Edme-Hilaire Garnier-Deschênes

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Edme-Hilaire Garnier-Deschênes
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Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Distinction

Edme-Hilaire Garnier-Deschênes né le à Montpellier (France) et mort le , à Paris (France) est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de messire Pierre Garnier-Deschênes, trésorier-général de France, il est d'abord destiné à l'état ecclésiastique, et professa les belles-lettres dans plusieurs collèges des pères de l'oratoire. Mais, par suite de revers de fortune éprouvés par sa famille, il quitta la congrégation, où il n'avait pas prononcé de vœux, et devint notaire, en 1766, à Paris. Son habileté dans cette profession lui valut la situation de trésorier de Monsieur, frère du roi.

Pendant la période révolutionnaire, il se tint à l'écart en province, dans l'Yonne. Malgré cela, il fut déclaré suspect et resta onze mois en prison. Ces loisirs forcés lui permirent de mettre la dernière main à un Traité de Géographie astronomique, politique et naturelle, qui obtint un des prix au concours proposé par la Convention le 9 pluviôse an II, et fut imprimé par ordre de l'Assemblée.

Le 26 germinal an VII, il est élu député de Seine-et-Oise au Conseil des Cinq-Cents.

Le 4 nivôse an VIII, le Sénat conservateur le nomme député du même département au nouveau Corps législatif.

Six jours plus tard, le 10 nivôse, ses connaissances administratives et financières le firent choisir par les consuls comme régisseur de l'enregistrement et des domaines; peu après, il fut nommé trésorier-payeur à Nîmes, puis, le , receveur général dans les Pyrénées-Orientales, et, le , receveur général dans le nouveau département des Bouches-de-l'Elbe. Ces fonctions ne l'empêchèrent pas de composer des ouvrages de droit, de législation, d'économie morale, et aussi des vers. Il publia, notamment, en 1807, un Traité élémentaire du Notariat, qui lui valut la croix de la Légion d'honneur ; mais son ouvrage le plus curieux est une traduction en vers de la Coutume de Paris (1768). Il traita aussi De l'origine du système duodécimal, et fit partie de la Société d'agriculture de la Seine, où il contribua pour une grande part à l'élaboration du code rural.

Il épousa la sœur d'Antoine-Marie-Henri Boulard.

Sources[modifier | modifier le code]

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