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Discussion utilisateur:FLEPA

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Mathis B 22 octobre 2014 à 17:35 (CEST)[répondre]


Bonjour. Merci de ne pas utiliser votre Page Utilisateur pour rédiger un article. vous avez a votre disposition un espace brouillon pour cela. --EoWinn (Causerie) 3 novembre 2014 à 20:24 (CET)[répondre]

Étudiants dans la misère[modifier le code]

En France, les conditions de vie des étudiants divergent. Alors que certains d’entre eux jugent leurs conditions de vie acceptables, d’autres vivent des situations de précarité voire d’extrême pauvreté. Pour comprendre les difficultés d’ordre social et économique rencontrées par les étudiants, Voici quelques témoignages d'étudiants:

Le 19 mars est la journée d’action partout en France. Deux journalistes de France 2, Caroline Benarrosch et Guillaume Viart, se sont interéssés à ce sujet en menant leur enquête sous forme de reportage "Étudiants sur la paille". Ce reportage met l’accent sur la vie quotidienne des étudiants en France. Selon les statistiques, en octobre de cette année, 2 millions et 200 milles étudiants se sont inscrits aux universités françaises, un quart de ces étudiants va abandonner ses études faute de moyens financiers. La principale contraintes pour les étudiants est le logement, mais ce n’est pas le seul, il y a aussi les problèmes de se nourrir, de se vêtir, de payer les scolarité, etc. Pour satisfaire tous ses besoins, un étudiant français dispose, en moyenne, de 500 euros par mois. Le résultat de cela est que de plus en plus d'étudiants vivent dans la précarité. Pour résoudre le problème du logement, certains étudiants ont recours au camping ou au squat. Tandis que pour se nourrir, certains font les queues pour « les banques alimentaires ». En effet, 80% des étudiants sont contraints de trouver un travail à temps partiel, les obligeant à sécher les cours et les entraînant, par la suite, à une situation d’échec. Dans ce reportage, Caroline Benarrosch et Guillaume Viart rencontrent Aziz Mshangama à Nantes : un doctorant en économie. Il a fondé une association pour venir en aide à des étudiants ayant du mal à satisfaire leurs besoins alimentaires. Le principe est de fournir des produits de bonne qualité (notamment les fruits, les légumes et la viande) à des étudiants dans le besoin et qui payeront 1 euro chacun peu importe les produits emportés et leurs quantités.

Témoignage d’une étudiante : Vanessa, 19 ans, étudiante non boursière.[modifier le code]

Cette étudiante économise chaque mois grâce à l’association environ 80 euros qu'elle pourra désormais placer pour financer les transports, l’école et acheter les livres nécessaires pour son parcours scolaire. Vanessa se loge dans une chambre en cité universitaire, après le loyer, il lui reste 264 euros par mois, ce qui n’est pas suffisant pour s’offrir le restaurant universitaire, c’est pourquoi elle cuisine chez elle ce qu’elle emporte de l’association. Elle ne peut pas compter sur ses parents ouvriers ni sur l’état pour financier ses études. Depuis son adolescence, exactement depuis l’âge de 14 ans, Vanessa enchaîne ce que l’on appelle « les petits boulots » afin de financer ses études. Elle aimerait devenir professeure des écoles et cela demande beaucoup de patience et d’efforts pour y arriver. Elle dispose de 400 euros par mois pour l’année scolaire et c’est moins que ses camarades puisque la moyenne est de 500 euros par mois. En effet, les statistiques indiquent la présence de 100 milles étudiants sous le seuil de la pauvreté. Pour les étudiants en France, le manque d’argent est la première raison d’abandon des études et le logement reste le principale obstacle.

Hind, qui habite dans une chambrette de 9m2, souligne d'autres contraintes : l'insalubrité des logements de la résidence et le manque de précautions contre l’incendie du fait que quatre chambres universitaire sont relayées en termes de système électrique. Celui-ci a été qualifié de défaillant car les logements ne sont pas équipés d’alarmes à incendie. Hind relève un autre problème, les bâtiments ne sont pas sécurisés par des portes fermés et il n'y a pas ni concierge ni veilleur de nuit afin de maintenir l'ordre. De ce fait, des clochards dorment souvent à côté dans les espaces communs tels que la salle de bain.

