Discussion:Satyricon/Article de qualité

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Gemini1980 oui ? non ? 13 août 2011 à 23:33 (CEST)[répondre]

Proposé par : Prosopee (d) 13 juillet 2011 à 12:51 (CEST)[répondre]

Considéré comme le premier « vrai » roman de l'histoire, le Satyricon de Pétrone est une œuvre majeure de la littérature mondiale. Grand lecteur de Pétrone, j'ai tenu à le porter au grand public de la manière la plus accessible possible ; j'espère que, dans le cours de cet article, le style et les analyses demeurent à portée de tout à chacun. L'article fait le tour du sujet, en tout cas de ce qui en est d'encyclopédique ; approfondir reviendrait à tomber dans l'étude érudite. Je remercie l'auteur du blog de la « Bibliothèque gay » pour les scans des illustrations de Rochegrosse. Je vous encourage à lire ce roman, si moderne et plein d'humour, plein de réflexions aussi. Merci de vos lectures, remarques, modifications et pour vos votes.

Votes[modifier le code]

Format : Motivation, signature.

Article de qualité[modifier le code]

  1.  Article de qualité En tant que proposant, Prosopee (d) 13 juillet 2011 à 12:57 (CEST)[répondre]
  2.  Article de qualité Bravo. C'est ce genre d'article qui fait de Wikipédia un chef-d'oeuvre. Gregory 14 (d) 14 juillet 2011 à 15:46 (CEST)[répondre]
  3.  Article de qualité Superbe travail. Ο Κολυμβητής (You know my name) 14 juillet 2011 à 18:37 (CEST)[répondre]
  4.  Article de qualité excellent article, complet et très fouillé, je viens de m'apercevoir que je n'ai toujours pas lu le chef d’œuvre de Pétrone. (lu et approuvé ce matinÉmoticône sourire--Zeratulaiur (d) 17 juillet 2011 à 10:58 (CEST)) Une remarque sans importance ci-dessous.--Zeratulaiur (d) 15 juillet 2011 à 10:12 (CEST)[répondre]
    bravo pour votre rapide lecture! Prosopee (d) 17 juillet 2011 à 11:09 (CEST)[répondre]
  5.  Article de qualité Attention, ce genre d'articles fait de l'ombre à beaucoup d'autres par sa qualité Berichard (d) 16 juillet 2011 à 06:51 (CEST)[répondre]
  6.  Article de qualité Excellent travail. Augusta 89 (d) 18 juillet 2011 à 17:17 (CEST)[répondre]
  7.  Article de qualité Très bon travail. Dd (d) 20 juillet 2011 à 22:28 (CEST)[répondre]
  8.  Article de qualité Magnifique article. RF sub tegmine fagi (d) 22 juillet 2011 à 00:44 (CEST)[répondre]
  9.  Article de qualité Superbe. Trés bon travail, bien écrit, et ( donc) passionnant--Fonquebure (d) 26 juillet 2011 à 23:04 (CEST)[répondre]
  10.  Article de qualité Excellent article, superbe travail de tous ses co-auteurs. Dommage que la sortie du Sati/yricon du programme de l’agrégation ne permette plus aux agrégatifs de s’aider d’un tel article ! Bref, félicitations. Patroklis (d) 30 juillet 2011 à 19:00 (CEST)[répondre]
  11.  Article de qualité Bien structuré. Bien rédigé. Abondamment sourcé. Que demander de plus ? Cantons-de-l'Est 6 août 2011 à 14:25 (CEST)[répondre]
  12.  Article de qualité De toute beauté :D Munin75 (d) 8 août 2011 à 11:04 (CEST)[répondre]
  13.  Article de qualité Eh ! Ouais , c'est bath ! Mike Coppolano (d) 10 août 2011 à 09:54 (CEST)[répondre]
  14.  Article de qualité Je commence à comprendre pourquoi je n'ai proposé que des bons articles. Prosopee, es-tu humain ? Alexander Doria Also Sprechen ZaraDoria 10 août 2011 à 19:49 (CEST)[répondre]

Bon article[modifier le code]

Attendre[modifier le code]

Neutre / autres[modifier le code]

Discussions[modifier le code]

Toutes les discussions vont ci-dessous.

