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Discussion:Système éducatif en Côte d'Ivoire

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Education télévisuelle

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Il faudrait une source pour l'affirmation péremptoire l'éducation télévisuelle fut un échec. -Bourrichon

L'education télévisuelle ne fut aucunement un échec. C'était un concept certainement mal compris par les "intellectuels" restés nostalgiques de l'enseignement colonial qu'ils avaient vécus. C'était aussi une vrai solution à l'access au savoir par la technologie. A voir l'enthousiasme des apprenants sur les chaines Youtube comme scishow, TED, Khan Academy, les MOOCS, Raz-kids et autres on comprend bien. Peut-ete que ce type d'enseignement aurait du continuer pour etre amelioré avec l'internet par la suite, si les ressources le permettaient et si les "intellectuels" mentionnés plus haut ne voyaient pas que tous les maux de la jeunesse sont dus à la television.

Je suis un produit de cet enseignement televisuel et je vois que de nombreuses choses avancées dans cet article sont erronnées. Il ne s'agissait pas, par exemple de remplacer les maitres par les televisions". Les emissions soutenaient les enseignements du maitre. C'est un peu le concept de "Blended Learning" avant la lettre. Il y avait des plages horaires et des programmes pour les differents niveaux de l'ecole primaire. Dans mon école, par exemple, nous avions trois classes pour une antenne, soit deux antennes pour les 6 classes de l'école primaire qui avait deux batiments pour les classes. Chaque classe avait "l'antenne" juste pendant les horaires des emissions qui lui sont destinées. Les maitres enseignaient normalement le reste du temps.

L'article suivant(http://unesdoc.unesco.org/images/0022/002222/222246fo.pdf), datant de 1971 éclaire du point de vue des ressources consacrées et permet d'entrevoir les problemes financiers (futurs à l'article) avec la crise économique dans laquelle entrait la Cote d'Ivoire dans les années 80.

Politique de l'éducation

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Je me permets de transférer le texte ci-après issu de l'article, en attendant une meilleure intégration de celui-ci au texte général.

À tous les niveaux d'enseignement, c'est l'usage du français qui prévaut en vertu de l'article 1 de la constitution de 1960 qui a fait du français la seule langue officielle[1]. Au primaire, les élèves doivent obligatoirement parler français « sous peine d'amende », y compris pendant les récréations. Les autorités affirment qu'au terme de leurs six années d'études primaires, les enfants ivoiriens auraient une maîtrise suffisante de la langue française. Au secondaire, l'anglais a été introduit comme seconde langue obligatoire ; au deuxième cycle, les élèves doivent apprendre une autre langue étrangère, l'espagnol ou l'allemand. Il en résulte que 40 % de la population est déjà « francisée », ce qui fait de la Côte d'Ivoire l'un des pays d'Afrique les plus « francophonisés »[Note 1].

Le règlement des écoles secondaires impose une tenue obligatoire pour tous les élèves : un pantalon et une chemise kaki[Note 2]pour les garçons, un chemisier blanc et une jupe bleue pour les filles avec obligation de porter des chaussures fermées. Par ailleurs, le châtiment corporel est toujours autorisé dans les écoles primaires publiques.

Dans les années 1970, un vaste programme d'éducation télévisuelle avait été lancé dans toute la Côte d'Ivoire sous l'autorité du Ministre de l'éducation primaire et de l'enseignement télévisuel, Pascal Dikébié N'Guessan : un animateur, appelé « télémaitre », était chargé de programmer des émissions d'éducation pré-enregistrées sur des téléviseurs installés dans les villages pour pallier le manque d'instituteurs et de professeurs. Il avait particulièrement été développé dans le nord du pays en raison du manque criant d'instituteurs dans la région. Ce projet s'est traduit par un échec[réf. nécessaire] et a été abandonné en 1981[réf. nécessaire].

En 1984, pour fêter la Coupe d'Afrique des nations de football organisée en Côte d'Ivoire, et supporter l'équipe nationale, le gouvernement a décidé de fermer les écoles pendant la durée de la compétition. Bien que l'équipe nationale ait été éliminée dès le premier tour de l'épreuve, aucun cours n'a eu lieu pendant 2 semaines...

Dans les années 1980, à la suite d'une grève des enseignants du secondaire, commencée au lycée de Bondoukou et qui a gagné tout le pays, consécutive au « problème des baux administratifs » qui se traduisait concrètement par la suppression du « droit au logement » des professeurs, il a été rendu obligatoire, dans les écoles, de chanter l'hymne national, L'Abidjanaise, chaque matin et de citer la « pensée du jour »[Note 3] du président de la République de l'époque, Félix Houphouët-Boigny, ce dont s'acquittait le « délégué de classe ». Ce dernier concluait immuablement son intervention par le slogan, repris en chœur par tous les élèves : « Vive la Côte d'Ivoire, Vive le PDCI-RDA, Vive Félix Houphouët-Boigny ». Parallèlement, sous l'autorité du ministre de l'Éducation, Balla Keita, originaire du nord, il a été institué des cours d’« instruction civique »[2], le « lever du drapeau » dans la cour des écoles chaque lundi matin et le « baisser du drapeau » chaque samedi midi. De surcroît, chaque école a été considérée comme une « sous-section » du PDCI-RDA, parti politique unique du pays à ce moment-là[3], [Note 4].

Notes et références

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Notes
  1. Le monde francophone compte environ 200 millions de locuteurs
  2. Kaki est le nom du tissu : il peut être de couleur beige, bleu ou marron
  3. La « pensée du jour » était également publiée en exergue du journal unique de l'époque, Fraternité-Matin, et citée par le présentateur en ouverture du journal télévisé de l'unique chaine de télévision du pays
  4. Pendant ces évènements, les enseignants grévistes du lycée de Bondoukou ont été expulsés manu-militari de leur logement par les militaires et les dirigeants du syndicat des enseignants ont été emprisonnés pendant plusieurs mois. Les professeurs étrangers ont été « réquisitionnés » pendant quelques jours avant la fermeture de l'école jusqu'à la fin de la grève
Références
  1. Loi n° 60-356 du 3 novembre 1960, portant Constitution de la République de Côte d'Ivoire, Journal Officiel de la République de Côte d'Ivoire, n° 58, Abidjan, numéro spécial du 4 novembre 1960.
  2. « L'instruction civique est la meilleure facon d'assurer la continuité nationale » : citation du ministre de la jeunesse et des sports, Laurent Dona Fologo, lors d'une conférence organisée à l'intention des éducateurs du pays au lycée Sainte-Marie de Cocody à Abidjan, rapportée par l'hebdomadaire du PDCI-RDA, Fraternité-Hebdo, daté du 7 juin 1984, journal dont le Directeur politique était le président de la république, Félix Houphouët-Boigny
  3. Le « problème des baux administratifs » et ses conséquences est évoqué dans l'ouvrage autobiographique de Lanciné Gon Coulibaly, ancien maire de Korhogo : Côte d'Ivoire- Au cœur du bois sacré.

--Zenman [Réagir] 9 avril 2010 à 13:17 (CEST)[répondre]

universités privées

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J'ai transformé en redirect l'article Enseignement supérieur privé en Côte d'Ivoire un peu trop publicitaire. A voir s'il y a des éléments à fusionner. Abeille noire (d) 12 janvier 2013 à 08:49 (CET)[répondre]