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Esso Picardie

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Esso Picardie
Autres noms Picardie (1995), Berge Helene (1997)
Type supertanker VLCC
Histoire
Chantier naval Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire, Drapeau de la France France (#V25)
Lancement
Statut démoli
Caractéristiques techniques
Longueur 348,771 m (hors-tout)
330,785 m (entre perp.)
Maître-bau 51,816 m
Tirant d'eau 21,378 m
Port en lourd 274 467 tpl
Tonnage 137 578 tjb
Propulsion 2 turbines Stal Laval
Puissance 32 444 ch
Vitesse 15,8 noeuds
Caractéristiques commerciales
Capacité 333 602 m3 de brut
Carrière
Propriétaire Esso Standard S.A.F. (d)
Armateur Esso S.A.F.
Pavillon Drapeau de la France France
Port d'attache Le Havre
IMO 7360083

L'Esso Picardie est un supertanker de type Very Large Crude Carrier (VLCC), construit en 1975 aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire pour Esso S.A.F. L'un de plus gros navire de la compagnie pétrolière, avec son sister ship l'Esso Normandie, il est le dernier d'une série de cinq navires commandés par le groupe Exxon aux Chantiers de l'Atlantique.

Le nom d'Esso Picardie avait déjà été donné à un tanker, acquis en par la Standard française des pétroles, ancienne dénomination d'Esso S.A.F., et revendu en pour démolition[1].

Propulsion[modifier | modifier le code]

  • Un groupe turbo réducteur de 32 444 ch à 80 tr/min à pleine puissance fourni par Stal-Laval Atlantique type AP 310-80
  • Vitesse en charge : 15,8 nœuds

Cargaison[modifier | modifier le code]

La cargaison est chargée dans 14 citernes, réparties en 4 citernes axiales et 10 citernes latérales. Le système de manutention de la cargaison est du type semi-flot libre. Le déchargement est assuré par 4 turbo-pompes à axe vertical de 3 000 m3/h à 148 m et 2 pompes alternatives d'assèchement de 350 m3/h à 148 m. Les opérations de ballastage sont réalisées à l'aide d'une turbo-pompe particulière à axe vertical de 3 000 m3/h à 58 m. Pour éviter au maximum tout rejet accidentel d'hydrocarbures à la mer, un circuit d'épuration est prévu grâce auquel toutes les eaux contaminées et notamment les eaux de lavage d'autres citernes traversent un système double de décantation et de séparation.

L'ensemble des opérations de chargement, déchargement, ballastage, est contrôlé et commandé à partir d'un PC situé au pont 1.

Lieux de vie et détente[modifier | modifier le code]

  • Logements de l'équipage en cabine individuelle avec salle d'eau.
  • Salles à manger implantées à proximité de la cuisine.
  • Locaux de détente, avec piscine, est disposé au pont 4 et comprend : salle de cinéma et de télévision avec magnétoscope, salle de récréation, salle de sports, véranda, bibliothèque, deux jeux de boules au pont 5 et un local de bricolage au pont principal.
  • Climatisation des ateliers machine et électricité.

Baptême[modifier | modifier le code]

Le baptême du pétrolier Esso Picardie a lieu le dans le port de Cherbourg, sous la présidence de Pierre Loygue, PDG des Chantiers de l’Atlantique, et d'Henri Lamaison, PDG d'Esso S.A.F., en présence des autorités de la marine. La marraine, Mrs Stamas, épouse de Mr Stephen Stamas[2], corporate vice-president, Exxon Corp., procède au traditionnel lancer de la bouteille de champagne[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Chantiers de l'Atlantique, Esso Picardie, Esso S.A.F., plaquette technique, .
  • H. Verlaque, « Étude sur les structures des flottes de commerce mondiales (2ème partie) », L'Information Géographique, nos 29-2,‎ , p. 77-82 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le premier Esso Picardie est lancé par Nordseewerke A.G, à Emden (Basse-Saxe) en et prend le nom de J H Senior, d'abord sous armement allemand, puis panaméen en (Voir Yvon Perchoc, « Les Navires Français avant 1970 », sur www.marine-marchande.net, (consulté le ).
  2. « Stephen Stamas », sur www.sourcewatch.org (consulté le )
  3. « Un nouveau fleuron à la couronne des Provinces françaises de la flotte Esso – Le Picardie remis à ses armateurs hier à Cherbourg », Ouest-France (édition de la Manche),‎ , p. 10.