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Francisco de Cubas

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Francisco de Cubas
y González-Montes
Francisco de Cubas y González-Montes.
Fonctions
Sénateur du Royaume
Province d'Ávila
-
Maire de Madrid
-
Albert Bosch i Fustegueras (en)
Nicolás de Peñalver y Zamora (d)
Député aux Cortes
Madrid
-
Titres de noblesse
Marquesado de Fontalba (d)
Duke of Cubas (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Enfants
Francisco de Cubas y Erice (d)
María del Consuelo de Cubas y Erice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Alfonso Ussía (d) (arrière-arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Cathédrale de l'Almudena, château de Butrón, Museo Nacional de Antropología, Church of Santa Cruz (d), Palacio del Marqués de Alcañices (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Exemple de bâtiment conçu par Francisco de Cubas : le Musée national d'Anthropologie (Museo Nacional de Antropología).

Francisco de Cubas y González-Montes, né le et mort le , est un architecte et homme politique espagnol.

Il est également connu sous le nom de marquis de Cubas (Marqués de Cubas) d'après son noble titre de marquisat de Cubas. Il est également à partir de 1894 marquis de Fontalba.

Biographie[modifier | modifier le code]

Francisco de Cubas étudie à l'Escuela Técnica Superior de Arquitectura de Madrid et obtient des bourses qui lui permettent de compléter ses études en Italie et en Grèce. À son retour en Espagne en 1858, il remporte une médaille à l'Exposition nationale de 1858. Membre de l'Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando à partir de 1870, il travaille comme architecte tout en poursuivant une carrière politique. Il est membre des Cortes Generales en tant que député (diputado)[1] en 1893 et est sénateur représentant la ville d'Ávila entre 1896 et 1898[2]. Il fut maire de Madrid pendant un mois, du au .

Il est l'un des représentants les plus remarquables de l'architecture du XIXe siècle à Madrid. Son travail a connu une évolution d'un style initial « italianisant » avec des « tendances classiques »[3] à un stade de maturité où il cultive une architecture caractérisée par le gothique néo-médiéval et l'historicisme[4],[5]. Il se distingue aussi par son utilisation de la brique.

Son travail comprend notamment le collège jésuite connu sous le nom de Colegio Nuestra Señora del Recuerdo (es), l'université de Deusto à Bilbao et le Musée national d'Anthropologie de Madrid. Il comprend également le palais d'Arenzana (es) (aujourd'hui ambassade de France) à Madrid et l'église de Santa Cruz (es) à Madrid.

Son œuvre la plus connue est la cathédrale de l'Almudena, commencée en 1883. Le projet initial était de créer une église paroissiale. Francisco de Cubas a révisé ce plan, décidant plutôt de créer une imposante cathédrale néo-gothique, style populaire à cette époque, notamment en raison de l'influence de Viollet-le-Duc. Ce projet a ensuite été considérablement modifié : les travaux de la cathédrale ont connu des retards en raison de difficultés économiques, et plus tard le style a été modifié en un style néoclassique, en ligne avec le Palacio de Oriente (Palacio Real) voisin. Le château de Butrón à Gatica, au Pays basque, est plus représentatif de la vision de Francisco de Cubas.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse la noble Matilde Condado de Erice y Urquijo (Condado de Erice (es) est un titre de noblesse papal) en 1860. Ils sont tous deux enterrés dans une chapelle de la crypte de la cathédrale de l'Almudena.

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en)/(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Francisco de Cubas » (voir la liste des auteurs) et en espagnol « Francisco de Cubas » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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