Discussion:Pléonasme

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Secousse sismique[modifier le code]

CK, tu es sûr pour secousse sismique? Une secousse peut être autre que sismique, non? Hémant 14 nov 2003 à 17:53 (CET)

Oui, mais c'est le contraire, le mot sismique à lui tout seul contient la notion de secousse. Pour éviter le pléonasme, on peut dire soit séisme, soit secousse tellurique. L'adjectif sismique peut être utilisé autrement qu'avec secousse, par exemple activité sismique. Phido 14 nov 2003 à 17:56 (CET)

J'allais le dire... On choisit donc entre secousse tellurique, tremblement de terre et séisme. Dans tous les cas, le mot séisme est suffisant. Céréales Killer 14 nov 2003 à 18:14 (CET)

ohhh, pis des pléonasmes, y'en a pleins d'autres qu'on entend tous les jours (ou presque) à la télé: la SNCF est en grève, les paysans se plaignent,...

@Hémant Absolument pas. Vous confondez un pléonasme et une expression, et vous confondez sens réel et "notion de" dans l'étymologie. "Secousse sismique" est une expression, qui doit être considéré comme une entité. Une secousse n'est pas forcément sismique. Par simplification, quand on parle de "secousses" lors d'un tremblement de terre, on comprend que le "sismique" est implicite, dans ce contexte-ci. Mais si tu me parles de "secousses" pour dire "secousses sismiques" dans une conversation, je suis incapable de comprendre de quoi tu parles, la preuve que ce n'est absolument pas un pléonasme. Il y a d'autres formes de secousses. Secousse sismique n'a jamais été un pléonasme. Le terme rajouté est "sismique" qui précise "secousse", pas "secousse" rajouté à "sismique". "Sismique" est un adjectif, il faut absolument qu'il qualifie un nom. L'étymologie à elle-seule ne suffit pas à définir ce qui est ou non un pléonasme. Le critère est, si je dis "secousse" seul, est-ce qu'on sait de quoi je parle? Le mot "secousse" a besoin d'un adjectif, il est incomplet pour comprendre de quoi on parle à lui seul. Le mot "sismique" signifie "relatif aux tremblements de terre", il ne défini rien à lui tout seul. Quand on considère une étymologie, on ne prend pas "il y a une idée de", mais le sens du mot, sinon c'est faire de l'à peu près. Secousse sismique = secousse induite par l'activité sismique de la terre."Secousse tellurique" n'est pas l'expression qui a été validée par l'usage, d'autre part "secousse tellurique" et "secousse sismique" ne sont pas forcément synonymes. Dans le second, une secousse qui résulte de l'activité sismique, dans le premier, une secousse de la matière terrestre, qui peut être induite par une explosion nucléaire, ou que sais-je... En tout cas, ça n'a pas à voir avec la science nommée sismologie, comme le premier. Rien de pléonastique là-dedans, quand cela apporte une précision de sens. Il ne faut pas faire glisser le sens du mot "sismique", le sens d'un mot n'est pas le parfait égal de son étymologie!

http://parler-francais.eklablog.com/seisme-sismique-a23019981

Explication et pistes[modifier le code]

Explications quant à la proposition de nouvelle tournure de début d'article


  • suppression de "Monter en haut" car déjà présent dans la définition de l'Académie introduisant l'article
  • suppr de Krach boursier car ce peut aussi être bancaire
  • suppr de " Se garder de parler de bifteck de cheval " Cf définition de l'Académie ci-dessous :


(1)BIFTECK n. m. XVIIIe siècle, beeft Stek ; XIXe siècle, biffteck. Emprunté de l'anglais beefsteak. CUIS. Tranche de bœuf destinée à être grillée ou passée à la poêle. Un bifteck dans le filet. Un bifteck frites, accompagné de pommes de terre frites. Bifteck saignant, à point. Un bifteck bleu, à peine cuit. Par ext. Un bifteck de cheval. Expr. pop. Gagner son bifteck, gagner de quoi vivre. Défendre son bifteck, défendre ses intérêts.


Il y a cette Remarque au sujet " de dune de sable ", sur ATILF : " L'expr. dune de sable est considérée comme pléonastique par THOMAS 1956 et COLIN 1971 "

Ne sachant qui sont Thomas et Colin (malgré une petite recherche) l'info n'a pas été jointe à l'article édité ;

Quelques pistes

  • ne vaudrait-il pas mieux insérer "pléonasme" dans un article plus général traitant de la répétition grammaticale ?
  • morphologie et sens
  • distinction conscience/inconscience du locuteur par atilf et Grevisse+Goosse;

corrélation avec aspects usuels et de ressenti + ou - (manifestation d'insistance et forme "viciée" ) ?

  • pléonasme de simples mots (1mot+1mot) ;
  • pléonasme de groupes de mots (1mot+plusieurs mots ; plusieurs mots+plusieurs mots) ? ; le pléonasme connaît-il une/des limite(s) (par rapport aux pans de discours qui le font apparaître) ? = le pléonasme est-il circonscrit à la phrase ?
  • position du pléonasme par rapport à ses synonymes et/ou quasi-synonymes (battologie, périssologie, tautologie = synonymes selon atilf, redondance) et notions le qualifiant, comme " insistance " , " répétition "... + emplois de ces termes par les disciplines énoncées ci-après :
  • pléonasme et disciplines : rhétorique, linguistique, stylistique, psychanalyse, sociologie, logique, histoire (éthymologie) (...?)
  • comment les pléonasmes apparaissent-ils ?
  • recensement pléonasmes "usuels" ? (remettre dans la liste de l'article "monter en haut" ? )
  • le pléonasme dans les autres langues ?
  • recherches bibliographiques sur le sujet : mémoires, thèses, articles, livres, sites
Adolphe Thomas sur le site de l'Académie-française.

Pleonasme et redondance[modifier le code]

Bonjour,

Sous le paragraphe intitule "utilisation", ne trouvez-vous pas que "monter en haut" et "descendre en bas" ne doivent pas etre consideres plutot comme des redondances? En effet, un pleonasme est une figure de style et, a moins d'utiliser ces deux expressions dans un but precis, il faudrait les considerer comme des erreurs de langage - et donc des redondances.

Merci, Saj

Bonjour L'exemple de l'altitude est plutôt faux, puisque l'altitude peut être haute, basse ou moyenne, comme une autre unité de longueur..

  • Averse : Une averse de pluie.

Ça ne peut être de neige ou de grêle, donc cette précision n'est pas inutile.

  • Vérité : Une vérité vraie.

Une vérité est forcément vraie. Donc inutile de préciser.

On peut toujours le dire. Le pléonasme dépasse, en réalité, la sémantique. L'article rappelle qu'il était d'abord une figure. Il faudrait, donc, renommer l'article : « pléonasme (stylistique) », puisque dans le langage courant il a le sens unique d'une "redondance inutile". Plusieurs exemples montrent, pourtant, tout l'intérêt de son emploi. « Une vérité vraie » souligne que le locuteur a conscience qu'on est pas toujours intransigeant sur l'intégrité de cette valeur, qu'il existe des accomodements, des hypocrysies, des « demi-vérités », etc. --Attaleiv (d) 4 décembre 2010 à 16:04 (CET)[répondre]

Liste de pléonasmes[modifier le code]

Cette liste est à revoir sérieusement, en particulier un bon nombre de ces pléonasmes ne sont qu'étymologiques et ne sont plus du tout perçus ainsi dans l'état actuel de la langue, parce que cette étymologie a depuis longtemps cessée d'être perçue par l'utilisateur non-informé, indépendamment de son degré de culture générale (autre qu'étymologique). Avant d'attribuer le statut de pléonasme à une expression, une réflexion sur le sens précis (en particulier l'extension des emplois, le sens étymologique comparé au sens actuel) des termes qui la composent est nécessaire, ce qui est une opération parfois bien difficile pour certaines expressions, je l'admets sans peine. C'est tout de même mieux de réduire le nombre de pléonasmes à des pléonasmes couramment admis comme "monter en haut", "au grand maximum". Redirectionneur Phou


R: c'est pourquoi la liste a été renommée « redondances usuelles »



"Il leur faut repartir afin qu'ils puissent arriver à temps... (= afin qu'ils arrivent; pléonasme)" Ce n'est pas un pléonasme pour moi mais une precision : -afin qu'ils puissent arriver = pour que la possibilité leurs soit offerte d'arrivé -afin qu'ils arrivent = pour que celui qui est responsable de "repartir" se charge "[qu']ils arrivent à temps" Ce n'est parce que les abus de langages existent qu'il faut pour autant mettre de côté cette subtilité

  • il ne faut pas prendre justement le pléonasme comme inutile, c'est son mauvais emploi qui est condamnable. Du moins l'article essaie de le montrer. Le pléonasme est ici évidemment justifié. Le subjonctif dans l'exemple ne serait pas perçu différemment de l'indicatif et le verbe pouvoir est nécessaire car ce verbe diffère dans les deux modes. C'est une question d'euphonie puisque le but, l'intention se construisent toujours au subjonctif qui est la marque entre autres de l'éventualité, de la possibilité. Le verbe "pouvoir" vient donc en pléonasme. Attaleiv (d) 24 avril 2008 à 23:24 (CEST)[répondre]

ADN : ADN intracellulaire.[modifier le code]

Bonjour

ADN : ADN intracellulaire.

