Frédéric Rioust de Largentaye
Frédéric Rioust de Largentaye | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (26 ans, 3 mois et 7 jours) |
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Réélection | 4 octobre 1885 22 septembre 1889 20 août 1893 22 mai 1898 11 mai 1902 6 mai 1906 |
Circonscription | Côtes-du-Nord |
Législature | IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Troisième République) |
Groupe politique | Union des droites (1884-1902) Défense nationale (1902-1906) AL (1906-1910) |
Prédécesseur | Charles Rioust de Largentaye |
Successeur | Louis de Chappedelaine |
Conseiller général des Côtes-du-Nord | |
– (26 ans, 3 mois et 28 jours) |
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Circonscription | Canton de Plancoët |
Prédécesseur | Charles Rioust de Largentaye |
Successeur | Jean-Marie Chambrin |
Maire de Saint-Lormel | |
– (26 ans, 3 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Charles Rioust de Largentaye |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Brieuc |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Parti politique | Légitimisme, Antidreyfusard |
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Frédéric Rioust de Largentaye est un homme politique français né le à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et décédé le à Paris.
Biographie[modifier | modifier le code]
Petit-fils de Marie-Ange Rioust de Largentaye, député des Côtes-du-Nord de 1849 à 1851, et d'Augustin Latimier du Clésieux. Fils de Charles Rioust de Largentaye, député des Côtes-du-Nord de 1871 à 1883.
Frédéric Rioust de Largentaye récupère tous les mandats de son père au décès de celui-ci : il est élu député de Dinan-2, conseiller général de Plancoët et maire de Saint-Lormel. Il garde tous ces postes de 1884 à 1910.
Député royaliste, antidreyfusard, il siège ensuite à l'Action libérale, après le Ralliement.
Député assez discret, il connait son heure de célébrité lors d'un incident à la Chambre. Lors de l'interpellation qui suit l'agression dont fut victime le président de la République, Émile Loubet, lors du grand steeple chase d'Auteuil, le 4 juin 1899, Frédéric Rioust de Largentaye s'écrie, lors de cette séance mouvementée, que le président Loubet est un "honnête homme de Panama", en référence au scandale de Panama, qui a éclaboussé la classe politique dans les années 1890. La Chambre, sur proposition de son président, Paul Deschanel, décide immédiatement contre lui la censure, avec exclusion temporaire. Rioust refuse de quitter son banc, et il faut l'expulser de force, à l'issue d'une longue suspension de séance.
En 1910, après plusieurs réélections triomphales, Frédéric Rioust de Largentaye est très sévèrement battu par Louis de Chappedelaine. Il quitte alors définitivement la politique.
Il épouse une Mlle Baconnière de Salverte.
Source[modifier | modifier le code]
- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, Presses universitaires de France
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :