Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1891-1965)

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Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Description de cette image, également commentée ci-après
Le duc Frédéric en 1916.

Titre

Duc de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg


(30 ans, 10 mois et 22 jours)

Prédécesseur Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Successeur Pierre de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Biographie
Dynastie Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Distinctions Ordre de l'Éléphant
Nom de naissance Friedrich Christian Gunther Albrecht Adolf Georg zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg
Naissance
Château de Grünholz
Décès (à 73 ans)
Cobourg
Père Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Mère Caroline-Mathilde de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg
Conjoint Marie Melita de Hohenlohe-Langenbourg
Enfants Hans Albrecht de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Pierre de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Religion Luthéranisme
Description de l'image Coat of arms of Duché Schleswig-Holstein-Sondebourg-Glucksbourg.svg.

Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, (en allemand : Friedrich zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg) est né au château de Grünholz le et mort à Cobourg le .

Il est duc de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, puis de 1934 à 1965, duc de Schleswig-Holstein.

Famille[modifier | modifier le code]

Cercle familial[modifier | modifier le code]

Frédéric de Schleswig-Holstein, né en 1891, est le cinquième enfant et le fils unique de Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1855-1934) et de Caroline-Mathilde de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg (1860-1932), mariés en 1885[1].

Parmi ses cinq sœurs, deux d'entre elles ont contracté des mariages prestigieux : Victoria Adélaïde (1885-1970), mariée en 1905 avec Charles Edouard, duc de Saxe-Cobourg-Gotha, chef de sa maison et Alexandra-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1887-1957), unie en 1908 avec Auguste-Guillaume de Prusse, devenant dès lors la bru de Guillaume II, empereur allemand[2].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Le , Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, épouse à Cobourg sa cousine issue de germain Marie Melita de Hohenlohe-Langenbourg (1899-1967), une arrière-petite-fille de la reine Victoria de Grande-Bretagne[2].

Quatre enfants sont nés de cette union[3],[4] :

Biographie[modifier | modifier le code]

Frédéric de Schleswig-Holstein intègre la marine impériale où il devient lieutenant-capitaine. En 1920, il rejoint le corps Holsatia, association étudiante de l'Université Christian-Albrecht de Kiel[5]. En 1922, il est nommé président du Club automobile de Schleswig-Hosltein[6]. Fort du soutien du réformateur et pédagogue Kurt Hahn, le duc Frédéric fonde l'internat du château de Louisenlund et crée la Fondation Louisenlund dans laquelle il est fort actif[7].

Honneur[modifier | modifier le code]

Généalogie[modifier | modifier le code]

Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg appartient à la première branche (lignée de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck) issue de la première branche de la Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg, elle-même issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg. En qualité d'agnat de sa famille, le duc Frédéric, cousin germain du père du roi Haakon VII, est, en 1935, l'un des héritiers au trône de Norvège[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Huberty et al. 1994, p. 256-7.
  2. a et b Huberty et al. 1994, p. 283.
  3. Huberty et al. 1994, p. 323.
  4. Tourtchine 1989, p. 118-9.
  5. (de) Louis Ferdinand Wentz, « Die Mitglieder der Holsatia », Festschrift des Corps Holsatia, vol. 4-5,‎ .
  6. (de) « Schleswig-holsteinischer-automobil-club.de », sur schleswig-holsteinischer-automobil-club.de, (consulté le ).
  7. (de) Inga Griese, « Louisenlund – Wie die Elite ausgebildet wird », sur welt.de, (consulté le ).
  8. Almanach de Gotha, Justus Perthes, (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Huberty, Alain Giraud, F. Magdelaine et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. VII : Oldenbourg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 767 p. (ISBN 978-2-90113-807-5).
  • Jean-Fred Tourtchine, Les manuscrits du CEDRE : Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, vol. 2, Paris, CEDRE, , 198 p. (ISSN 0993-3964).

Liens externes[modifier | modifier le code]