Où est la redondance ? à cause de "intracellulaire" ? si l'ADN est "cellulaire", il est forcément "intracellulaire" ? si tel est le cas, c'est très flou :/

  • Cela peut se discuter, en effet. Mais la liste des redondances (redondance ne veut pas dire obligatoirement: ridicule ou inutile) a été faite, je suppose, par diverses personnes. J'en ai seulement précisé quelques unes. Pour le cas présent, je crois que ce n'est pas franchement une redondance "fautive" car pour le commun des mortels ADN est un acronyme assez vague et peu de gens sont capables d'en énoncer le nom complet. Cependant, je n'ai moi-même jamais rencontré "ADN intracellulaire" (ce sont majoritairement des articles de spécialistes) et cette redondance a peut-être été supposée. Chacun peut enrichir la liste mais il est plus utile d'en rapporter les redondances notables parmi les plus instructives et en "récidive", pour ne pas encombrer l'article. Attaleiv (d) 26 mai 2008 à 14:46 (CEST)[répondre]
  • L'ADN peut devenir "extracellulaire" lorsque la cellule est morte par exemple. Il est alors souvent libéré dans la milieu extérieur sans être forcément détruit. La persistance de l'ADN a l'état libre (hors de toute cellule) a été signalé à de nombreuses reprises dans la littérature scientifique car c'est une molécule très stable. Par ailleurs, depuis l'expérience de Griffith en 1928, l'ADN libre destiné à être introduit dans une cellule lors d'une expérience de transformation peut être appelé à bon droit "extracellulaire" pour le distinguer de l'ADN qui est déjà dans la cellule en question. C'est le cas ainsi de tous les plasmides utilisés en génie génétique qui sont de l'ADN extracellulaire dans le tube à essai avant d'être internalisés. On pourra ergoter que tout ADN a forcément été un jour "intracellulaire" avec d'être ensuite "extracellulaire" ... mais tous les organismes contenant de l'ADN (et susceptibles de le libérer dans le milieu) ne sont pas forcément des cellules. Ex: Les particules virales, qui n'ont pas les éléments typiques du fonctionnement cellulaire comme les ribosomes. "ADN intracellulaire" n'est donc pas un pléonasme, mais une précision nécessaire liée à un statut à un moment donné.--195.83.155.53 (discuter) 10 février 2020 à 12:02 (CET)[répondre]

La citation des sources ?[modifier le code]

L'article a la simple prétention de faire le point le meilleur sur cette "figure". C'est pourquoi, le paragraphe principal est nommé "recension". Il s'agit donc d'une recension la plus pertinente possible (ce n'est pas un travail scolaire mais une réflexion de longue date) et non d'une collection de références d'experts, qu'on aurait d'ailleurs beaucoup de peine à trouver. Les seuls auteurs qui ont daigné consacrer un paragraphe au pléonasme (sans exiger qu'il soit pertinent) sont mentionnés dans le corps de l'article, en excluant bien entendu ceux qui se contentent de copier-coller ou d'assertions fausses. Il peut exister aujourd'hui des articles qui ont pour intérêt leur nouveauté. Attaleiv (d) 21 juin 2008 à 12:55 (CEST)[répondre]

A retravailler[modifier le code]

Après avis du comité de lecture, cet article est à retravailler car pas assez encyclopédique.Merci de donner votre avis! --Prosopee (d) 2 janvier 2009 à 14:02 (CET)[répondre]

Paragraphes supprimés de l'article pour cause de TI[modifier le code]

Peut-être deux ou trois lignes à remettre dans l'article après sourçage. Freewol (d) 25 juin 2009 à 16:18 (CEST)[répondre]

Définition auto-exemplative[modifier le code]

Dire deux fois la même chose en se répétant.

Redondances usuelles[modifier le code]

