Félibresse

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Une félibresse (féminin de félibre) est une femme qui écrit en langue d'oc et participe aux travaux du Félibrige pour sauvegarder et promouvoir cette langue. Les premières félibresses aimaient à se désigner sous un pseudonyme.

Les troubarello, précurseuses des félibresses[modifier | modifier le code]

Le dimanche 21 aout 1853, à Aix-en-Provence, au Roumavagi deis Troubaires (Pèlerinage des troubadours)[1] sont présentes trois jeunes poètes, les troubarello : Léonida Constans, Reine Garde et Ourtènsi Rolland emé très troubarello, midamisello Rèino Garde, Leounido Constans e Ourtènsi Rolland (Frédéric Mistral, Mémoires)[2].

  • Poème de Léonida Constans À meis counfraires
  • Poème de Reine Garde Eïs troubaires
  • Poème de Hortense Rolland À moun pichoun lucre
    • Léonide Constans, également connue comme de La Valette, est née le 31 mai 1818 à Brignoles (Var)[3]. En 1844, Léonide Constans publie ses premiers poèmes, dans Lou Bouillabaisso, journal provençal[4] ; en 1851 L'Adiou Dou Cassaïre a la bastido (L'adieu du chasseur à la ferme) paraît dans Li Prouvençalo, recueil collectif édité à l'initiative de Joseph Roumanille[5]. En 1852, Leonida publia à Toulon A soun Altesso Imperialo Mounseignour lou Prince Louis Napoléon Bonaparte pièce de vers en patois de Brignoles (Var), suivie d'une autre pièce de la même, sur Vienne en français[6], ainsi qu'une autre œuvre en provençal, dédiée à François d'Orléans A soun Altesso royalo Mounseignour lou prince de Joinville[7]. Elle collabore à Le Gay Saber (journal créé par Jean-Baptiste Gaut, à l'Almanach Historique Littéraire et Biographique de Provence, publié à Marseille par Alexandre Gueidon ; et à Le Propagateur du Var de Draguignan[4].

Quelques félibresses[modifier | modifier le code]

La reine du félibrige[modifier | modifier le code]

Choisie tous les sept ans par le Grand lauréat des Jeux floraux du Félibrige, elle préside la cour d'amour de la Santo-Estello. Paul Ruat en donne, en 1905, cette description lyrique Au Sommet, dominant toute la terre d'Oc, de sa grâce poétique et inspiratrice se trouve placée la Reine du Félibrige, choisie tous les sept ans par le lauréat des grands jeux floraux.. La reine actuelle est Mme Bischofsheim, née Thérèse de Chevigné, dont la royauté va expirer sous peu. Les précédentes reines sont Mme Mistral, Mme Boissière, née Roumanille Mme Gasquet, née Girard.[9]

De nos jours la reine est Adeline Bascaules-Bedin[10].

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Notes et références[modifier | modifier le code]