En partant à l’île de France, les reporteurs indiquent qu’environ 300 milles étudiants cherchent un logement chaque année et seulement un étudiant sur onze arrive à décrocher une chambre dans une cité universitaire. Des chambres pour la plupart qualifiées par le Crous de Versailles de "vétustes".

À Versailles[modifier le code]

, le centre régional des oeuvre universitaires (CROUS) regrette l’état de délabrement de la cité universitaire et estime que deux chambres sur trois sont vétustes. La directrice du CROUS de Versailles regrette l'état de délabrement de certaines cités universitaires et déclare que quatre cités sont à rénover en urgence ! Il y a quatre ans, l’état a annoncé la construction de quinze milles de logement mais moins de la moitié ont été construits.

À Nantes[modifier le code]

, deux étudiants (Kévin et Pierre) inscrits en sociologie et en économie en septembre et n'ayant pas droit au logement du CROUS car ils ne sont pas boursiers, alors ils ont trouvé une solution en terme de logement, il s’agit d’un mobile-home de 34 m2 à 540 euros en deux pièces sans caution parentale, deux chambres. Ils perçoivent également la APL (150 euros). Ainsi, chacun paye donc 120 euros par mois. Quant au directeur du camping, il confirme avoir tout loué pour cette année. Kévin et Pierre ne sont pas sûrs de pouvoir renouveler leur logement du fait qu’il faut deux mois de loyer en avance. Pour résoudre ce problème, ils cherchent un petit job, en déposant leurs CV dans un cinéma pour tenter leur chance. Mais cette demande a été refusée puisqu’on n’a pas besoin des employés pour le moment.

En ce qui concerne les étudiants aisés, il y a assez de logements assez confortables, par exemple, à Paris, à deux pas de la fac de Tolbiac ; un immeuble flambant neuf a été construit par une filiale de la promotion mobilière de la banque BNP. Dans cette résidence, il y 250 locataires. Nelson prépare à 7h 30 le petit déjeuner des étudiants, c’est une prestation surfacturée sur le loyer. A cela rajoute Salle de sport et cours de salsa le mardi soir. Loraine a 20 ans, étudiante en architecture ; comme son amie Anaïs, elle a cherché pendant longtemps un studio à louer à Paris, des semaines de recherches, elles ne trouvent que des studios au rez-de-chaussée avec un petite trou (fenêtre) ; c’est vraiment minable selon Anaïs.

Loraine vit dans un petit paradis pour étudiants dans un studio de 24 mètre carré à 700 euros par mois. Ce studio était déjà meublé, il y a un lit, un grand bureau pour travailler, une grande salle de bain. Loraine ne manque de rien, avec mille euros de budget par mois, ce sont ses parents qui financent ses études, qui payent son loyer, ses courses. Sans ses parents, elle n’aurait pas pu continuer ses études, elle se serait arrêtée à son bac et elle va travailler. Pour elle, elle a de la chance de continuer ses études.


Comme les logements pour étudiant, l'état de certaines universités en France laissent à désirer. La faculté de lettres et de sciences d’Aix en Provence en est l'exemple car les conditions d’études dans cette faculté se dégradent sérieusement.

Au printemps 2008, la ministre de l’enseignement supérieur a annoncé un plan d’urgence pour rénover les universités, six campus pour l’instant sont concernés, la fac de sciences et de lettres d’Aix n’a pas été sélectionnée. Il y a quinze mois, l’observatoire de la sécurité des établissements scolaires et de l’enseignement supérieur a publié un rapport, la moitié des facs n’a connu aucune rénovation depuis trente ans

Cette année, 17000 étudiants suivent leurs études sur ce campus délabré, parfois dangereux, (à l’extérieur, il y a des parties de mur qui tombent) et à l’intérieur leur sécurité n’est pas non plus garantie.