  • Abolir : Abolir complètement. Abolir entièrement.
  • ADN : ADN intracellulaire.
  • Accord : d'un commun accord. Formule stéréotypée. Un accord n'est-il pas deux pensées au moins qui sont communes ?
  • Acculer : Acculer au pied du mur (contresens : acculer à un mur, à un arbre).
  • Accumuler : Accumuler les erreurs les unes après les autres, accumuler les choses les unes sur les autres
  • Achever : Achever complètement.
  • Actuellement : Actuellement en cours.
  • Ainsi : Ainsi c'est pourquoi. Ainsi par conséquent. Ainsi par exemple.
  • Ajourner : Ajourner à plus tard.
  • Ajouter : Ajouter en plus, de plus.
  • Alcoolémie : Taux d'alcoolémie.
  • Allumer : Allumer la lumière (étymologie estompée).
  • Alternative : Il n’y a pas d’autre alternative. De plus le mot alternative est pris dans le sens d’option qu’il n'a pas en français. (Explication de Bernard Cerquiglini en images)
  • Anéantir : Anéantir complètement. Anéantir entièrement.
  • Apanage : Apanage exclusif.
  • Apparence : L’apparence extérieure.
  • Applaudir : Applaudir des deux mains. (voir étude)
  • Approcher : (S’)approcher près de quelqu'un (correct avec la précision : très près, tout près, ...).
  • Arrêt : Arrêt complet (du train)
  • Arrière : Il y a vingt ans en arrière.
  • Assassinat : Assassinat prémédité
  • Asseoir (s’) : S’asseoir sur son séant.
  • Aubaine : Une bonne aubaine.
  • Aujourd’hui : Au jour d’aujourd’hui (Explication de Bernard Cerquiglini en images), aujourd'hui était déjà en soi un pléonasme puisque hui signifie « le jour où l'on est ». (Vient du latin hodie, contraction de ho(c) die "en ce jour-ci".)
  • Autorisation : Après autorisation préalable.
  • Avenir : Avoir un bel avenir devant soi, un projet d'avenir.
  • Avérer (s’) : S’avérer exact. S’avérer vrai.
  • Averse : Une averse de pluie (par défaut une averse est faite de pluie ; on peut toutefois préciser "averse de grêle" ou "averse de neige").
  • Avertir : Avertir à l'avance, d'avance.
  • Bannir : Bannir définitivement.
  • Bénéficiaire : Des gains bénéficiaires.
  • Bénévoles : Des bénévoles volontaires.
  • Bip : Après le bip sonore.
  • But : Le but final.
  • Calligraphie : Une belle calligraphie (pléonasme étymologique), mais on peut simplement vouloir dire qu'elle a été bien exécutée...
  • Campus : Un campus universitaire.
  • Car : Car en effet. (Explication de Explication de Bernard Cerquiglini en images)
  • Cauchemar : Faire un mauvais cauchemar.
  • Chronique : Chronique du temps.
  • Chute : Faire une chute verticale.
  • Claquer : Claquer bruyamment la porte.
  • Collaborer : Collaborer ensemble.
  • Comme : Comme par exemple. (admis, car le mot peut être conjonction de cause ou de temps, voire un adverbe d'intensité)
  • Commémorer : Commémorer un anniversaire, un souvenir (contresens : on commémore un événement, on célèbre un anniversaire), le sens étymologique de commémorer est bien "rappeler à la mémoire", ce qui est valable essentiellement pour un événement qui ne s'est produit qu'une fois.
  • Commencer : Commencer d'’abord.
  • Comparer : Comparer ensemble. Comparer entre eux (solécisme : on compare l'un avec l'autre, l'un à l'autre).
  • Complètement : Abolir complètement. Achever complètement.
  • Concerter (se) : Se concerter ensemble.
  • Conclure : Pour conclure et en terminant.
  • Concorder : Concorder entre eux.
  • Confronter : Confronter mutuellement.
  • Conjoncture : La conjoncture actuelle.
  • Consensus : Un consensus commun.
  • Consigne : Une consigne stricte.
  • Consteller : Constellé d’étoiles (étymologie estompée).
  • Construire : Construire une maison neuve.
  • Contenter (se) : Se contenter seulement de.
  • Continuer : Continuer encore.
  • Convenir : Convenir ensemble.
  • Corriger : Corriger après-coup (mais on peut corriger sur le champ ou plus tard).
  • Cotiser (se) : Se cotiser à plusieurs.
  • Couleur : Une robe de couleur verte, de couleur bleue, de couleur rouge, etc (pléonasme tout à fait admis par l'usage même écrit, il est probable qu'on ne le ressente plus vraiment comme tel).
  • De nouveau : Redemander de nouveau. Rejeter de nouveau (n'est pas un pléonasme s'il s'agit d'une troisième demande ou rejet, en juridiction).
  • Danger : Danger potentiel. S'il n'était pas potentiel, où serait le danger ?
  • Débuter : Pour débuter, nous allons commencer. En premier lieu pour débuter. Admis en oral, pour s'attirer l'attention d'un auditoire.
  • Découvrir : Découvrir pour la première fois.
  • Défiler : Défiler successivement, à la suite
  • Défrayer : Défrayer de ses frais.
  • Dépêcher (se) : Dépêchez-vous vite, se dépêcher en hâte. (mais : Dépêchez-vous ! Vite !)
  • Descendre : Descendre en bas.
  • Détruire : Détruire entièrement (sans précision, oui, mais on peut préciser "détruire en partie, à moitié…").
  • Devenir : Devenir par la suite.
  • Différer : Différer à une date ultérieure (il faut une date précise).
  • Disperser : Disperser çà et là.
  • Don : Un don gratuit.
  • Donc : Donc par conséquent.
  • Dorénavant : À partir de dorénavant
  • Douche : Recevoir une douche d'eau froide.
  • Dune : Une dune de sable.
  • Durer : Durer longtemps (correct, car "durer" n'a pas l'idée expresse de longueur, mais de continuer d'exister, de résister, etc.).
  • Écho  : Écho sonore. Un miroir n'est-il pas un écho lumineux ? Sans doute mais quand il s'agit d'un simple écho, on n'a pas habituellement à le préciser puisque c'est la définition de base de ce mot, contrairement aux autres formules qui sont construites à partir de cette image.
  • Économie : Économie domestique (où l'on trouve deux racines signifiant "maison" : "éco-" (grec ancien) et "dom-" (latin)). L'étymologie, trop savante, est imperceptible aujourd'hui : le vocable « économie » qui a depuis longtemps dépassé le cadre domestique, est devenue une catachrèse.
  • Écot : Payer sa part d'écot.
  • Édile : Édile municipal.
  • Emmener : Emmener avec soi.
  • En cours : Actuellement en cours. Présentement en cours.
  • Encore : Encore toujours.
  • Enfin : Enfin pour conclure. Enfin pour finir. Enfin pour terminer. (admis, à l'oral)
  • Ensuite : Puis ensuite, ensuite après.
  • Entraider (s') : S'entraider mutuellement.
  • Entrecôte : Une entrecôte à l'os.
  • Entrer : Entrer dedans.
  • Erreur : Une erreur involontaire.
  • Esclaffer (s’) : Sesclaffer de rire.
  • Étape : Une étape intermédiaire.
  • Évertuer (s’) : S’évertuer à faire des efforts.
  • Exporter : Exporter à l'étranger.
  • Extrait : Extrait tiré de.
  • Fagoté : Être mal fagoté (étymologie estompée).
  • Fétu : Un fétu de paille (étymologie oubliée).
  • Forum : Forum de discussion.
  • Garou : Un loup-garou (garou signifiant déjà homme-loup, il était bien inutile d’ajouter loup à ce terme). ref : L’étonnante histoire des noms des mammifères, Henriette Walter et Pierre Avenas (2003)
  • Géant : Un grand géant (mais la gradation existe même chez un géant).
  • Geler : Geler de froid.
  • Gîte : Le gîte et le couvert (admis, la confusion avec le couvert désignant ce qui est dressé sur la table est entérinée par l'usage).
  • Goulot, goulet : Un goulot, un goulet d'étranglement.
  • Hardes : De vieilles hardes (mais le sens premier n'avait pas la connotation péjorative de vieux effets personnels).
  • Hasard : Un hasard imprévu.
  • Hémorragie : Une hémorragie sanguine.
  • Heure : Quatorze heures de l'après-midi, vingt heures du soir.
  • Hôtesse : Mon hôtesse, elle m'a donné des fleurs. (Explication de Bernard Cerquiglini en images)
  • Illusion : Des illusions trompeuses.
  • Illustré : (Faire une liste) non illustrée sans images.
  • Importer : Importer de l'étranger.
  • Inaugurer : Inaugurer l'ouverture d'un salon.
  • Incessamment : Incessamment sous peu (dit principalement par plaisanterie).
  • Index : Un index alphabétique (l'ordre alphabétique n'est qu'implicite quand il s'agit d'un catalogue).
  • Instances : Des instances décisionnelles.
  • Isoler (s') : S'isoler tout seul (la précision "s'isoler en groupe" est toutefois parfaitement possible).
  • Joindre : Joindre ensemble.
  • Lever (se) : Se lever debout.
  • Magma : Magma en fusion.
  • Mais : Mais cependant. Mais pourtant. Mais toutefois.
  • Marcher : Marcher à pied (voir étude).
  • Maximum : Au grand maximum. Au maximum de son apogée.
  • Méandre : Des méandres sinueux.
  • Média : Un média d'information.
  • Même : Même jusqu'à.
  • Mikado : Mikado japonais.
  • Milieu : Un milieu ambiant.
  • Mirage : Un mirage trompeur.
  • Moindre : Le moindre petit détail, défaut.
  • Monopole : Avoir le monopole exclusif.
  • Monter : Monter en haut (voir étude).
  • Mutuellement : S'aider mutuellement.
  • Nager : Nager dans l'eau.
  • Nain : Un petit nain (idem que pour "grand géant"). Mais il y a des nains plus petits que d'autres...
  •  : Né natif de.
  • Nimber : Nimbé d'une auréole (tautologie). Nimbe est réservé aux personnages religieux).
  • Nœud : Faire du x nœuds à l'heure.
  • Obérer : Obérer de dettes (mais on tend à utiliser "obérer" pour signifier un handicap).
  • Ongle : Ongle incarné dans la chair
  • Opportunité : Opportunités à saisir. En bon français (car c'est désormais un anglicisme inutile), c'est une occasion qu'on a su saisir, ou, au premier sens, la faculté de saisir les occasions. (Explication de Bernard Cerquiglini en images)
  • Opposer : Opposer son veto.
  • Option : Option au choix.
  • Orage : Un orage électrique.
  • Orteils : Les orteils des pieds.
  • Orthographe : Une orthographe correcte (possible quand il s'agit de la science, mais non pour la manière dont s'écrit un mot).
  • Oubli : Un oubli involontaire (pourtant, il y a de plus en plus d'oublis volontaires!).
  • Paire : Une paire de jumelles.
  • Panacée : Une panacée universelle.
  • Paroles : Des paroles verbales.
  • Perruque : Porter une fausse perruque (pléonasme particulier, comme tous les pléonasmes contenant "faux" avec un nom qui exprime l'idée de quelque chose de faux (ex. "faux prétexte", "fausses illusions"…), risque de contresens théorique, une fausse perruque serait logiquement de vrais cheveux, mais spontanément on comprend bien qu'il s'agit d'une perruque… vraie).
  • Personne : Une personne humaine. (mais ce pléonasme peut se justifier, car en droit, une personne peut ne pas être humaine : une société anonyme, par exemple, est une "personne morale").
  • Personnellement : Moi, personnellement, je… (tic de conversation, surtout)
  • Perspectives : Des perspectives d'avenir.
  • Péter : Péter avec son cul.
  • Petit : Le moindre petit. Un petit peu.
  • Phases : Des phases successives.
  • Piétiner : Piétiner sur place.
  • Pourquoi : Pourquoi est-ce que le petit Jésus était tout nu ? (Explication de Bernard Cerquiglini en images)
  • Pouvoir  : Pouvoir peut-être. L'expression n'est pas directement tautologique : le sens de la locution "peut-être" est dans ce cas confondu par l'usage avec celui de la locution "sans doute" qui dénote alors la prudence, la réticence, etc.
  • Prédire : Prédire à l'avance.
  • Premier : Le premier en tête.
  • Prétexte : Un faux prétexte.
  • Preuve : Une preuve probante.
  • Prévenir : Prévenir d'avance.
  • Prévoir : Prévoir d'avance.
  • Priorité : La première priorité.
  • Projet : Un futur projet.
  • Pronostiquer : Pronostiquer à l'avance.
  • Puis : Puis ensuite.
  • Quelconque : Généralement quelconque.
  • Rabâcher : Rabâcher sans arrêt la même chose.
  • Rafale : Une rafale de vent (étymologie estompée).
  • Rebattre : Rebattre sans arrêt la même chose (confusion : rebattre les oreilles avec rabâcher)
  • Reculer : Reculer en arrière.
  • Redemander : Redemander de nouveau.
  • Refaire : Refaire encore (mais on peut refaire plusieurs fois quelque chose qui à chaque fois a été défait).
  • Regrouper (se) : Se regrouper ensemble.
  • Rejeter : Rejeter de nouveau (idem que pour "refaire").
  • Relayer (se) : Se relayer tour à tour, successivement.
  • Rencogner : Rencogné dans un coin.
  • Rencontrer : Rencontrer pour faire connaissance (au sens normal, une rencontre est un fait de hasard).
  • Renifler : Renifler du nez.
  • Renvoyer : Renvoyer à plus tard.
  • Répéter : Répéter plusieurs fois ; répéter la même chose. Admis à l'oral, pour encourager à faire mieux.
  • Reprise : À x reprises différentes.
  • Réserver : Réserver d'avance.
  • Résumé : Un bref résumé (plutôt contre-sens : résumé est utilisé pour compte-rendu).
  • Rétablissement : un bon rétablissement. (expression exacte : prompt rétablissement)
  • Retenir : Retenir d'avance.
  • Rétrospectif : Un "flashback" rétrospectif.
  • Réunir (se) : Se réunir ensemble.
  • Satisfaisant : Assez satisfaisant ("assez" dérive vers le sens familier de "plutôt").
  • Saupoudrer : Saupoudrer de sel (étymologie assez estompée).
  • Secousse : Une secousse sismique (pléonasme seulement étymologique, "sismique" n'est relatif qu'aux tremblements de terre en français, son sens est nettement plus spécialisé que le mot grec dont il vient).
  • Séparément : Séparément l'un de l'autre (mais on est en droit d'indiquer qui ou quoi on sépare).
  • Se suicider : étymologie estompée (issu du latin, se (sui) caedere : se tuer)
  • Seulement : Je n'ai que seulement dix centimes.
  • Shah : Shah d'Iran.
  • Solidaires : Solidaires les uns des autres.
  • Somptuaires : Des dépenses somptuaires. (Explication de Bernard Cerquiglini en images)
  • Sortir : Sortir dehors. Mais on peut sortir d'une pièce pour entrer dans une autre...
  • Statu quo : Le statu quo actuel.
  • Successif : Des étapes successives (mais "étape" peut avoir le simple sens de "lieu de repos").
  • Suites : Des suites conséquentes.
  • Suivre : Suivre derrière.
  • Surprendre : Surprendre à l'improviste.
  • Tâcher : Tâcher de faire en sorte de.
  • Téléphoner : Téléphoner à distance.
  • Télécommander : télécommander à distance, d'une manière générale, tous les éléments composés à partir du préfixe télé- (au loin).
  • Tourner : Tourner en rond (voir étude).
  • Topographie : La topographie des lieux (souvent contresens pour "géographie").
  • Tri : Le tri sélectif (attention : le tri peut être une séparation, une répartition, un classement, etc.).
  • Tube : un tube creux.
  • Truchement : Par le truchement d'un interprète.
  • Unanime, unanimité : Tous sont unanimes (mais "tous" peut désigner un groupe dont on vient de parler). À l'unanimité totale.
  • Voir : Voyons voir (plutôt dit par plaisanterie).
  • Voire : Voire même (cependant le sens premier du mot est "vraiment").
  • phénomène météo (neiger, pleuvoir, venter…) + dehors (oui, mais la chanson : Il pleut dans ma maison !)
  • petite + nom en ette (camionnette, maisonnette, etc.) : pléonasme partiel, les diminutifs ont un sens complexe qui ne se réduit pas à la taille, de plus les gradations de taille restent toujours possibles (oui, mais le plus souvent, il y aura un rajout émotionnel, affectif : un petit agneau ; un petit chaton, etc.).

