l'horrorcore, avec leur chanson Assassins, publiée dans leur premier album Making Trouble[4],[6]. Bruce explique que les Geto Boys ont continué à contribuer au genre avec leur deuxième album Grip It! On That Other Level et des chansons comme Mind of a Lunatic et Trigga-Happy Nigga[4].

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Remix[modifier | modifier le code]

Compilations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Adaso, Henry, « 25 Best Rap Groups of All-Time », About.com (consulté le ).
  2. « The World Famous KROQ - Alt Rock Music News, Photos, Videos, Concerts », Kroq-data.com (consulté le ).
  3. (en) Carroll, Susan. "Houston's own Geto Boy faces deportation." Houston Chronicle. 19 juillet 2010, consulté le 20 juillet 2010.
  4. a b et c (en) Joseph Bruce et Hobey Echlin, ICP: Behind the Paint, Royal Oak, Michigan, Psychopathic Records, , 174–185 p. (ISBN 0-9741846-0-8), « The Dark Carnival ».
  5.  The Opening [song], Violent J (performeur) () La scène se produit à 0:54. “Much love to Cube, Awesome Dre, The Geto Boys, and Esham / for making us want to be rappers, self employed, and the bomb”.
  6. Weingarten, Christopher, « Insane Clown Posse's Violent J Picks 11 Horrorcore Classics », Spin, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]