== À Aix Marseille ==

Témoignage de Julie, une étudiante en droit à Aix. Elle est aussi le leader local de l’UNEF (le syndicat national majoritaire des étudiants) :

Julie connaît les conditions d’études risquées dans les bâtiments de la faculté des lettres et des sciences à Aix comme par exemple dans les amphis, il y a une porte de sortie de secours qui est condamnée par des bandes de sécurité parce qu’il est dangereux de sortir du bâtiment par certaines sorties.

Julie nous fait part aussi de sa lutte contre l'augmentation des frais de scolarité dans certaines université françaises : les facs n’ont plus d’argent et ils font payer à certains étudiants des droits d’entrée exorbitants c’est pour ça Julie a décidé de préparer une action avec ses camarades pour dénoncer les facs qui ne respectent pas les tarifs d’inscription fixés par un arrêté ministériel. Ces tarifs sont des frais supplémentaires qui varient entre 9 à 16000 euros où Il y a 35 universités hors loi, par exemple 300 euros à Grenoble pour l’accès à une salle d'informatique ou 2000 euros pour des frais non détaillés pour un Master à Aix Marseille 3.

Dans l’institut d’administration des entreprises au sein même de faculté Aix Marseille, Julie défend 500 étudiants inscrits en Master de management que de cursus 3700 euros. Pour justifier cette facture, la fac a inventé un nouveau diplôme universitaire, d’abord présenté comme obligatoire. Ces étudiants ne sont pas les premiers qui payent un cursus hors prix. Mais, cette année face à la mobilisation, le président de la fac fait marche arrière. Il a dit : même s’il n’avait pas derrière chaque enseignant chercheur, ce que les informations données maintenant aux étudiants, c’est le caractère facultatif du DU et surtout l’information principale ce qui n’ont pas à payer ces prestations complémentaires qu’ils payaient autrefois d’une manière obligatoire. A Aix, malgré les garanties du président, les frais complémentaires se poursuivent comme dans les trente facs comptés par l’UNEF.

Témoignage de Frédéric à ce sujet :

Ces frais supplémentaires de scolarité fragilisent Frédéric, pour financer son année d’études, il peut compter sur son grand père qui lui a prêter 8000 euros. Sans le soutien de son grand-père, il aurait laissé tomber ses études. Comme lui, sa petite amie Claire dispose de 700 euros par mois. Tous le week-end, ils comptent scrupuleusement les dépenses de la semaine pour maîtriser leur budget. Ils payent tous les deux 600 euros pour les frais fixes (loyer, électricité, internet), 300 euros pour la nourriture et 150 euros pour le transport par mois. Une fois ces charges payés, chacun dispose d’une marge d’une centaine d’euros, mais avec ces frais d’inscription imprévus, Frédéric découvre aujourd’hui qu’il ne va pas s’en sortir. Malgré leurs difficultés, Frédéric et Claire sont des étudiants plutôt chanceux, ils savent qu’ils peuvent trouver un soutien. Mais c’est loin d’être le cas pour la grande majorité des étudiants.

Depuis le reportage, Frédéric poursuit ses études mais il a choisi de ne pas payer les 3700 euros de frais d’inscription supplémentaires. Sur le campus de Nantes, chaque semaine, 150 étudiants ont recours à l’aide alimentaires de l’association d’Aziz.

Enfin, cette année sur les 2 millions deux cents jeunes qui suivent des études supérieures, un quart va devoir renoncer faute de moyen.

L'article Vie étudiante en France : difficultés continues est proposé à la suppression[modifier le code]

Page proposée à la suppression Bonjour,

L’article « Vie étudiante en France : difficultés continues (page supprimée) » est proposé à la suppression (cf. Wikipédia:Pages à supprimer). Après avoir pris connaissance des critères généraux d’admissibilité des articles et des critères spécifiques, vous pourrez donner votre avis sur la page de discussion Discussion:Vie étudiante en France : difficultés continues/Suppression.

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Shev (discuter) 7 juillet 2016 à 12:47 (CEST)[répondre]