Bonjour,

J'aimerais faire quelques remarques :

Tout d'abord sur altitude : Contrairement à se qui est indiqué dans la page de discussion, une haute altitude est bien un pléonasme, l'altitude désigne un haut lieu, il ne s'agit en aucun cas d'une unité de longueur (qui est le mètre pour les pays adoptant le systeme métrique) Attention également aux pléonasmes qui seraient des fautes de français par ailleurs : Cette machine marche bien est une très grosse faute de français, il s'agit d'un anthropomorphisme (une machine ne peux marcher elle n'a pas de jambes, elle fonctionne). En conséquence, je pense que ce pléonasme n'a pas sa place ici puisqu'il est basé sur une très grosse faute de français.

C'est certainement une "périssologie" (si on suit la définition de cette redondance) car l'altitude est bien une hauteur (c'est la signification même du latin altitudo) »). Si on reprend la définition du petit Robert (2002): « élévation d'un point par rapport au niveau de la mer. », ce n'est donc pas une valeur absolue ou indéfinie (les aéronautes en savent quelque chose). On dit « à petite ou grande hauteur » et on devrait dire pour éviter la friction pléonastique: petite ou grande altitude. D'accord, que "basse ou haute altitude" n'est pas très correct (même si ça se comprend).
Je suis d'accord, mais alors que vient faire une discussion sur les périssologie et les redondances dans la page de discussion : Pléonasme ? Tout ceci devrait être dans la page de discussion redondance (si il en existe une) ou périssologie.

Abolir : Il peut y avoir des abolitions partielles (lorsque abolir est à rapprocher de l'abrogation bien que ce dernier terme soit à utiliser de préférence.) (en termes juridiques par exemple) l'abolition n'est pas forcement complète.

L'abolition est un anéantissement. Vous avez le choix: il y a une trentaine de verbes qui ont le sens d'annulation.
Je suis d'accord, mais l'abolition comme l'anéantissement ne sous-entend pas qu'il s'agit d'une disparition totale et complète de la chose anéantie. Le problème vient certainement du fait que le terme anéantissement à trop souvent été utilisé à tort pour donner un coté tragique à la situation exemple: L'anéantissement de la noblesse durant la Révolution. C'est un terme couramment employé dans cette situation, mais qui ne reflète pas la vérité, tous les nobles n'ont pas été tué durant la Révolution. La grande question ici est : Que doit-on retenir ? Le strict sens étymologique du mot (dans ce cas, vous avez parfaitement raison, il s'agit d'un pléonasme) ou le sens le plus admis ? (dans ce cas, nous allons avoir de nombreuses discussions sur le sujet).

ADN extra cellulaire : Il s'agit d'une notion scientifique (cf. le site du CNRS) à rapprocher d'une autre notion : le nucléosome, il ne s'agit donc en aucun cas d'un pléonasme.

Accord: D'un commun accord. Il ne s'agit absolument pas d'un pléonasme ou d'une formule stéréotypée, un accord n'est pas forcement unanime ou décidé par l'ensemble des parties. Exemple : Le divorce; il s'agit d'un accord (les parties se mettent d'accord pour divorcer), mais il peut s'agir d'un divorce par consentement mutuel (d'un commun accord) ou divorce pour faute (il s'agit d'un accord forcé où l'une des parties prend l'avantage), l'accord ne sous entend pas l'égalité des parties. D'un commun accord signifie que les deux parties se sont mises d'accord sur les termes. Une extorsion est un accord, un accord forcé mais un accord (notion de vice de consentement etc...).

Il est dangereux de prendre des expressions courantes pour justification. Bien entendu, cette expression redondante est familière mais elle est étymologiquement incorrecte. Quand une personne ou une partie s'accorde avec une autre, l'accord est forcément commun ! On dit « tomber d'accord, être d'accord » et non « être d'un commun accord » car la redondance est trop visible. Mais à partir de cette expression, on comprend que dans la conversation ou l'écriture journalistique on préfère dire: « les deux partis, d'un commun accord, ont signé une alliance de longue durée ». Plutôt que: les deux partis, tombés d'accord, s'étant mis d'accord,... La première formule apportant plus de liant à la syntaxe (on pourrait parler d'un "bon" pléonasme, si vous avez suivi l'article jusqu'au bout). La liste, je le rappelle est une liste de redondances et non de pléonasmes (ceux-ci n'étant pas des formules forcément fautives). Le pléonasme est plus complexe qu'on le croit.
Je suis tout à fait d'accord, sur le fait qu'il s'agit d'une liste de redondance, mais dans ce cas, elle doit disparaitre de la page pléonasme pour prendre sa place dans une page de fautes de langues ou de redondances fautives. Mais je doute que wikipedia soit là pour faire la liste de l'ensemble des fautes de langues possibles.

Pour commun accord, il est vrai que cette expression donne lieu à discussion. D'un point de vue étymologique je ne peux que vous donner raison, mais la question est toujours là même, doit-on intégrer l'évolution de la langue française ?


Accumuler: Il n'y a pas de pléonasme dans accumuler les erreurs les unes après les autres. L'accumulation sous entend la notion d'agrégat, mais les unes après les autres indique simplement la façon dont cet agrégat s'est formé. Par contre il y a bien un pléonasme dans : accumulation d'un tas de choses.

On ne peut pas vous suivre sur ce terrain. On se doit de différencier l'agrégat et le cumul (les comptables vous remercieront).
Je suis d'accord, l'agrégat et le cumul n'ont rien à voir, néanmoins, je parlais de notion d'agrégat. Néanmoins dans accumuler les erreurs les unes après les autres, les unes après les autres ne fait que donner une indication sur la façon dont on a accumuler la chose. De toute façon accumuler vient de cumul qui fut détourné de son usage d'origine par le langage courant (cumuler: réunir en sa personne plusieurs choses différentes, ou occuper plusieurs places, emplois etc...), la discussion sera encore une fois de savoir quel est la base retenue pour qualifier une expression de pléonasme ou même de redondance ? l'étymologie stricte du mot ou son sens courant...


