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La vie étudiante en France : difficultés continues[modifier | modifier le code]

Introduction[modifier | modifier le code]

En France, les conditions de vie des étudiants divergent. Alors que certains d’entre eux jugent leurs conditions de vie acceptables, d’autres vivent des situations de précarité voire d’extrême pauvreté. Dans cet article, nous nous focaliserons sur les difficultés d’ordre social et économique rencontrées par les étudiants et traitées par les médias et les établissements pédagogiques et sociales.

Les difficultés aux yeux des responsables[modifier | modifier le code]

En 2014, le ministère de l’éducation nationale a publié une note d’information [1]déclarant que les ressources et le logement dont les étudiants disposent, sont un facteur déterminant de la réussite dans l’enseignement supérieur et qu’un quart des bacheliers 2008 déclarent avoir rencontré des difficultés financières au cours de leur première année d’études supérieures. La proportion est plus élevée parmi les étudiants boursiers. Pour autant, certains étudiants qui ne perçoivent ni aide financière de leur famille ni bourse déclarent moins souvent de difficultés financières parce qu’ils logent chez leurs parents. Un score de difficultés financières est donc estimé pour chaque étudiant en fonction de ses caractéristiques sociales, ressources et conditions de logement. Au-delà des inégalités de niveau scolaire, les difficultés financières estimées pèsent sur les choix d’orientation post-bac, la réussite en première année et la probabilité d’obtenir rapidement un diplôme. À niveau scolaire équivalent, les étudiants les plus en difficulté financière échouent plus souvent que les autres. La perception d’une allocation d’études réduit alors significativement ce risque d’échec.

Les médias en parlent[modifier | modifier le code]

En 2009, deux journalistes de France 2, Caroline Benarrosch et Guillaume Viart, se sont interéssés à ce sujet en menant leur enquête sous forme de reportage " Étudiants sur la paille " [2]. Ce reportage de France 2 met l’accent sur la vie quotidienne des étudiants en France. Selon les statistiques en octobre de cette année, rapportées dans cette émission : 2 millions et 200 milles étudiants se sont inscrits aux universités françaises, un quart de ces étudiants va abandonner ses études faute de moyens financiers.

Témoignages[modifier | modifier le code]

Plusieurs témoignages des étudiants dans de différentes villes françaises, les deux journalistes en ont tiré comme conclusion que la principale contrainte pour les étudiants est le logement. Les reporteurs indiquent qu’environ 300 milles étudiants cherchent un logement chaque année et seulement un étudiant sur onze arrive à décrocher une chambre dans une cité universitaire. Mais le logement n’est pas le seul, il y a aussi les problèmes de se nourrir, de se vêtir, de payer les scolarité, etc. Pour satisfaire tous ses besoins, un étudiant français dispose, en moyenne, de 500 euros par mois. Le résultat de cela est que de plus en plus d'étudiants vivent dans la précarité.

Les étudiants étrangers souffrent aussi[modifier | modifier le code]

En revanche, les étudiants étrangers venant poursuivre leurs études en France rencontrent, eux aussi, les mêmes difficultés en y rajoutant les difficultés administratives pour pour obtenir ou renouveler leur visa ou leur titre de séjour [3].

Mesures prises par les étudiants et les responsables[modifier | modifier le code]

Pour résoudre le problème du logement, certains étudiants ont recours au camping ou au squat. Tandis que pour se nourrir, certains font les queues pour « les banques alimentaires ». Des étudiants viennent au secours de leurs collègues. Il ont fondé une association pour venir en aide à des étudiants ayant du mal à satisfaire leurs besoins alimentaires. Le principe est de fournir des produits de bonne qualité (notamment les fruits, les légumes et la viande) à des étudiants dans le besoin et qui payeront 1 euro chacun peu importe les produits emportés et leurs quantités [4]. En effet, 80% des étudiants sont contraints de trouver un travail à temps partiel, les obligeant à sécher les cours et les entraînant, par la suite, à une situation d’échec.

De leur part, plusieurs établissements ont proposé des aides pour les confronter. Prenons cet exemple, le Crous a lancé des dispositifs d’aide [5] ciblant les étudiants en grande difficulté financière :

  • Alimentation : tickets RU, rechargements de Pass Moneo, délivrance d’espèces.
  • Logement d’urgence : Le réseau du Crous compte plus de 175 assistantes sociales qui effectuent des permanences du lundi au vendredi. De nombreux styles d’hébergement sont recensés dans plusieurs villes de France comme Lille, Nice, Montpellier, Toulouse... Les logements de dépannage peuvent être entièrement pris en charge par le Crous, mais ils peuvent aussi être payants pour l’étudiant (de 5 à 20 euros la nuit selon les endroit).