Discussion:Vote populaire dans les élections présidentielles américaines

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Tiens, une constatation curieuse[modifier le code]

En dehors du cas des élections de 1824, où ne se présentaient, je crois, que des candidats républicains-démocrates, je constate que tous les présidents des États-Unis élus sans avoir remporté le vote populaire sont des Républicains.

Du coup, on peut se demander s'il n'y a pas un biais au départ, résultant de la démographie des États eux-mêmes et peut-être accru encore par la règle du « winner takes all » là où elle s'applique (c'est à dire partout, sauf dans le Maine et le Nebraska). Tout se passe en fait comme si les Démocrates étaient proportionnellement plus nombreux dans les États où ils sont le moins forts que dans ceux où ce sont les Républicains « qui perdent » : du coup, chaque grand électeur coûte plus cher aux Démocrates en nombre de voix que pour les grands électeurs républicains.
Dit autrement, les « États démocrates » seraient plus majoritairement démocrates que les États républicains ne sont majoritairement républicains, selon la problématique bien connue du découpage des circonscriptions électorales en France, où on s'efforçait de regrouper un maximum d'électeurs de l'opposition dans une même circonscription, considérée comme « sacrifiée ».
Dans le cas des États-Unis, la cause est évidemment différente, puisqu'il n'y a jamais de redécoupage des États ; ce qui ne fait que rendre la question plus intéressante. -- — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 25 novembre 2018 à 16:08 (CET)[répondre]

Tiens, on parle du fond! Je crois en fait que les campagnes sont mieux représentées que les villes. Ce qui favorise la droite "traditionnelle". Pour des raisons d'histoire démographique, mais aussi d'aménagement du territoire. En pratique, les Etats ruraux du Middle-West sont surpondérés par rapport à la Californie, New-York, mais aussi la Floride. La preuve ici: [1]. En fait, le même phénomène existe pour le Sénat français, majoritairement LR encore fin 2017, alors que LR plafonne au mieux à 25% de vote depuis l'affaire Fillon. C'est le cas aussi du Bundesrat allemand avec la CDU-CSU, sauf que les allemands font de la proportionnelle par Land, ce qui est beaucoup mieux. --Xav [talk-talk] 25 novembre 2018 à 18:37 (CET)[répondre]
Si on voulait généraliser, on pourrait sans doute soutenir que cette tendance à exiger moins de voix pour la représentation des campagnes tend à favoriser les partis conservateurs, les campagnes étant en général plus conservatrices (voire traditionalistes) plus que les villes, genre « France profonde ». — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 26 novembre 2018 à 12:37 (CET)[répondre]

Cas intéressant[modifier le code]

Il existe un cas qu'il serait intéressant de rappeler : c'est celui où le candidat vainqueur des élections remporte aussi la majorité relative (plurality) du vote populaire contre son adversaire principal, mais sans pour autant obtenir la majorité absolue du vote populaire. Car rien n'oblige à n'avoir que deux candidats en lice !

Il ne faut donc pas croire que le président élu, même s'il a remporté aussi le vote populaire, est pour autant élu par une majorité des votants, à la différence de ce que prévoit notamment le système français.

Ça a été notamment le cas de :

Et sans doute y en a-t-il eu d'autres. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 28 novembre 2018 à 11:39 (CET)[répondre]