Achever: Achever complètement est à la fois et pléonasme mais difficile à classer, car en réalité difficile à appréhender dans le langage courant, en effet on dit : achever partiellement (une œuvre par exemple), achever c'est mettre un terme à quelque chose, quand bien même cette chose soit ou non terminée. Achever complétement est redondant et peut être classer comme pléonasme mais il faudrait alors expliquer qu'achever partiellement n'en est pas un (il n'y a pas redondance mais mise en nuance de la notion d'achèvement.)

Non. Mettre un terme est « terminer ». Achever est « mettre la dernière main ». Donc on "devrait" dire: laisser inachevé; abandonner avant la fin; suspendre les travaux... Mais, à la rigueur: achever partiellement (mais en parlant de la finition),et c'est pourquoi nous avons le sens de « parachever une œuvre »: ajouter le ou les détails qui auraient pu être oubliés ou que le temps aurait fait manquer.
Toujours la même question... d'un point de vue étymologique je ne peux qu'être d'accord, mais dans sons sens courant la question se pose

Ainsi : Ainsi, pour exemple n'est pas une redondance, mais une explication (il faut forcement une virgule).

Le problème de la virgule est secondaire. C'est plutôt que l'on rencontre parfois des mots comme « ainsi » qui voient leur sens principal s'atténuer (à cause des redondances ?) car « ainsi » signifie déjà "de cette façon"; « comme il a été dit, démontré; comme on peut le constater; »... (toujours en référence les dictionnaires Littré ou Robert). Et si on supprime "par exemple", "c'est pourquoi", etc. on comprend très bien malgré tout et la phrase es'en trouve allégée.
Oui, je suis assez d'accord. Néanmoins, par exemple est déjà une expression dérivée de pour exemple (qui est recommandée). Il s'agit toujours de la même question, peut-être devrions nous déjà essayer de nous mettre d'accord sur la base que nous retenons.

Apanage: Apanage exclusif n'est pas un pléonasme, l'apanage peut être in solidum. Je pense que la notion d'apanage est ici prise dans un sens imagé et non dans son sens propre (il faudrait donc préciser cette différence) car l'apanage dans son sens d'ancien régime n'est pas forcement exclusif (en général il l'est, mais pas toujours).

C'est possible. Mais l'apanage de l'Ancien régime était un bien reçu par compensation et privilège. Et c'est ce dernier sens (bien par privilège) que surtout nous l'employons. Le privilège est toujours exclusif par définition.
D'accord pour l'exclusivité mais je ne suis pas d'accord sur le sens donné à l'utilisation du mot. Apanage tel que décrit correspond à la définition suivante d'un dictionnaire : Apanage (figuré) ce qui est le propre de quelqu'un ou de quelque chose, en bien ou en mal.

Je veux bien admettre que le propre de quelqu'un lui est forcément exclusif, mais cela n'a rien à avoir avec la notion de privilège. (qui est forcément une notion bénéfique (alors que l'apanage peut être bénéfique ou non.))


Pour il y a vingt ans en arrière, il s'agit d'une faute de français (je rappel que le pléonasme est une figure de style tel que l'oxymore et n'est pas une faute de français, les fautes de français devrait donc être exclues de la page.)

Quand on dit « il y a tant d'années », on parle forcément des années passées et il est superflu d'ajouter "en arrière". Mais parfois, la redondance ne sera pas inutile (pléonasme) à cause de mots ou de verbes qui peuvent avoir des nuances de sens. Par exemple: revenir en arrière (faire demi-tour); revenir chez soi ( être de nouveau dans sa maison).
Tout à fait d'accord, mais il y a vingt ans en arrière est une faute.

Assassinat: Il est vrai qu'un assassinat est forcement prémédité, mais il s'agit d'une notion juridique ( en France on distingue l'assassinat, l'homicide volontaire et l'homicide involontaire, dans les pays de droit anglo-saxon : meurtre au 1er, deuxième et troisième degré.), le langage courant fait difficilement la différence entre un meurtre et un assassinat, il est courant de dire que quelqu'un fut assassiné au lieu de dire qu'il fut tué. Peut être faudrait il nuancer.

ce serait, à mon avis, le droit qui aurait utilisé ce sens d'assassinat à ses fins plutôt que le langage courant ait repris un sens défini par la loi.
Malheureusement c'est bien le droit qui à la primauté de ce terme (qui est typiquement français). Il faut faire un peu d'histoire du droit pour comprendre. A l'origine il n'existe qu'un terme pour désigner l'action d'ôter la vie : Tuer. Seulement jusqu'à l'époque moderne (XVIIe siècle environ pour le droit), la tuerie (dans son ancien sens), n'était pas forcement un crime, tout dépendait de la qualité de l'auteur et de la victime. Exemple : Un noble tue l'un de ses serfs, il ne s'agit pas d'un crime, mais un serfs tue un autre serfs là il s'agit d'un crime. Deux nobles entre eux hors d'un duel, il s'agissait d'un homicide.En faite la tuerie était qualifiée en qualité, c'est à dire qu'elle était qualifiée selon la qualité de la victime (aggravation pour régicide, infanticide, parricide etc.). Il n'y avait donc pas de distinction entre les différents type d'homicide, un homicide (bien que le terme n'était pas employé à l'époque) était l'action de tuer un autre être humain (lorsque la victime était qualifiée comme tel), sinon, il pouvait s'agir d'un régicide ou autre. La distinction entre tuer tout court (qui s'apparente à toute forme de vie) et tuer un être humain est apparue progressivement par anthropocentrisme. Lorsque les privilèges furent abolie et avec eux la distinction entre êtres humains, la qualification es qualité à due disparaitre au profit d'une qualification es volonté. La question est passée de : Qui à été tué à: Quel était sa volonté de tuer ? Ainsi on a fait la distinction entre l'homicide (l'action de tuer un autre être humain) l'homicide involontaire et l'homicide prémédité appelé assassinat (c'est pourquoi il n'y a pas dans le code pénal français de crime spécifique d'infanticide, l'affaire dite "des bébés congelés" est un assassinat avec la circonstance aggravante de minorité de la victime, il aurait pu s'agir de ses neveux mineurs, la qualification aurait été la même. Par contre si ses enfants étaient majeurs lors de l'assassinat, la qualification serait simplement assassinat (alors qu'au Moyen-Age elle aurait été accusée d'infanticide).). Le mot assassinat est donc apparut assez tardivement dans la langue française (il est inconnu en droit anglo-saxon, au Québec, bien que la langue soit le français, l'assassinat est inconnu, il s'agit du meurtre au 1er degré.) et fût ensuite repris dans le langage courant mais reste souvent utilisé mal à propos (en remplacement d'homicide ou d'homicide sur la personne du chef de l'État (qui peut être un homicide ou un assassinat mais qui sera systématiquement qualifié d'assassinat dans le langage courant.).

Assoir: La notion est ici ambiguë, on peut parfaitement s'asseoir sur ses mains, sur une chaise, sur un rebord. S'asseoir sur ses fesses (ou son séant) est certes superflue (s'asseoir sans autre précision sous entend que l'on a posé son postérieur sur une chaise), mais il faudrait peut être indiquer que s'asseoir sur ses mains etc. est juste.

Aujourd'hui : Au jour d'aujourd'hui est une faute de français (tout comme : Moi je)

Tout dépend de ce qu'on appelle une faute de français. Il n'y a pas de faute de syntaxe et les sens se comprend très bien. C'est une répétition d'insistance dont on est généralement conscient. On a aussi dans l'article l'explication du pléonasme "aujourd'hui".
Il s'agit d'une faute de français pour le BLED. Je suppose qu'il s'agit d'une faute, justement parce qu'il y a redondance sur un pléonasme (aujourd'hui étant effectivement déjà redondant).


Avenir : Avoir un bel avenir, je ne vois pas le pléonasme (son avenir peut être sombre...), avoir l'avenir devant soi en est, par contre, un beau :p


Autorisation : Autorisation préalable n'est pas du tout un pléonasme, l'autorisation n'est pas forcément préalable, il peut s'agir d'une autorisation à posteriori, d'une autorisation sous entendu. Autorisation préalable signifie qu'il faut avoir obtenu l'autorisation avant d'exercer le droit accordé par l'autorisation. On parlera plus facilement d'accord préalable (l'entente préalable de la sécurité sociale par exemple). Pour reprendre l'exemple de la sécu, il y a deux possibilités pour la prise en charge d'un soin : L'entente préalable (il faut avoir l'autorisation de la sécu pour effectuer le soin) ou l'autorisation a postériori (vous effectuer les soins et la sécu vous l'accorde par la suite.).