Question de Gérard[modifier le code]

Seulement parcouru, mais n'y a t'il pas incohérence (paragraphe "Censure") à parter de Louis XVIII en pleine période des Lumières ? Gérard (d) 13 juillet 2011 à 14:11 (CEST)[répondre]
Oui : coquille non relue ; lire : Louis XIV bien sûr. Prosopee (d) 13 juillet 2011 à 19:31 (CEST)[répondre]
Euh, Louis XIV pour les Lumières (XVIIIe), ne serait-ce pas plutôt le XV, voire le XVI (mais moins probable) ? Ο Κολυμβητής (You know my name) 14 juillet 2011 à 18:39 (CEST)[répondre]
Non c'est bien Louis XVIII : [1], j'avais mal compris l'expression "au tournant des Lumières". Prosopee (d) 14 juillet 2011 à 19:12 (CEST)[répondre]
Quand le comte de Provence devient Louis XVIII, il me semble qu'on est vraiment sorti de la période dite "des Lumières" depuis un bout de temps : Voltaire et Rousseau sont morts depuis 1778, Diderot depuis 1784 ... la Révolution et l'Empire sont passés : il vaudrait mieux adopter une autre formulation car elle n'a rien d'essentiel et est fort trompeuse. Gérard (d) 14 juillet 2011 à 20:43 (CEST)[répondre]
C'est la source dont la formulation est ambigue, j'ai retiré l'allusion aux Lumières. Prosopee (d) 14 juillet 2011 à 21:44 (CEST)[répondre]
C'est ce qu'il y avait de mieux à faire. Sinon, Louis XVIII est souvent considéré comme le « plus éclairé » de la fratrie et le plus proche des idées libérales. Cela fait donc une interdiction entre 1815 et 1824 ? Ο Κολυμβητής (You know my name) 15 juillet 2011 à 17:44 (CEST)[répondre]
J'ai trouvé une source : 1823 selon [2]. Prosopee (d) 15 juillet 2011 à 19:48 (CEST)[répondre]
Dans ce cas, l'allusion aux Lumières devait absolument disparaître. De plus, il est difficile d'attribuer la décision à Louis XVIII, il n'est plus que roi de nom depuis 1820 (et l'assassinat de son neveu) et ne gouverne plus : c'est de fait son frère le comte d'Artois, futur Charles X qui gouverne, dans le cadre de ce qu'on appelle l'alliance du trône et de l'autel. Dans ce contexte, la décision de censure se comprend. Mais, là, on est en train d'ergoter sur un détail Émoticône sourire. Ο Κολυμβητής (You know my name) 16 juillet 2011 à 17:46 (CEST)[répondre]

Le Satyricon et Des Esseintes[modifier le code]

Dans la partie postérité, ne faudrait-il pas ajouter une petite référence à Joris-Karl Huysmans et à des Esseintes ?

« L’auteur qu’il aimait vraiment et qui lui faisait reléguer pour jamais hors de ses lectures les retentissantes adresses de Lucain, c’était Pétrone.

Celui-là était un observateur perspicace, un délicat analyste, un merveilleux peintre ; tranquillement, sans parti pris, sans haine, il décrivait la vie journalière de Rome, racontait dans les alertes petits chapitres du Satyricon, les mœurs de son époque.

Notant à mesure les faits, les constatant dans une forme définitive, il déroulait la menue existence du peuple, ses épisodes, ses bestialités, ses ruts.

Ici, c’est l’inspecteur des garnis qui vient demander le nom des voyageurs récemment entrés ; là, ce sont des lupanars où des gens rôdent autour de femmes nues, debout entre des écriteaux, tandis que, par les portes mal fermées des chambres, l’on entrevoit les ébats des couples ; là, encore, au travers des villas d’un luxe insolent, d’une démence de richesses et de faste, comme au travers des pauvres auberges qui se succèdent dans le livre, avec leurs lits de sangle défaits, pleins de punaises, la société du temps s’agite : impurs filous, tels qu’Ascylte et qu’Eumolpe, à la recherche d’une bonne aubaine ; vieux incubes aux robes retroussées, aux joues plâtrées de blanc de plomb et de rouge acacia ; gitons de seize ans, dodus et frisés ; femmes en proie aux attaques de l’hystérie ; coureurs d’héritages offrant leurs garçons et leurs filles aux débauches des testateurs ; tous courent le long des pages, discutent dans les rues, s’attouchent dans les bains, se rouent de coups ainsi que dans une pantomime.

