Discussion:Trouble de somatisation

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Proposition de fusion entre Trouble de somatisation et Somatisation[modifier le code]

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Proposé par Orphée [||] le 23 août 2015 à 18:37 (CEST) C'est la même chose puisque l'on parle de trouble somatoforme.[répondre]

  1. Pour les troubles devraient être intégrés a la somatisation Pano38 (discuter) 25 août 2015 à 15:54 (CEST)[répondre]
  2.  Neutre car "trouble de la somatisation" n'existe pas sinon à un niveau historique ($ de Brisquet) au même titre que l'hystérie qui a disparu du vocabulaire à la faveur des catégories CIM. Si l'on garde ce trouble, il faut bien supprimer son "infobox maladie" - et la laisser sur l'article Trouble somatoforme - et bien replacer le contexte historique du trouble de la somatisation ou syndrome de Briquet de 1850 (« Traité clinique et thérapeutique de l’hystérie » par Briquet). Quant à somatisation, il fait partie des troubles somatoformes au même titre que les troubles hypocondriaques.--Dimdle (discuter) 26 août 2015 à 11:44 (CEST)[répondre]
    Notification Dimdle : Ce que je ne comprends pas c'est que dans le DSM IV, il est fait mention de trouble de somatisation tandis que dans la CIM-10 on parle de Somatisation. Parle-t-on de la même choses dans les deux nosographies ? D'autre part, dans la CIM-10, la somatisation est classée F45.0, tout comme le syndrome de Briquet, alors que d'autres sources (ici et ) classent le syndrome de Briquet sous F48.8. Tenant compte de ce qui précède, est-il pertinent de renommer "Trouble de somatisation" en Syndrome de Briquet (comme sur wp:de (voir de:Briquet-Syndrom)) ou on développerait une approche historique, tandis qu'un partie du contenu concernant plus précisément la Somatisation telle que abordée dans la CIM-10 serait transféré vers cet ce dernier lien ? Qu'en pensez-vous ? Orphée [||] 29 août 2015 à 10:33 (CEST)[répondre]
    Notification Orphée : Bonjour et bien vu. La situation est complexe et c'est la raison de ma neutralité. Tout d'abord le DSM IV (que l'on peut maintenant télécharger en ligne car j'ai remplacé le site payant par un vrai site collaboratif à l'article Liste des codes DSM-IV) ne parle pas de trouble de la somatisation mais de « trouble somatisation » et là nous nous rapprochons de "Somatisation".
    Ce trouble se situe dans la rubrique « Troubles somatoformes » (Somatoform Disorders) avec « le trouble somatisation (qui correspond à ce que l'on appelait dans le passé hystérie ou syndrome de Briquet) », le trouble somatoforme indifférencié, le trouble de conversion, le trouble douloureux, l'hypocondrie, le trouble peur d'une dysmorphie corporelle et le trouble somatoforme non spécifié.
    Le DSMIV associe CMI F45.0 et DSMIV 300.811 mais précise : « L'ensemble des critères diagnostiques et l'algorithme du Trouble somatisation dans les critères diagnostiques pour la recherche de la CIM-10 diffèrent de ceux du DSM-IV. Est requise la présence de 6 symptômes dans une liste de 14, répartis dans les groupes suivants : 6 symptômes gastro-intestinaux, 2 symptômes cardio-vasculaires, 3 symptômes génito-urinaires et 3 symptômes cutanés et douloureux. Les symptômes doivent appartenir au moins à deux de ces groupes. En outre, les critères diagnostiques pour la recherche de la CIM-10 précisent qu'il doit y avoir un "refus persistant d'accepter les conclusions des médecins concernant l'absence de toute cause organique pouvant rendre compte des symptômes somatiques". »
    Donc pour moi "Somatisation" et "Trouble somatisation " sont équivalents dans le corpus plus général des "troubles somatoformes". Et pour moi aussi, AMHA, le $ de Briquet doit rester et garder un caractère historique - mais ceci parce que j'aime bien l'histoire et ces mille détails et personnes qui nous ont fait ce que nous sommes... Émoticône sourire.--Dimdle (discuter) 29 août 2015 à 16:16 (CEST)[répondre]
    Changement de vote : Pour suite à mon analyse ci-dessus.--Dimdle (discuter) 3 septembre 2015 à 18:51 (CEST)[répondre]
  3. Plutôt Contre, il me semble que la somatisation "symptôme" peut exister en dehors de la somatisation "trouble" qui nécessite certains critères, en particulier de temps. Bloubéri (discuter) 2 septembre 2015 à 00:05 (CEST)[répondre]
    Notification Bloubéri : On pourrait tout à fait fusionner les deux articles vers somatisation en précisant sur la page que la somatisation peut se comprendre également hors trouble... Orphée [||] 9 septembre 2015 à 11:17 (CEST)[répondre]
    Mon vote reste clairement Contre à la lecture du début du résumé de l'article « Somatisations » par Y. Sarfati et A. Kipman (dans EMC - AKOS (Traité de Médecine) 2012;7(2):1-8 [Article 7-0120]) [1] que je reporte ici :
