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Esso Languedoc

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Esso Languedoc
Autres noms Languedoc (1996)
Type supertanker VLCC
Histoire
Chantier naval AG Weser, Brême, Drapeau de l'Allemagne Allemagne (#V25)
Lancement
Statut démoli à Chittagong
Caractéristiques techniques
Longueur 347,81 m (hors-tout)
329,22 m (entre perp.)
Maître-bau 51,87 m
Tirant d'eau 25,60 m
Port en lourd 256 726 tpl
Tonnage 126 186 tjb
Propulsion 1 turbine General Electric
Puissance 31 550 ch
Vitesse 16 noeuds
Carrière
Armateur Esso S.A.F.
Pavillon Drapeau de la France France
Port d'attache Le Havre
IMO 7324895

L'Esso Languedoc est un supertanker de type Very Large Crude Carrier (VLCC), construit de 1972 à 1973 aux Chantiers AG Weser à Brême en Allemagne pour Esso Tankers Inc qui le cède en 1974 à Esso S.A.F.

L'un des plus gros navire de la compagnie pétrolière, il est annoncé comme le deuxième d'une série de huit navires commandés par la compagnie française Esso S.A.F pour faire face aux besoins croissants de la France. La flotte pétrolière d'Esso S.A.F. s'accroit ensuite de l'Esso Normandie en et de l'Esso Picardie en .

Le nom de Languedoc avait déjà été donné à un pétrolier, acquis en par la Société française de transports pétroliers (Maison Worms & Cie), coulé en au large du Sénégal à la suite d'un incendie[1].

Propulsion[modifier | modifier le code]

  • Une turbine à vapeur General Electric de 31 550 ch
  • Vitesse en charge : 16 nœuds

Baptême[modifier | modifier le code]

Le baptême du pétrolier Esso Languedoc se déroule le jour de son lancement dans le port de Brême, sous la présidence d'Henri Lamaison, PDG d'Esso S.A.F., dont l'épouse est la marraine du navire.

Silhouette du pétrolier Esso Languedoc (1973)

Incidents de mer[modifier | modifier le code]

  • En , l'Esso Languedoc subit l'assaut d'une vague scélérate au large de Durban en Afrique du Sud[2]
  • Le , l'Esso Languedoc faisant route sur le golfe de Thaïlande croise une petite embarcation en dérive transportant une vingtaine de personnes au bord de l'épuisement, sans vivres, qui lui font des signes de détresse. Le pétrolier stoppe, envoie un filet et remonte à bord 11 hommes, 5 femmes et 7 enfants tous d'origine vietnamienne. Ces 23 naufragés sont pris en charge par l'équipage du pétrolier jusqu'à Singapour où, remis aux représentants de l'ONU le , ils sont considérés comme boat-people[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • H. Verlaque, « Étude sur les structures des flottes de commerce mondiales (2ème partie) », L'Information Géographique, nos 29-2,‎ , p. 77-82 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir Yvon Perchoc, « Les Navires Français avant 1970 », sur www.marine-marchande.net, (consulté le ).
  2. Philippe Lijour, commandant en second du pétrolier, a pu prendre une photo de la vague qui atteint le navire par tribord arrière. Pour voir cette rare photo d'un phénomène de ce type consulter « Rare photo of a rogue wave », sur www.esa.int (Agence spatiale européenne), (consulté le ).
  3. « L'Esso Languedoc au secours de naufragés : André Marty, officier radio, raconte », Esso Panorama, no 158,‎ , p. 26.