Et cela raconté dans un style d’une verdeur étrange, d’une couleur précise, dans un style puisant à tous les dialectes, empruntant des expressions à toutes les langues charriées dans Rome, reculant toutes les limites, toutes les entraves du soi-disant Grand Siècle, faisant parler à chacun son idiome : aux affranchis, sans éducation, le latin populacier, l’argot de la rue ; aux étrangers leur patois barbare, mâtiné d’africain, de syrien et de grec ; aux pédants imbéciles, comme l’Agamemnon du livre, une rhétorique de mots postiches. Ces gens sont dessinés d’un trait, vautrés autour d’une table, échangeant d’insipides propos d’ivrognes, débitant de séniles maximes, d’ineptes dictons, le mufle tourné vers le Trimalchio qui se cure les dents, offre des pots de chambre à la société, l’entretient de la santé de ses entrailles et vente, en invitant ses convives à se mettre à l’aise.

Ce roman réaliste, cette tranche découpée dans le vif de la vie romaine, sans préoccupation, quoi qu’on en puisse dire, de réforme et de satire, sans besoin de fin apprêtée et de morale ; cette histoire, sans intrigue, sans action, mettant en scène les aventures de gibiers de Sodome ; analysant avec une placide finesse les joies et les douleurs de ces amours et de ces couples ; dépeignant, en une langue splendidement orfévrie, sans que l’auteur se montre une seule fois, sans qu’il se livre à aucun commentaire, sans qu’il approuve ou maudisse les actes et les pensées de ses personnages, les vices d’une civilisation décrépite, d’un empire qui se fêle poignait des Esseintes et il entrevoyait dans le raffinement du style, dans l’acuité de l’observation, dans la fermeté de la méthode, de singuliers rapprochements, de curieuses analogies, avec les quelques romans français modernes qu’il supportait. »

(extrait d'À rebours )

--Zeratulaiur (d) 15 juillet 2011 à 10:09 (CEST)[répondre]

Bonjour, très juste Huysmans évoque le Satyricon ; auriez-vous la référence bibliographique de cet extrait, que je puisse l'ajouter? Cordialement Prosopee (d) 15 juillet 2011 à 10:15 (CEST)[répondre]
La référence se trouve au chapitre trois d'A rebours de Huysmans, et comme on n'est jamais si bien servi que par wikisource, le texte intégral est consultable ici. Cordialement, --Zeratulaiur (d) 15 juillet 2011 à 10:23 (CEST)[répondre]
Merci à toi, je n'avais pas vu qu'il était sur Wikisource ; ✔️ ajouté. Prosopee (d) 15 juillet 2011 à 13:09 (CEST)[répondre]

Remarques de détails (Hadrien (causer))[modifier le code]

