Eugène Capelle

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Eugène Capelle
Portrait photographique vers 1865-1870.
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Maître

Eugène Alfred Capelle, né le à Rouen et mort le à Asnières-sur-Seine, est un artiste peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un commerçant, François Michel Capelle, et de Rose Émilie Frontin, Eugène Alfred Capelle naît le à Rouen[1].

Il est un élève de Thomas Couture[2]. En 1862, il expose dans sa ville natale une série de toiles pastorales remarquées, figurant des bœufs[3].

Capelle expose pour la première fois au Salon de Paris de 1863 ; il réside à Mortefontaine (Oise)[2].

C'est au début des années 1860, qu'il rencontre le jeune Laurent Bouvier, peintre et futur céramiste, lequel considère Capelle comme son maître[4].

Il expose au Salon régulièrement, de 1864 à 1870, produisant surtout des peintures de paysages normands et des vues de bords de Marne. À partir de 1865, il réside à Chennevières-sur-Marne et son galeriste parisien est Deforge & Carpentier, situé 8 boulevard Montmartre. Il commence à travailler avec Charles-Théodore Sauvageot (1826-1883) et l'architecte Vaudremer, exécutant les fresques de l'église Saint-Pierre-de-Montrouge.

Une lettre à Alfred Canel de 1872 laisse entendre qu'il veut léguer des tableaux au futur musée de Pont-Audemer[5].

Il revient au Salon de 1875 à 1879, puis au Salon des artistes français, de 1880 à 1882 ; il habite désormais à Asnières[6].

Il meurt en son domicile le à Asnières-sur-Seine[7].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Pont-Audemer, musée Alfred-Canel :

  • Portrait d'une jeune femme brune, huile sur toile.
  • Vieillard, huile sur toile.
  • Digue - Bords de marais, dessin au pastel gras.
  • Sous-bois, dessin.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de la Seine Maritime, commune de Rouen, acte de naissance no 276, année 1934 (page 101/186)
  2. a et b Fiche exposant Salon de 1863, Base salons du musée d'Orsay.
  3. Gustave Gouellain, « L'exposition de Rouen », In: Revue de la Normandie, 1862, tome I, p. 645 — sur Gallica.
  4. [PDF] Marc Ducret, « Laurent Bouvier. Entre éclectisme et orientalisme », In: Revue de la société des amis du musée national de céramique, 2011, 20, pp. 94-104en ligne.
  5. Notice no 07070000050, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. Fiche exposant SAF 1882, Base salons du musée d'Orsay.
  7. Archives des Hauts-de-Seine, commune d'Asnières, acte de décès no 276, année 1887 (page 59/85)

Liens externes[modifier | modifier le code]