Admettons car on peut jouer sur les sens métonymiques d'un mot. Je suis d'accord pour "autorisation a posteriori" (à cause des chicanes des administrations) mais pas celle "préalable". C'est tout de même le circuit cohérent.
Dans le sens premier je suis d'accord une autorisation doit-être préalable, mais rien dans l'étymologie ou la définition du mot ne sous-entend que l'accord doit être antérieur à l'action autorisée. Le pléonasme reste en principe une figure de style consciente, c'est à dire que l'auteur l'utilise à propos. Là il s'agit d'expressions courantes, qui peuvent se rapprocher du pléonasme mais peuvent-elle être qualifiées de figure de style ? (j'ai assimilé le fait qu'il s'agit d'une liste de redondances, mais nous sommes sur la page du pléonasme, je ne me préoccuperais donc que des pléonasmes :p)


Avérer: Est synonyme de révéler, voir de l'auxiliaire être. Une chose peut s'avérer fausse ou exact (notion de révélation à posteriori).

Non. « avérer » c'est d'abord se révéler "non faux" (pour parler booléen). Il y a révélation, si on veut, mais d'un résultat dont on n'était sûr qu'il soit "vrai". Le sens dérivé de "révéler" vient d'un auteur (qui a peut-être fait un contre-sens ?) mais nous avons des verbes suffisants pour exprimer la même chose.
Oui, c'est vrai révéler est une utilisation dérivée en littérature du terme d'origine. Mais la définition que vous donnez (par ailleurs tout à fait exact) n'est plus que l'une des définitions du mot dans un dictionnaire moderne.


Averse : Faux, une averse n'est pas forcement de pluie, une averse désigne une forme de précipitation, sans qu'il s'agisse forcément de pluie, ni même d'eau, il peut s'agir d'acide, de glace, de cendre et même de farine. Le sous-entendu averse=averse de pluie n'est valable que sur Terre et à la condition que les deux interlocuteurs se soit entendus sur le sujet (ici la météo du lendemain par exemple), donc, par défaut, ne me semble pas tout à fait juste.

Je ne sais pas trop mais je n'ai qu'un sens pour averse: pluie soudaine et abondante.
Je me suis mal exprimé, en faite c'est pluie qui pose problème. La pluie n'est plus seulement une précipitation d'eau venue du ciel mais par analogie : tout ce qui tombe du ciel. Donc parler d'averse de météorite n'est pas faux (une averse abondante serait un pléonasme ou une averse soudaine (qui se rencontre souvent par ailleurs.)) bien que peu utilisé (en général on retrouve une pluie de météorite, qu'elle soit soudaine et abondante ou non.).



Bannir: Bannir définitivement n'est pas redondant, un bannissement n'a rien de définitif. Bannir signifie exclure (avec une notion péjorative), il peut s'agir d'un bannissement temporaire, partiel, définitif.

Cela peut, en effet, se contester. Quoique "bannir" est un verbe "sans appel". Sous l'Ancien régime, le bannissement (c'est un terme ancien) était perpétuel (les grâces étaient rares). Dans le droit moderne, il est généralement temporaire. Mais nous avons changé de régime.
En principe effectivement un bannissement sous-entend absence de retour du banni, mais la nouvelle définition date de plus de 200 ans, il y a bien longtemps que le bannissement n'est plus définitif (d'ailleurs, exclure à bien souvent remplacer bannir, étant plus neutre.)


Calligraphie : Une belle calligraphie. Je suis désolé mais la notion de pléonasme étymologique est totalement fausse. Étymologiquement la calligraphie est l'art de "BIEN" former les lettres. Bien et beau sont tout à fait différent, l'un est une notion qualitative, l'autre affective. Une calligraphie (par exemple de style gothique) peut tout à fait apparaitre comme laide à quelqu'un et belle à une autre. Le pléonasme est dans : "une bonne calligraphie", une calligraphie étant forcément bonne par définition.

Évidemment. Mais le but de la calligraphie est de dessiner de belles lettres ! Il faut voir cette définition en opposition à l'écriture courante, tout de même plus relâchée !
Oui, je dois l'admettre... surtout en regardant ma propre écriture manuscrite, mais: devons nous prendre la définition que nous entendons être la bonne, ou la définition du dictionnaire ?


Campus: Campus universitaire n'est pas un pléonasme (l'erreur se trouve d'ailleurs sur la page campus de wikipedia) en effet, un campus peut réunir les bâtiment d'une école ou d'une université. Le campus de polytechnique, est un campus scolaire, celui de l'université Paris X est un campus universitaire. L'université est une notion juridique bien particulière (désigne un établissement scolaire d'enseignement supérieur sous tutelle publique, réunissant plusieurs facultés pluri-disciplinaires.). Parler de campus universitaire pour le campus HEC est par exemple une faute de français (on parlera du campus HEC ou du campus scolaire).


Conjoncture: Conjoncture actuelle. Désolé mais la conjoncture est définie comme étant la situation économique générale d'un pays. Actuel apporte une notion de temps qui n'a rien de redondante.

Oui. Mais dans la formule « conjoncture actuelle » « conjoncture » est principalement utilisée comme synonyme de "circonstance présente". Ce qui, il est vrai, est avant tout un mauvais emploi.
Oui, c'est un mauvais emploi du terme. Comme pour calligraphie, prend-on la définition du dictionnaire ou son sens courant (je m'aperçois au fil de la lecture des remarques qu'il serait vraiment utile de se mettre d'accord sur cette notion).


Consensus commun: Un peu rapide je trouve... le mot consensus a deux significations, dans l'une des deux (la plus ancienne) consensus commun est un pléonasme, mais dans sa définition courante ce n'est plus le cas (consensus parfait, consensus absolu). En effet, aujourd'hui, consensus désigne une large majorité, mais pas forcément une majorité absolue. Consensus commun ne sous entend pas qu'il a été pris en commun mais qu'il est commun à tous les membres, si vous préférez, qu'il existe un consensus communément admis.

On retrouve la même question que pour l'"accord". Normalement c'est un consentement. Mais le vocable est souvent utilisé pour un accord collectif. Mais on sous-entend généralement le processus des diverses délibérations et convergences qui ont amené à ce compromis. Mais, au final, tout le monde est censé d'accord.


Consigne: Comme pour consensus, une consigne stricte n'est pas un pléonasme. Une consigne est un ordre, une instruction. Stricte sous-entend ici : Quoi doit être strictement appliquée. (On dit normalement une stricte consigne et non une consigne stricte). Stricte apporte ici une explication quant à la façon d'appliquer ou de comprendre la consigne. Pour mieux comprendre voici un exemple :

"il lui a donné une consigne qu'il n'a respectée qu'à moitié" "il lui a donné une stricte consigne qu'il n'a respectée qu'à moitié"

L'ajout de "stricte" montre ici une gravité dans la faute. Dans le 1er cas, on peut comprendre (sans autre explication) que la consigne n'était pas forcément trais précise et donc sujette à interprétation, par contre, dans le second cas, il est impossible de penser que la consigne ne fut pas précise, puisqu'elle était stricte.

Bien sûr, la définition de la consigne est qu'elle est une instruction stricte. Mais comme beaucoup de mots celui-ci a perdu de sa vigueur et la redondance n'est jamais loin. Cependant si l'adjectif est omis, le sens n'est pas remis en cause. Mais je vois effectivement une différence entre « donner une consigne » et « n'avoir pas appliqué strictement une consigne » qui sous-entend qu'il y a eu une "petite infraction".
Là est toujours le problème tant que l'on n'aura pas trouvé d'accord sur le sens que nous devons prendre (définition stricte ou sens courant), il y aura toujours discussion. (Attention tout de même la définition de consigne dans un dictionnaire est : un ordre; une instruction. Il n'y a pas la notion d'absolue dans la définition du mot, c'est le langage courant qui lui a donné cette définition.)


Construction: D'accord pour le pléonasme, mais à corriger. La construction dans son sens le plus stricte ne stipule pas qu'il s'agisse d'une construction neuve (construction: Assemblage de matériaux par des techniques appropriées). La "construction d'une maison neuve", n'est pas forcément redondant. Juridiquement ce n'en est pas un, en effet, une construction est tout aménagement d'un terrain nécessitant un permis de construire, or, un permis de construire est nécessaire pour l'aménagement d'un comble par exemple. Je pense que la confusion est faite avec le pléonasme : "Une construction neuve". Là, il y a bien un pléonasme puisqu'une construction est forcément neuve. Mais dans "la construction d'une maison neuve", l'adjectif neuf se rapporte à maison et non à construction. On dira par exemple : Il a entamé la construction de sa maison, dans le cas, où, une personne entamerais la construction d'un garage. Le pléonasme à citer devrait donc être : une construction neuve.


corriger: rien que la définition donnée pour ce pléonasme s'accorde sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un pléonasme. Il n'y a pas redondance de terme, une correction est la modification d'un erreur. La correction à posteriori, ajoute ici une notion de temps. Comme il l'a été démontré dans la citation d'origine, une correction peut-être faite sur le champ, comme à posteriori.


