Familles de Rigaud
Apparence
Il existe plusieurs familles de Rigaud mais aussi Rigaud, Rigau, Rigault, ayant porté ou portant ce nom.
Familles
[modifier | modifier le code]- Famille de Rigaud d'Aigrefeuille et de Vaudreuil, extraction 1249, Languedoc[1] (éteinte)
- Famille de Rigaud de Beaufort (seigneurs de Beaufort), anoblie en 1613, Auvergne[1], maintenue noble en 1666. D’argent à trois têtes de maures de sable, tortillées d’argent[2] (éteinte)
- Famille de Rigaud du Chaffaut et de Serezin, filiation XIVe siècle, maintenue noble en 1635, preuves pour la grande écurie du roi en 1681, honneurs de la Cour, marquis de Laigue et de Serezin, Dauphiné, Forez[1], preuves pour Malte en 1770 (1680-1751-1770-1773-1775), page de la dauphine en 1765. D’azur à la bande d’or accompagné d’un orle de six losanges du même[2] (éteinte)
- Famille Rigaud de Lisle (Lille), anoblie en 1786, Dauphiné[1] (éteinte)
- Famille Rigaud du Marchet et de Grandfou, anoblie en 1656, maintenue noble en 1698 et 1778, preuves pour le service militaire en 1784, Guyenne (Agen), Languedoc[1], certificat de noblesse délivré par Chérin pour le service militaire en 1784[2] (éteinte)
- Famille de Rigaud de Corneille et des Alauzes. Filiation 1438, conseiller au parlement de Toulouse en 1769, Languedoc[1]. Comparant à Carcassonne et à Toulouse en 1789. Écartelé : aux I et IV, d’azur à la fasce d’or accompagnée de trois merlettes du mesme (Rigaud), aux II et III, fascé d’or et de gueules au chef d’hermines (Clermont-Lodève)[3]. Rigaud (de), olim Rigaud de Corneille et des Alauzes (de) (Languedoc), Joseph-Julien-Honoré (1748-1794), conseiller au parlement de Toulouse en 1769-1790. Comparant avec la noblesse dans la sénéchaussée de Castelnaudary et à Toulouse en 1789. La charge de conseiller au parlement n'anoblissait qu'au terme de deux générations consécutives (charge graduelle)[4],[5]. Postérité de Stanislas (1915-1985). Écartelé : aux I et IV, d’azur à la fasce d’or accompagnée de trois merlettes du mesme (Rigaud), aux II et III, fascé d’or et de gueules au chef d’hermines (Clermont-Lodève)[6].
- Famille Rigau de La Roque, Languedoc[1]
- Famille Rigaud de Visenay et de Tilleret, admis aux États de Bourgogne en 1657, Franche-Comté[1]
- Famille Rigaud, Lyonnais[1]
- Famille Rigaud, Vivarais[1]
- Famille de Rigaud de Mauremont (anciennement Rigaud), Languedoc (Lauragais). Famille de la bourgeoisie française. Elle est présente dans L'ordre de la noblesse 7 (1992) sous Rigaud de Mauremont (de) avec comme chef Henry de Rigaud de Mauremont, habitant en Le Manoir de Tarnos en France, filiation XVIe siècle, conseiller au parlement de Toulouse en 1769 (comme sources sont données Nouveau d'Hozier, manuscrits, Cabinet des titres à la Bibliothèque nationale de France, et Alphonse Brémond, Nobiliaire toulousain, 1865), toutefois cette charge était de noblesse graduelle, c'est-à-dire qu'il fallait qu'elle soit exercée durant deux générations successives pour pouvoir anoblir[4],[5]. D'autre part Henri Jougla de Morenas mentionne lui aussi une charge de conseiller à Toulouse mais pour la famille de Rigaud de Corneille et des Alauzes. Enfin le patronyme de Rigaud de Mauremont n'est ni mentionné dans l'ouvrage d'Henri Jougla de Morenas Grand armorial de France ni dans celui de Régis Valette Catalogue de la noblesse française subsistante (2007), ni dans celui d'Arnaud Clement La noblesse française (Academia). (famille subsistante)
- Famille Rigaud de/du Vigneau[7], ancienne bourgeoisie du Limousin
- Famille Rigault de Beauvais[8]
- Famille Rigault de Guillaume du Chalard[9]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Raoul de Warren, Grand armorial de France, tome 6, pages 6 à 7, Tome 6
- Nouveau Nobiliaire de France
- Saint-Simon & Séréville, 1975
- François Bluche et Pierre Durye, L'anoblissement par charges avant 1789
- ICC, 1998, page 73
- Arnaud Clement, La noblesse française (Academia, 2021), p.496
- Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse, 4 (1997)
- Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse
- Tallandier, Dictionnaire de la fausse noblesse, 2008