    Le terme « somatisations » au sens large concerne toute plainte somatique pouvant avoir un lien avec une origine psychogène. On peut distinguer les somatisations sans substrat organique ou trouble somatoforme (trouble conversif, trouble somatisation [comme décrit par le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder 4e édition révisée], trouble douloureux, hypocondrie, dépression masquée, simulation, peur d'une dysmorphie corporelle) des somatisations avec substrat organique : pathologies médicales influencées par des facteurs psychologiques (troubles dits psychosomatiques) et le trouble factice.
    Pour moi ceci montre bien que la somatisation "mécanisme" (plutôt que "symptôme") est différente de la somatisation "trouble". Bloubéri (discuter) 10 septembre 2015 à 01:13 (CEST)[répondre]
    "Mécanisme", "trouble", je suis désolé Notification Bloubéri : je ne connais que les symptômes. Je n'ai rien contre ces 2 éminents psychiatres mais pour moi le consensus international a plus de valeur que leur opinion, même s'ils écrivent dans l'EMC. Je suis aussi troublé par ces "somatisations avec substrat organique" puisque CIM-10 précisent qu'il doit y avoir un "refus persistant d'accepter les conclusions des médecins concernant l'absence de toute cause organique pouvant rendre compte des symptômes somatiques". Un ulcère de stress n'est plus un trouble somatisation. Bien cdlt. --Dimdle (discuter) 1 octobre 2015 à 12:19 (CEST)[répondre]
    "Un ulcère de stress n'est plus un trouble somatisation" : C'est pour ça qu'il ne faut pas fusionner d'après moi Dimdle, la somatisation ayant une définition en dehors du trouble décrit par le DSM et la CIM. Je suis d'accord que le "trouble somatisation" du DSM et la "somatisation" de la CIM décrivent la même entité nosologique. Mais la somatisation au sens large est le mécanisme supposé de ce trouble ainsi que, par exemple, des troubles psychosomatiques. Il me semble qu'on dit parfois que le malade "somatise" non ? Un ulcère de stress est censé être un ulcère en rapport avec le stress et donc de ce point de vue il s'agit d'une somatisation (stress = problème psychique --> somatisation --> ulcère = pathologie somatique). Bloubéri (discuter) 1 octobre 2015 à 21:08 (CEST)[répondre]
  4. Contre de même que Bloubéri, à l'appui, par exemple, cette référence : Khadija Lahlou-Laforêt, « L'intrication entre symptômes organiques et symptômes fonctionnels : une source d'affolement », Champ psy, L’Esprit du temps, vol. n° 53, no 1,‎ , p. 9-17 (DOI 10.3917/cpsy.053.0009) : « En effet, la notion de « somatisation » recouvre des significations très diverses pour les soignants, qu’ils soient médecins somaticiens, psychologues, psychiatres ou psychanalystes. D’une façon très schématique, la somatisation peut prendre le sens d’une décompensation somatique : survenue d’une maladie physique, ayant un support organique avéré, cette atteinte dans le corps étant l’aboutissement d’un processus mental. Cette définition repose sur la théorie psychosomatique de l’École de Paris, qui reconnaît dans la pensée opératoire et la dépression essentielle un terrain fertile à la décompensation psychosomatique (P. Marty). [...] A l’opposé de cette acception du terme de somatisation, et d’une façon aussi répandue, l’on peut entendre par somatisation, dans l’usage courant à l’hôpital général, une symptomatologie dont l’expression est physique mais pour laquelle aucune étiologie organique n’est retrouvée. C’est ce qui est aussi communément appelé « symptômes fonctionnels ». Cette seconde définition est proche de celle des manuels diagnostiques DSM-IV et CIM-10, qui sont cependant plus restrictifs, puisqu’ils réservent le terme de « trouble somatisation » à des plaintes somatiques de type fonctionnel, nombreuses et diversifiées, s’étalant sur des nombreuses années et débutant avant l’âge de 30 ans (SM. Consoli, 2007). [...] Les deux cas de figure ont pour point commun l’idée d’une expression dans le corps d’un malaise psychique, avec dans un cas une maladie physique objectivable et reconnue par la médecine, et dans un autre cas des symptômes sans support organique avéré. Ce point commun, sorte d’exportation d’un processus psychique de la scène de l’esprit à la scène du corps, ne suffit certainement pas à faire de la somatisation une entité nosographique claire et homogène. ». En bref, la somatisation est quelque chose de plus large et hétérogène que le trouble de somatisation. Cordialement, — JoleK [discuter] 2 octobre 2015 à 13:02 (CEST)[répondre]
Pas de consensus, je clôture, ne pas hésiter à rouvrir le débat dans x mois si quelques choses bouges. --Nouill 5 novembre 2015 à 14:45 (CET)[répondre]