Je rappel qu'un pléonasme est une redondance de terme et non quelque chose qui vous paraitrait redondant.

Je rappelle aussi que cette liste n'est pas une liste de pléonasmes mais 'une liste de redondances où la périssologie est la plus fréquente.

De nouveau: Désolé, mais même en terme juridique il s'agit d'une faute de français. Le bon terme est : "à nouveau" (rejeté à nouveau) et il ne s'agit pas d'un pléonasme: "A nouveau rejeté" signifie qui à été rejeté une fois de plus. Il n'y a ici rien de redondant.


Danger: Danger potentiel, où est le pléonasme ? Il y a le danger, le danger immédiat, le danger imminent, le danger potentiel. Danger potentiel est une notion de langage courant, dérivé de la phrase :"il y a potentiellement un danger" et là il ne s'agit pas d'un pléonasme mais bien d'une nuance dans le discours. Celui qui indique l'existence potentiel d'un danger, par d'une possibilité de notion de danger. Il n'est pas sur qu'il y existe une situation susceptible d'attenter à la vie (définition du danger). Dans la définition du danger, il y a possibilité d'atteinte à la vie. Dans le danger potentiel, il y a possibilité de situation de danger, ce n'est vraiment pas la même chose. En gros dans le danger potentiel, on indique qu'il est possible qu'il y ai une situation, mais également que cette situation est potentiellement attentatoire à la vie. Un pléonasme avec danger serait : "un danger dangereux" (s'entend régulièrement) un danger étant forcément dangereux, mais le rajout d'une notion de condition ou de temps n'a rien de redondant.

Désolé mais vous donnez caution à une expression pas très nette et apparemment sorti du jargon administratif. Expliquez-moi ce qu'est "une existence potentielle" ? et celle qui ne l'est pas ? On ne va pas tout de même pas mettre l'adjectif "potentiel" à chaque fois que la chose est réelle ou en puissance ? On n'en sortirait pas. Le vocable "danger" existe depuis 7 siècles environ et aucun auteur n'a eu le besoin de dire que le danger dont il parle est bien réel ou en puissance ! Le sens de "danger" : un sentiment très fort (une appréhension très forte) d'une menace qu'on ressent mentalement quand on est en situation. On dit « être en grand danger » (il n'y a pas de petit danger !), un grave danger (il n'y a pas non plus de danger léger !) qui n'est justement pas quantifiable car il est essentiellement psychologique, émotionnel et son évaluation ne peut être qu'approximative; c'est une menace contre la sécurité et l'intégrité de sa personne ou de quelque chose qui nous est chère. On peut prévoir qu'en certaines circonstances il peut y avoir du danger mais parler de danger à 60% est du charabia. Il y a couramment confusion avec "risque", qui peut être, lui, évalué (les compagnies d'assurances le font très bien). D'ailleurs si vous remplacez "danger potentiel" par risque (voire situation à risques...) vous verrez que cela va très bien.
Pour répondre je me contenterais de donner la définition du dictionnaire :
  1. Ce qui est ordinairement suivi d’un malheur, ou qui expose à une perte, à un dommage, etc.
         Danger inévitable, inattendu.
         Danger imminent.
         S’exposer au danger.
         Se mettre en danger.
         Être en danger de mort ou de mourir.
         Courir un grand danger.
         Être hors de danger.
         Braver les dangers.
         Affronter les dangers.
         Se sauver du danger.
         Ne passez pas là, il y a du danger.
         Il y a du danger à traverser cette forêt.
         Cela n’est pas sans danger.

Un danger peut donc être léger si le dommage encourue est léger. Traverser sans regarder une piste cyclable est bien un danger qui pourtant ne vous expose pas à grand chose (si il n'y a que des vélos bien sur). Le danger peut donc être qualifié de léger.


Débuter: Désolé mais : En premier lieu pour débuter n'est pas admis à l'oral il s'agit d'une faute de français qui de plus est bien un pléonasme.

Si. Ne soyons pas trop stricts. Concernant ces redondances, il peut s'agir d'insistance et d'appel à vous écouter. Vous n'avez jamais suivi des cours de formation ou autres ?
Si bien sûr, mais une chose courante n'est pas une chose admise. On l'entend régulièrement à l'oral ce n'en est pas moins une faute (on ne doit pas répéter les mots : Encore, néanmoins etc. en début de phrase). J'ai été est courant à l'oral, il n'en s'agit pas moins de la plus grosse faute de grammaire que je connaisse, beaucoup de gens ne la remarque pas. Je ne pourrais jamais être d'accord sur le fait d'admettre un terme sur le seul critère qu'il est couramment utilisé à l'oral.

Découvrir: Je suis d'accord mais il faudrait apporter une petite nuance. On peut découvrir à nouveau (et donc par opposition découvrir pour la première fois) dans le cas où, les personnes qui font la découverte n'avait pas connaissance de leur découverte mutuelle ou si ils s'en attribue la paternité sans qu'un consensus n'existe sur la question (il s'agit principalement de découvertes scientifiques), le pléonasme découvrir pour la première fois peut donc avoir une utilité (quoi que: découvrir en premier ou le premier serait plus juste).

Destruction: Désolé mais comme pour construction, il n'y a pas de pléonasme. La destruction est le fait de démonter une construction, sans autre précision, on doit s'en tenir à cette définition. Entièrement détruit (et non détruit entièrement), ajoute une notion d'absolu dans la destruction. Par exemple :

Hiroshima fut complétement détruite par la bombe atomique. Hiroshima fut détruite par la bombe atomique.

La seconde affirmation amène immédiatement à la question : "dans quelles proportions". Alors que la première affirmation se passe d'autre question, il ne reste rien de la ville.

Différer: Désolé mais il n'y a pas besoin de date précise pour différer : différer un paiement, ne différez point d'y aller etc. Différer : Renvoyer à un autre temps. différer à une date ultérieure veut dire : différer à une date qui sera communiquée par la suite. Il n'y a pas de pléonasme. A propos, différer à une date ultérieur est un terme juridique courant. Pensez vous que la Cour de Cassation utiliserait des pléonasmes dans les "grosses" ? Les pléonasmes n'ont pas leur place en droit, il n'y en a pas dans les textes juridiques.


disperser: peut-être faudrait il indiquer que la forme exact est : jeter çà et là ou: disperser.


don : D'accord sur le fait qu'un don est forcément gratuit et qu'en conséquence : un don gratuit est un pléonasme. Néanmoins il faudrait préciser qu'un don à titre gratuit, lorsqu'il s'agit de la notion juridique n'est pas un pléonasme mais une manière juridique de distinguer un don réel et une donation déguisée ou encore une vente déguisée en donation (donation à titre onéreux).

Donc et dorénavant: Désolé mais les exemples donnés sont de très, très, très grosses fautes de grammaires.

Douche: Le pléonasme est dans douche d'eau (qu'elle soit d'eau chaude, froide, tiède, minérale ou autre) et non douche d'eau froide (qui est un pléonasme à cause de douche mais pas de froid), il faudrait donc retirer le mot froid ou mettre : douche d'eau (froide, chaude etc.)

Durer: Durer longtemps... euhhhh sans vouloir jouer les mauvaises langues, il me semble que la citation indique que la locution est correcte non ? Sinon un bon exemple de pléonasme : "durer en longueur", si cela dure c'est forcément en longueur... (lorsque longueur est pris dans un sens imagé).

Encore: encore toujours est une faute de français par contre Encore et toujours existe mais n'est pas un pléonasme (notion de répétition et notion d'infinie): Encore et toujours: Qui se répète à l'infini.

Enfin: Désolé mais enfin pour conclure, enfin pour finir sont des fautes de français (je remarque qu'un grand nombre de fautes de français sont ici prises pour des pléonasmes), on dit : Enfin, en conclusion : enfin (nous arrivons à la fin après un long exposé), en conclusion (indique que la suite sera une conclusion) est la seule forme admise (à l'oral, à l'écrit l'on utilisera un langage plus soutenue).

Entrecôte: Dis-moi, cela fait longtemps que tu n'as pas du en manger, car une entrecôte désigne un morceau de viande prélevé entre deux côtes. Une entrecôtes à l'os désigne un morceau de viande prélevé entre deux côtes auquel on a pris soin de laisser l'os attaché. Il n'y a pas de pléonasme.

Erreur: Erreur involontaire n'est pas un pléonasme. Il y a des erreurs volontaires, la notion est d'ailleurs très importante. Une personne oublie d'activer un système de sécurité, un décès s'en suit, il s'agit d'une erreur involontaire et donc un accident. Une personne sait qu'elle devrait activer activer un système de sécurité mais ne le fait pas pour rentrer chez elle, il s'agit d'une erreur volontaire et d'un homicide par négligence. Une fausse erreur est par contre un pléonasme (pour désigner une erreur qui n'apparaitrait pas comme tel à l'origine on peut utiliser le terme: Une vraie fausse erreur).

