Environnement en Namibie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'environnement en Namibie est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) de la Namibie.

La Namibie est la région sèche la plus riche au monde en termes de biodiversité. C'est également le premier pays d'Afrique à avoir intégré la protection de l’environnement dans sa constitution[1].

La biodiversité en Namibie[modifier | modifier le code]

Canyon de la rivière Fish.

La Namibie est la région sèche la plus riche au monde en termes de biodiversité[1].

Milieux[modifier | modifier le code]

Le climat est chaud et humide entre octobre et mars, frais et sec entre avril et septembre[1].

De nombreux petits trous d'eau dans le désert permettent aux animaux de survivre dans cette zone aride.

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Le pays est habité par des populations de lions, de guépards (le pays abrite la plus grande population au monde), de rhinocéros noirs, de zèbres et d’autres animaux sauvages[1].

Les eaux côtières, riches en plancton, présentent également une exceptionnelle diversité, dont un nombre croissant de baleines franches australes[1].

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

Avec l’aide du WWF, une immense zone protégée de 444 000 km2 a pu être instaurée dans les bassins des fleuves Okavango et Zambèze[1].

Parcs nationaux[modifier | modifier le code]

Plan des parcs de Namibie.

Les aires protégées de Namibie sont gérées par le Ministry of Environment and Tourism. À l'origine, ces parcs avaient été créés afin de mettre en valeur les terres improductives. À cette époque l'attention n'était pas prêtée aux projets de conservation du patrimoine. La législation ayant évolué, des moyens furent mis en œuvre tant et si bien que le pays est devenu un leader mondial dans la gestion de la faune.

Liste des parcs nationaux de Namibie[modifier | modifier le code]

Autres zones protégées :

Impacts sur les milieux naturels[modifier | modifier le code]

Activités humaines[modifier | modifier le code]

Industries[modifier | modifier le code]

Agriculture, pêche et chasse[modifier | modifier le code]

Les dégâts causés par les éléphants dans les champs ou par les lions et les léopards qui s’en prennent au bétail sont importants[1].

Transports[modifier | modifier le code]

Activités tertiaires[modifier | modifier le code]

L'écotourisme est développé[1].


Pression sur les ressources[modifier | modifier le code]

Pression sur les ressources non renouvelables[modifier | modifier le code]

Pression sur les sols et l'eau[modifier | modifier le code]

Pollutions[modifier | modifier le code]

Les émissions de gaz à effet de serre (GES)[modifier | modifier le code]

La pollution de l'air[modifier | modifier le code]

La pollution de l'eau[modifier | modifier le code]

La gestion des déchets[modifier | modifier le code]

Impacts de l'urbanisation[modifier | modifier le code]

L'exposition aux risques[modifier | modifier le code]

En raison du dérèglement climatique, la hausse des températures, l’irrégularité des précipitations, la multiplication des épisodes de sécheresse, des incendies et des inondations risquent d’entraver l’activité agricole et de réduire la productivité dans la région[1].

Sécheresse[modifier | modifier le code]

En 2019, dans l’est de la Namibie, une sécheresse historique affame hommes et bêtes. Aucune pluie n'était tombée en 2 ans. Dans certaines régions, il s'agit de la pire sécheresse depuis soixante à quatre-vingt-dix ans[4].

Politique environnementale en Namibie[modifier | modifier le code]

La Namibie est le premier pays d'Afrique à avoir intégré la protection de l’environnement dans sa constitution[1].

Depuis 1998, la Namibie a créé 82 organismes communaux pour la conservation, qui couvrent près de 20 % de la surface du pays[1].

Le travail du WWF en Namibie repose sur des programmes locaux de conservation, un modèle permettant la prise en compte des besoins de la population et ceux de la faune[1].

Évaluation environnementale globale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]


Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l WWWF, « Namibie : une diversité biologique à couper le souffle », sur wwf.fr (consulté le ).
  2. Floriane Dupuis. « Parc du Richtensveld, le pays où les pierres fleurissent ». Dans Science & Vie n° 1130, novembre 2011, pp. 18-21.
  3. a et b « Le désert vivant de la côte des squelettes », sur geo.fr.
  4. Chloé Sartena, « Dans l’est de la Namibie, une sécheresse historique affame hommes et bêtes », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]