Gérard Arseguel
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Gérard Lucien Georges Arseguel |
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Gérard Arseguel, né le à Toulouse[1],[2] et mort le à Thèze, est un poète français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Gérard Arseguel habitait à Thèze dans les Alpes-de-Haute-Provence[2].
Il enseignait le français et le latin au lycée Paul-Arène de Sisteron. Il a collaboré avec différentes revues littéraires, comme Les Cahiers du Sud ou La Nouvelle Revue française. Il est également cofondateur d'une revue, Mantéia. Il publie à Marseille, en 1958, ses premiers poèmes dans Action Poétique, la revue de poésie d’Henri Deluy. Ces œuvres font l'objet ensuite, régulièrement, d'éditions à partir de la seconde moitié des années 1970, dans des maisons d'éditions telles que Christian Bourgois Éditeur, Éditions Flammarion (collection Poésie), Fissile Éditions, Éditions Tarabuste, etc. [1],[2]. Il meurt le 29 février 2020[2],[3].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Décharges, Paris, Christian Bourgois Éditeur, coll. « Gramma », 1979, 176 p. (ISBN 2-267-00188-8)
- Une méthode de discours sur la lumière, Paris, Christian Bourgois Éditeur, coll. « Gramma », 1979, 79 p. (BNF 34622597)
- Les Bleus du procédé, Saint-Julien-du-Sault, France, Éditions F.P. Lobies, 1981, 46 p. (ISBN 2-86475-103-8)
- Messes basses pour Mousba, Bordeaux, France, Éditions Passage, 1982, n.p. (BNF 34854916)
- L’Arrivée sur le littoral , Saint-Julien-du-Sault, France, Éditions F.P. Lobies, 1984, 33 p. (ISBN 2-86475-120-8)
- Les Malheurs de Sophie, Bordeaux, France, Éditions Passage, 1984, 16 p. (ISBN 2-905391-04-9)
- Ce que parler veut dire, Plombières-les-Dijon, France, Éditions Ulysse fin de siècle, 1987, 20 p. (ISBN 2-908007-02-9)
- Portrait du cœur sous les nuages, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Poésie », 1988, 143 p. (ISBN 2-08-066155-8)
- À feu doux : House poetry, Plombières-les-Dijon, France, Éditions Ulysse fin de siècle, 1990, 93 p. (ISBN 2-908007-20-7)
- Une Katabase, de l'intuition comme force de déplacement, avec Jean-Jacques Ceccarelli, Marseille, France, Le Cahier du Refuge no 20 avril 1992, CipM Centre International de Poésie de Marseille.
- Suivie du bleu, ill. de Victor Gray, Toulouse, France, Éditions Étant donnés, 1993, 26 p. (BNF 35693653)
- Bruit d’ailes, dess. de Claude Boutterin, Brax, France, Les Cahiers de l'atelier, 1995, 40 p. (ISBN 2-910848-01-9)
- Heures d'hiver, ill. de Bernard Carlier, Crest, France, Éditions La Sétérée, 1997, 37 p. (BNF 36192515)
- Théorie de l’envol, Saint-Benoît-du-Sault, France, Éditions Tarabuste, coll. « Doute BAT », 1996, 76 p. (ISBN 2-908138-46-8)
- Ça s’est passé en Haute-Provence, avec Jacques-Pierre Amée, Gérard Arseguel, Blanche Bibaut, Marseille, France, Éditions Autres Temps, 1997, 185 p. (ISBN 2-911873-24-6)
- Esthétique de l’abandon, Saint-Benoît-du-Sault, France, Éditions Tarabuste, coll. « Doute BAT », 2001, 43 p. (ISBN 2-84587-016-7)
- Le Journal du bord de terre : déclinaison, Plombières-les-Dijon, France, Éditions Ulysse fin de siècle/Virgile, 2003, 77 p. (ISBN 2-908007-63-0)
- L’Almanach des montagnes, Les Cabannes, France, Fissile Éditions, coll. « Cendrier du voyage », 2006, 63 p. (ISBN 2-916164-07-3)
- Âme, de quel divin !, Les Cabannes, France, Fissile Éditions, coll. « Cendrier du voyage », 2008, 39 p. (BNF 41329551)
- Messes basses pour Mousba, Les Cabannes, France, Fissile Éditions, coll. « Maigre », 2012, 14 p. (ISBN 978-2-916164-59-5)
- Autobiographie du bras gauche, suivi de Esthétique de l’abandon et de Théorie de l’envol, Saint-Benoît-du-Sault, France, Éditions Tarabuste, coll. « Reprises », 2017, 111 p. (ISBN 978-2-84587-367-4)
- Le petit bois qu'aimait Gérard, Marseille, France, Mettray Éditions, 2017, 112 p. (ISBN 978-2-9544096-2-7)
- La Sainte, avec Chantal Giraud Cauchy, Forcalquier, France, Éditions Archétype, 2019, (BNF 45722578)
- Le Campanile de Sambuco, Éditions Larifla !, 2019[4]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christian Decamps, « Gérard Arseguel. La punition », Le Monde, (lire en ligne)
- Alain Paire, « Décès de Gérard Arseguel, poète des “choses simples et intenses” », La Marseillaise, (lire en ligne)
- « (Disparition) Gérard Arseguel », sur Poezibao (consulté le ).
- « (Note de lecture), Gérard Arseguel, Le Campanile de Sambuco, par Christian Tarting », sur Poezibao (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Onuma Nemon, « Hommage à Gérard Arseguel », Mettray, no 11, , p. 56-65 (ISSN 1767-400X, lire en ligne, consulté le ).