Loup-garou: Il s'agit d'un terme d'argot, en principe l'on dira : un lycanthrope (de homme et loup en grec), néanmoins le terme étant particulièrement courant le pléonasme semble avoir toute sa place ici.

Gîte: Le gîte et le couvert est bien un pléonasme et le couvert ne désigne pas les instruments servant au repas. En effet, les couverts désigne les instruments du repas (il y en a forcément plus d'un dans son acceptation la plus large) on dira mettre le couvert. Mais si l'on parle du couvert dans le sens : le couvert il s'agit forcément de l'abri. D'ailleurs, l'expression est bien plus ancienne que l'utilisation du terme couvert pour désigner l'assiette et les couverts. Il s'agit bien d'un pléonasme.

Heure: l'exemple n'est pas un pléonasme, en tous les cas, pas comme expliqué. Du soir ou du matin lorsque l'on utilise l'heure sur 24 heures est effectivement un pléonasme (en plus d'être particulièrement horrible à la prononciation.), mais c'est du soir et du matin qui deviennent des pléonasmes.

Hotesse: Mon hotesse elle m'a donné des fleurs est une faute de grammaire, la forme du pléonasme est : Mon hôtesse m'a donnée des fleurs. Et beaucoup plus simplement mon hôtesse (la notion d'hôte rend superflue le "mon")

Instances: Désolé mais là il s'agit encore une fois d'une faute de français. L'instance n'est pas un collège de personnes comme le pléonasme le sugére, mais :

soit une sollicitation pressante soit une action juridique (Tribunal de Grande Instance, signifie : tribunal qui s'occupe des grandes demandes.), on dira une instance pendante au fond pour parler d'une affaire qui n'a pas encore été jugée au fond.

L'utilisation d'instance dans le sens: passer devant telle ou telle juridiction ou tel ou tel collège de personnes est faux.

Par contre le pléonasme répandu d'instance judiciaire peut être utilisé comme exemple.

Moindre: Moindre petit détail est juste mais attention, le pléonasme est entre moindre et petit, il faudrait mettre détail entre parenthèses.

opposer: Opposer son véto est une faute d'orthographe devenue courante, c'est en réalité apposer son véto (dans la Rome antique, les magistrat apposait un sceau de véto sur les documents auquel ils s'opposaient). Le pléonasme est effectivement flagrant, mais il serait utile de rappeler qu'il s'agit d'une faute d'orthographe.

Orage: Orage électrique est une notion scientifique en opposition à la notion d'orage et doit être rapproché de l'orage sec. Le vrai pléonasme serait : un éclair électrique (s'entend régulièrement, sous la forme : il a été frappé par un éclair d'électricité)

Personne: OK pour le pléonasme mais je ne suis pas d'accord pour la notion juridique. Tu confonds deux choses: La personne physique (qui est forcément humaine) et la personne morale (l'entreprise). Les animaux ne sont pas des personnes mais des objets mobiliers (en droit). La notion de personne en droit se réfère à la notion de capacité juridique et donc d'intelligence (forcément humaine pour une science humaine). Même la découverte de petits hommes verts ne changerais rien, ils seraient alors des personnes physiques bien que non-humaines du moment où la société leur reconnaitra une capacité juridique. Peut-être confonds tu avec : les atteintes à la vie humaine (la vie n'est pas forcément humaine, le droit fait la différence). La personne humaine est donc un pléonasme.

Probant: Attention, une preuve probante est un pléonasme et n'en est pas un à la fois. Probant désigne certes une preuve, mais également quelque chose de convaincant. En droit, une preuve (une chose admis comme preuve pour être plus juste) n'est pas forcément convaincante.

Refaire: Ok pour le pléonasme mais la bonne forme (si l'on refait quelque chose plusieurs fois) est : refait à nouveau.


Rencontrer pour faire connaissance: On dit au sens littéral ou au sens classique mais en aucun cas au sens normal. Ensuite rencontrer pour n'est pas correct, on dit : Rencontrer afin de (dans ton exemple, rencontrer afin de faire ou de lier connaissance), ensuite, rencontrer afin de lier connaissance n'est pas un pléonasme, on peut rencontrer une personne pour la première fois (on fait donc connaissance) ou une personne qu'on connait déjà. Le pléonasme: Une rencontre au hasard. (Une rencontre hasardeuse est correct, car il s'agit de la finalité de la rencontre qui est un hasard et non la rencontre elle-même).

Renvoyer à plus tard: Ne se dit pas, on dit : Remettre à plus tard et renvoyer aux calendes grecques, il ne s'agit pas de pléonasme.

Shah: Désolé mais il y aussi les Shah de Perse, la distinction est importante. Il n'y a pas de pléonasme.

je ne sais pas si il est très judicieux d'utiliser comme exemple des pléonasmes issus de fautes d'orthographes, de grammaire ou d'usage de langue à l'oral...

Un pléonasme n'a rien de péjoratif, il s'agit d'une figure de style tout à fait respectable construite sur la base d'une redondance d'un terme.

Exemple: De la prose qui n'est pas en vers (forcément !), un verre en verre (quoi qu'aujourd'hui correct avec l'apparition du plastique), un pléonasme redondant (c'est le cas de le dire !) etc...

Il faudrait aussi distinguer les figures de style et les fautes de langues construites sur un pléonasme.

De plus il serait bien d'expliquer le pléonasme exemple : Un empereur padishah est un pléonasme car un padishah désigne forcément un empereur de Perse. Il y a de nombreux exemple : Un général romain victorieux acclamé imperator par la foule de Rome, l'imperator désigne forcément un général victorieux de la Rome antique etc.

--Triaxyum (d) 2 août 2009 à 22:55 (CEST)[répondre]

ADN intracellulaire On devrait donner une expression sans donner son contexte . Il peut très bien y avoir de l'ADN intracellulaire et de l'ADN extracellulaire, quand on fait des analyses dans lesquelles il y a eu une lyse cellulaire, par exemple: http://www.espaces-naturels.info/etude-adn-pour-inventorier-biodiversite-sol Je n'ai jamais entendu parler quelqu'un "d'ADN intracellulaire" pour désigner l'ADN mitochondiral ou (intra)nucléaire, au pire c'est un lapsus s'il est utilisé dans ce sens.

La plupart sont des pléonasmes évidents (allumer la lumière, collaborer ensemble, etc), mais certains exemples d'expression, sont à la limite du pléonasme. L'ajout renforce le sens, mais aussi le modifie légèrement, le précise. Par exemple "accumuler les erreurs les unes après les autres". Est une tournure lourde, on dira facilement qu'elle est pléonastique à cause de sa lourdeur, et du caractère non essentiel de la précision (jugement subjectif tout de même). Si je dis "Elle accumule les erreurs", on comprend très bien, si je dis "les unes après les autres", il y a une idée de durée, une bourde qui dure dans le temps. En un instant, elle accumule les erreurs" peut être court et ponctuel, et "Dans son travail, elle accumule les erreurs les unes derrières les autres" donne l'idée d'une grosse pile d'erreur, sur une grande durée. L'expression est plus imagée et plus précise.

La proposition juste en-dessus "différencier les fautes et les figures de style" semble une nécessité.

Liste des "Redondances usuelles" précédemment présentes dans l'article.[modifier le code]

Je déplore la modification de l'article ayant impliqué l'abscence de la "grande" liste des pléonasmes/redondances usuelles (voir plus haut dans ce fil de discussion).

Elle est fort intéressante et pratique, et sans mention explicite de fautivité ou non, elle reste neutre et utile. Que ces expressions soient considérées par un bon nombre de personnes compétentes comme pléonasmes ou rendandances, est un fait (étymologie, sémantique, logique...). Quant à la discussion autour de leur valeur de redondance ou non est futile lorsque ces expressions sont exposées de façon neutre. Je trouve d'ailleurs le choix de l'intitulé "Redondances usuelles" fort judicieux car neutre (contrairement à "redandances fautives" qui là prêterait effectivement à discussion.)

Quant à la "petite" nouvelle liste, "voire même" a évidemment sa place mais la longue remarque associée entre parenthèses est très maladroite voire insensée, surtout que l'on sent de suite que la personne qui a écrit cela n'a semble-t-il pas pris la peine de vérifier la définition de "voire" dans un dictionnaire avec la simple définition "ou bien".

Redondance n'est pas un pléonasme[modifier le code]

"Les grammairiens belges Maurice Grevisse et André Goosse estiment que pléonasme et redondance sont presque synonymes"

Alors il faudrait au minimum expliquer la différence en une ou deux phrases dans l'article. Là, ça n'aide absolument pas à comprendre.

Un pléonasme n'est pas forcément une figure de style[modifier le code]

D'après le CNRTL, un pléonasme peut être vicieux. Toujours d'après le CNRTL, périssologie et pléonasme sont synonymes. On dirait donc que la distinction faite par Wikipédia entre pléonasme et périssologie est incorrecte. Marvoir (discuter) 27 juin 2019 à 22:25 (CEST)[répondre]