Eila Pennanen
Nom de naissance | Säde Eila Talvikki Pennanen |
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Naissance |
Tampere, Finlande |
Décès |
(à 77 ans) Tampere |
Activité principale |
Langue d’écriture | finnois |
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Säde Eila Talvikki Pennanen, née le , à Tampere et morte le , à Tampere, est une femme de lettres finlandaise, romancière, critique littéraire, essayiste et traductrice. Critique littéraire pendant 40 ans, elle a publié une vingtaine de romans et un certain nombre de nouvelles et traduit une centaine d'ouvrages.
Biographie
[modifier | modifier le code]Eila Pennanen effectue ses études à l'université d'Helsinki, dont elle sort, diplômée, en 1940. Elle travaille comme archiviste, rédactrice publicitaire puis devient secrétaire de rédaction, journaliste et critique littéraire dans une revue finlandaise, Parnasso, en 1952[1]. Elle s'y familiarise avec les nouvelles tendances de la littérature européenne[2].
En 1957, elle quitte cette revue pour s'installer comme écrivain indépendant, critique et traducteur. Elle devient de fait une figure centrale de la critique littéraire finlandaise. Sa carrière en tant que critique se prolonge jusqu'aux années 1990. Elle s'impose également comme une traductrice prolifique. Elle ne se limite pas à son propre travail de traduction, mais enseigne également la traduction littéraire à l'université de Helsinki et dans divers séminaires, et aide de jeunes traducteurs à se lancer (telle Kersti Juva)[2].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Son premier roman est publié en 1942. Il s'agit de Ennen sotaa oli nuoruus, en français La jeunesse fut avant-guerre, consacré à la jeunesse des années 1930, à l'adolescence, aux relations amoureuses. Elle produit également dans les années 1950 des recueils de nouvelles, ainsi que deux romans historiques, Pyhä Birgitta (Sainte Brigitte) en 1954, et Valon lapset (Les enfants de la lumière, sur les quakers anglais au XVIIe siècle) en 1958[1]. Dans les années 1970 et 1980, ses romans évoquent la montée de la classe ouvrière et la classe moyenne du début de siècle en Finlande, et les vicissitudes de sa famille à Tampere[3],[4].
Sa première traduction est consacrée à une œuvre d'Edith Unnerstad, en 1950. Durand quatre décennies, elle effectue des traductions dans des registres littéraires très différents : Jane Austen, George Orwell, Tove Jansson, J. R. R. Tolkien, entre autres.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Ennen sotaa oli nuoruus (1942)
- Kaadetut pihlajat (1944)
- Proomu lähtee yöllä (1945)
- Pilvet vyöryvät (1947)
- Leda ja joutsen (1948)
- Kattoparveke (1950)
- Tornitalo (1952)
- Pyhä Birgitta (1954)
- Tunnussana ystävyys (1956)
- Pasianssi (1957)
- Valon lapset (1958)
- Kylmät kasvot (1960)
- Kaksin (1961)
- Mutta (1963)
- Tunnustelua (1965)
- Mongolit (r1966)
- Tilapää (1968)
- Pientä rakkautta (1969)
- Aurinkomatka (1970)
- Kiitos harhaluuloista (1970)
- Himmun rakkaudet (1971)
- Kultaiset leijonankäpälät (1971)
- Koreuden tähden (1972)
- Ruusuköynnös (1973)
- Naisen kunnia (1975)
- Kapakoitten maa (1977)
- Äiti ja poika (1977)
- Mies ja hänen kolme vaimoaan (1978)
- Äiti ja poika ja muita kuunnelmia (1979)
- Lapsuuden lupaus (1979)
- Se pieni ääni (1980)
- Naivistit (1982)
- Santalahden aika (1986)
- Kulmatalon perhe (1988)
- Luettuja, läheistä (1990)
- Tyttölapsi (1992)
Récompenses
[modifier | modifier le code]Elle a reçu notamment[4] :
- en 1945, le prix Prix Kalevi Jäntti,
- en 1954, le Prix littéraire de la ville de Tampere,
- en 1962 et 1971, le Prix Mikael Agricola,
- en 1965, le prix Aleksis Kivi,
- en 1968, la médaille Pro Finlandia,
- en 1969, la médaille Kiitos kirjasta,
- en 1971, le Prix de la pièce radiophonique pour les aveugles
- en 1974 et 1990,le prix Väinö Linna.
- en 1946, le Prix national de littérature.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eila Pennanen » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Janna Kantola, Hannu K. Riikonen, Riikka Rossi, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , « Pennanen, Eila [Tampere 1916 - id. 1994] », p. 3396-3307.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) « An astute critic and a prolific translator », sur helsinki.fi.
- (fi) Pekka Tarkka, « Eila Pennanen », sur Helsingin Sanomat