  • je ne pense pas qu'on puisse dire que l'Odyssée soit un des grands textes classiques romains (on ne sait même pas si elle a été traduite en latin [3]) ;à la rigueur « gréco-romains » ou peut-être mieux simplement « antiques » ?
    C'est Livius Andronicus qui, dès le IIIe siècle traduit l'Odyssée, par ailleurs connu par la tradition orale, la rhétorique et les réécritures (dont l'Enéide et Ovide). « Romain » ou « gréco-romains » ne change pas grand chose puisque l'article se place du point de vue de la culture latine.
    ok
  • Malgré deux lectures, la "questione petroniana" me semble un peu confuse. Le paragraphe " Pétrone de l'époque néronienne" dit d'abord : "Il semble toutefois que l'écrivain, qui signe son texte du nom de « Petronius Arbiter », soit très probablement un certain Caius Petronius Niger", mais conclut "mais elle est remise en cause par la majorité des spécialistes modernes" (ce qui est contraire à l'article de Daviault en 2001 [4], pourtant cité dans "Auteur"). Le paragraphe suivant dit "Hubert Zehnacker et Jean-Claude Fredouille considèrent quant à eux que Pétrone a vécu sous les Julio-Claudiens et que le Satyricon a été rédigé et publié plus tard, sous le règne de l'empereur Néron", or sauf erreur Néron est le dernier des Julio-Claudiens. le paragraphe "Autres hypothèses" affirme : "L'identité de Petronius Niger avec l'auteur réel du Satyricon est contestée par la majorité des spécialistes actuels" contredit Daviault, avant de dire que si d'autres hypothèses (que quoi ?) existent elles sont "marginales".
    l'hypothèse forte a été celle d'un romain sous Néron, hypothèse qui s'est étendue à une période plus large, après Néron. D'autres hypothèses marginales voire fantasques existent. Daviault n'est qu'un panorama des avis. Je prépare un gros récapitulatif pour Pétrone, mais je ne vois pas la source de la confusion...
    S'il n'y a pas de contradiction entre la phrase "L'identité de Petronius Niger avec l'auteur réel du Satyricon est contestée par la majorité des spécialistes actuels", et celle-ci "à peu près tout le monde aujourd'hui est d'accord pour attribuer la paternité de cet écrit fragmentaire à Titus Petronius Niger, le célèbre arbitre des élégances de la cour de Néron" (intro de l'article de Daviault), alors évidemment nulle confusion possible.
    La contradiction est due à un décalage dans les recherches : jusqu'en 1975 tous voient dans Petronius Niger l'auteur du roman, puis, les arguments de Martin se font jour chez les spécialistes du roman antique surtout, mais pas les éditeurs en particulier. Daviault, en 2001, relaye encore la croyance dominante et s'empresse (phrase suivante de celle que vous mentionnez) d'expliquer que la vérité ne peut provenir que de l'étude des éléments narratifs et du contexte historique intradiégétique. Martin se rétracte par la suite (en 2006, comme vous le mentionnez dans le résumé de votre modification). C'est pour cela que j'ai choisi de ne pas ajouter sa déclaration (que vous mentionnez) dans l'article. Vous me prêtez donc une confusion que je n'ai pas établie puisque vous confrontez deux phrases dont l'une n'est pas de l'article... Encore aujourd'hui, on parle bien de tendance et aucune affirmation n'existe, sinon confidentiellement (Tacite étant encore une source considérée fiable).
    Martin ne se "rétracte" pas : sa position a évolué de 1975 aux années 2000 : il place l'auteur encore plus tard. Mais si cette thèse suscite un certain intérêt, il n'en reste pas moins que l'opinion majoritaire (plutôt que "croyance majoritaire" est et a toujours été pour le Pétrone de Tacite. Le paragraphe "Pétrone de l'époque flavienne" est en partie obsolète puisque René Martin ne soutient plus cette hypothèse, mais place l'auteur sous les Antonins. Toute la fin du paragraphe depuis "Hubert Zehnacker et Jean-Claude Fredouille considèrent quant à eux... " devraient être dans le paragraphe précédent. A mon sens toute la section sur la question de l'attribution est à revoir et réorganiser.
    ✔️ section réorganisée. Prosopee (d) 19 juillet 2011 à 12:01 (CEST)[répondre]
  • "Censure" : La Porte du Theil est mort en 1815 ; l'autodafé n'a donc probablement pas eu lieu en 1823.
    c'est ce qu'annonce les deux sources mentionnées, après il manque certainement des informations plus précises mais inaccessibles. Prosopee (d) 18 juillet 2011 à 17:10 (CEST)[répondre]
    Après quelques recherches il y a en fait deux évènements distincts : la traduction de du Theil, qu'il détruit en 1800, et en 1823 Louis XVIII qui en interdit celle de Lemaire dans la Bibliotheca classica latina.
    C'est la date qu'il me manquait, je rectifie ✔️, avez-vous la source (pour la date de 1800)? Prosopee (d) 18 juillet 2011 à 18:51 (CEST)[répondre]
    Pas précisément, mais l'article dit que les trois volumes sortaient de presse au moment où Du Theil les détruit (sur avis du baron de Sainte Croix mort en 1809), et les exemplaires qui restent à la BNF sont datés 1796-1800 (titre et note n° 4 de l'article de Lanni).Hadrien (causer) 19 juillet 2011 à 10:24 (CEST)[répondre]
    Ok, Prosopee (d) 19 juillet 2011 à 12:01 (CEST)[répondre]

Remarques de Munin75[modifier le code]

Deux petites remarques peu cruciales :

  • Au deuxième paragraphe de la section Résumé, je suppose que "le narrateur [qui] s'égare dans un bordel" est Encolpe. Ceci n'est pas clair dans ce début d'article.
    ✔️.
  • Ne faut-il pas utiliser un {{Titre mis en forme|''Satyricon''}} pour cet article?
    La documentation du modèle explique qu'il ne peut être utilisé pour « Indiquer un changement de langue partiel ou mettre en italique un terme dans le titre »... Merci de tes remarques. Prosopee (d) 8 août 2011 à 15:09 (CEST)[répondre]

Beau travail, cordialement, Munin75 (d) 8 août 2011 à 10:56 (CEST).[répondre]