Gaspard Gilbert Delamalle

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Gaspard Gilbert Delamalle
Fonction
Bâtonnier
Ordre des avocats de Paris
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Delamalle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Agathe-Louise-Élisabeth Sarraire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jean-François Delamalle (d)
Charles-Victor Delamalle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Gaspard Gilbert Delamalle, né le à Paris et mort le dans la même ville est un avocat et haut fonctionnaire français, bâtonnier du Barreau de Paris à son rétablissement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Blason de Gaspard Gilbert Delamalle : Parti : au premier, de sable à deux palmes d'or, nouées d'une branche d'olivier du même ; au deuxième, d'azur au soleil d'or, cantonné à dextre en pointe, dissipant un nuage de sable, cantonné à sénestre en chef ; à la champagne du tiers de l'écu de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires. Livrées : les couleurs de l'écu.

Né à Paris le , fils de Jean Jacques Delamalle, chirurgien à Paris, membre du collège de Chirurgie et d’Élisabeth Baudeau, Gaspard-Gilbert Delamalle, fut reçu avocat au Parlement de Paris le .

Arrêté par le Sûreté Générale le , écroué à la Prison des Madelonnettes puis à celle de Port-Libre, il en fut libéré après le mort de Robespierre le et reprit ses activités d'avocat à partir de 1797.

Membre du Comité de l'Instruction Publique depuis 1807, nommé Conseiller de l'Université le , il devient donc, le , le premier Bâtonnier de Paris à la suite du rétablissement du Barreau.

Cinq ans auparavant, le , dans la Bibliothèque du lycée Charlemagne, Delamalle avait prononcé l'éloge de François Denis Tronchet « dernier Bâtonnier de l'Ordre des Avocats ».

Commissaire général de police à Livourne en 1810, il est nommé au Conseil d'État le , et fait Chevalier de l'Empire par Lettre Patente du [1], Conseiller d'État (1811 - 1830) il sera vice-président du Comité de la Marine (1823 - 1830), puis Conseiller d'État Honoraire (1830).

Il devint, sous Charles X, l'inspecteur général des écoles de droit.

Il fut successivement Chevalier (), Officier () puis Commandeur () de la Légion d'honneur.

Il est décédé à Paris le et fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise (58e division).

Vie familiale[modifier | modifier le code]

De son mariage, à Paris, le avec Agathe Louise Élisabeth Sarraire (1770-1845), il eut trois fils :

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Éloge de Suger, ministre et régent du royaume en réponse à la satire intitulée "Suger, moine de Saint-Denis" (1780)
  • Consultation délibérée a Paris, pour les quatre-vingt-quatre citoyens détenus dans la tour de Caen, depuis le (1791)
  • L'Enterrement de ma mère, ou Réflexions sur les cérémonies des funérailles et le soin des sépultures, et sur la moralité des institutions civiles (1794-1795)
  • Considérations sur le projet de faire juger les procès sur rapport dans les tribunaux civils (1799)
  • Éloge de Mr. Tronchet, sénateur, grand officier de la légion d'honneur, ancien premier président de la Cour de cassation, ancien avocat au Parlement de Paris, et dernier bâtonnier de l'ordre des avocats (1806)
  • Essai d'institutions oratoires à l'usage de ceux qui se destinent au Barreau (Paris - 1816-1822, 2 volumes)
  • De la filiation et de la paternité légitimes, et particulièrement de la règle: Pater est quem nuptiae demonstrant (1817)
  • Institut royal de France. Académie française. Discours qui a remporté le prix d'éloquence proposé par l'Académie française en 1820, et dont le sujet était : Déterminer et comparer le genre d'éloquence et les qualités morales de l'orateur du barreau et de l'orateur de la tribune, par M. Delamalle (1820)
  • Notice sur M. Angrand d'Alleray, lieutenant civil au Châtelet de Paris, mort, condamné révolutionnaire, le (1826)
  • Plaidoyers choisis et œuvres diverses (1827)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 2, 1902

Source[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Antoine Berryer, Leçons et modèles d'éloquence judiciaire, 1838
  • Joachim Antoine Joseph Gaudry, Histoire du barreau de Paris depuis son origine jusqu'à 1830, Volume 2, 1864
  • Emile Lefranc, Histoire élémentaire et critique de la littérature, 1841

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]