Discussion:La Bataille d'Alger

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Vocabulaire neutre[modifier le code]

Le terme troupe me semblait plus neutre que terroriste pour désigné les membres du FN, qu'en pensez-vous ? TBTB 5 sep 2004 à 10:18 (CEST)

Le terme troupe n'est pas du tout adéquat, car il ne s'agissait pas d'une armée. Pour la neutralité du terme terrorisme, voir l'article. archeos
non des gens qui posent des bombes, torturent civils et soldats sont des terroristes. Madame Grinderche 9 avril 2007 à 21:34 (CEST)[répondre]
y compris l'armée française alors ?--Aquadarius
y compris ta soeur. Madame Grinderche (d) 28 mars 2010 à 15:47 (CEST)[répondre]
Y compris également, les résistants Français, durant l'occupation allemande alors ? PHIL34 (d) 26 février 2012 à 16:18 (CET)[répondre]

bon c'est pas tout ça mais...[modifier le code]

il faudrait peut-être dire que Gillo Pontecorvo était communiste non? ça serait plus honnête plutôt que de prétendre une fausse neutralité.

"Avec le recul, le film est reconnu constituer un témoignage équilibré d'une tranche d'histoire particulièrement féroce, voire sauvage, et douloureuse pour toutes les parties en présence." bin voyons, on croirait rêver ici..!

lu dans l'humanité, journal neutre: "Yacef Saadi, qui avait été l’un des chefs de la résistance algérienne et le chef politique du FNL pour la région d’Alger, tiendra son propre rôle", [1] Yacef Saadi producteur et acteur demande à un journaliste communiste italien de l'aider à faire un film... "Avec le recul, le film est reconnu constituer un témoignage équilibré"


Madame Grinderche 9 avril 2007 à 21:34 (CEST)[répondre]

Critique sur l'objectivité du film: je ne suis pas d'accord avec les critiques. Lapointe est bien montré comme un ex délinquant et proxénète (scène où il exécute son ami et "frère" Hacène souteneur de bordels de la casbah) qui a connu la prison. Pour le côté romantique, demandez à Massu: Lapointe a préféré la mort que de se rendre, Massu n'a jamais caché l'estime qu'il avait pour le courage de ses ennemis. Cela a su forcer le respect de Massu (qui n'a pas caché non plus son respect pour d'autres ennemis morts pour leur cause). Massu lui-même n'est pas présenté comme un monstre ou jugé comme tel: il est présenté comme un soldat qui a une mission difficile et qui doit user de moyens exceptionnels pour faire parler les prisonniers (il fallait les faire parler en moins de 24h pour pouvoir remonter le réseau). Son passé de résistant est clairement mentionné. Les soldats français ne sont pas présentés comme de vulgaires nazis de série B: après avoir infligé les sévices au donneur de Lapointe, ils lui offrent du café, et le rhabillent, et ont des mots corrects. Les assassinats extrajudiciaires ne sont pas montrés, tout juste est évoqué la pendaison maquillée en suicide de Ben Mhidi (reconnu par Aussaresses des années après). La chronologie des attentats montre bien la montée de la violence: tout d'abord exercée contre les forces de l'ordre (assassinat de gendarmes et de policiers parfaitement innofensifs). On voit clairement que les policiers ne sont pas spécialement hostiles et c'est clairement du terrorisme. Seul bémol: les premières attaques contre des civils (attentat du milk bar...) selon le montage apparaissent après que l'OAS ait plastiqué des habitations arabes... N'étant pas un expert de la chronologie de la bataille d'Alger je ne peux m'exprimer sur ce fait... Mais c'est la seule fois où la question de l'objectivité dans le film se pose selon moi (qui a commencé à s'en prendre aux civils?). Autre détail qui plaide pour l'objectivité du film, il est rappellé que tous les journaux y compris l'Humanité (journal communiste, comme Pontecorvo parait-il) a exigé le nettoyage d'Alger de ses terroristes par la manière forte. La question de la torture n'est pas tranchée dans le film: on voit des algériens se fairent torturer après des rafles, conforémement aux témoignages et photos d'époques (y compris des témoignages de soldats français). On voit aussi que cette stratégie a marché: le réseau d'Alger a bien été démantelé. De ce côté, le film présente bien les choses comme une victoire militaire, mais une défaite politique (à cause de la mauvaise publicité faite à la France du fait de l'usage de la torture) ce qui est juste. En conséquence, je modifie le passage mettant en doute l'objectivité du film.


Encore à propos de l'objectivite[modifier le code]

Bonjour. Pour répondre à la question évoquée par le "petit bémol". Je rappelle que la scène fait référence à l'attentat commis à la rue de Thèbes en 1956, et qui est décrit par ce passage de l'article "La bataille d'Alger" (tout simplement)

"Avec des membres de l'Union française nord-africaine, créée par Robert Martel, Achiary monte l'attentat de la rue de Thèbes, dans la Casbah d'Alger, dans la nuit du 10 août 1956, qui fait 16 morts et 57 blessés, et marque un tournant dans la guerre d'Algérie"

Je modifie l'article en conséquence pour supprimer ce passage.--Aquadarius

propagande FLN objective[modifier le code]

foutage de gueule, un fellagha et un communiste ne peuvent pas faire un film objectif ce netait pas leur but, leur but etait la propagande et obtenir repentance. Madame Grinderche (d) 28 mars 2010 à 15:47 (CEST)[répondre]

étonnant que ce saint yacef saadi lui qui disait vouloir montrer ce qui s'est passé en algérie n'ait pas produit un film sur le massacre des harkis à l'indépendance hein? ou bien sur le massacre de mélouza? ou sur le massacre d'oran contre les europeens le 5 juillet 1962? tournez-le comme vous le voudrez ce film n'est pas objectif, un film de propagande reste un film de propagande. Madame Grinderche (d) 28 mars 2010 à 16:03 (CEST)[répondre]
Ce n'est pas parce que le réalisateur n'a pas réalisé les films que vous voulez que le film est partial par nature. Et puis le rôle de Wikipédia n'est pas de juger de qui est capable de sortir un film objectif ou pas, le fait est que ce métrage montre clairement l'ambiguïté qui régnait à cette époque au lieu de se contenter de produire une propagande manichéenne anticolonialiste. Je supprime donc votre passage dans l'article qui est loin d'être encyclopédique. Aquadarius 5 mai 2010 13:00 CEST
je suis daccord sur le fait que l'objectivité laisse à désirer, c'est plutôt flagrant au début du film, les français sont tous présentés comme l'archetype de la bourgeoisie coloniale ou de la brutalité policière, ce qui n'était pas le cas de la quasi totalité des 800 000 pieds noirs rapatriés d'afrique, la plupart étaient des paysans. De plus la chronologie dans l'échelle de la violence n'est pas vraiment respectée avec l'attentat de la rue de Thèbes qui date de 1956 alors que les premiers actes de terrorisme (attentats contre les civils) datent de 1954 avec l'émergence du FLN. Heuresement le film se rattrape par la suite et son ton subjectif s'efface.

oeuvre de propagande[modifier le code]

Ce film présente plusieurs caractéristiques d'une oeuvre de propagande. Premièrement, la chronologie n'est pas respecté puisque l'attentat de la rue de Thèbes est postérieur aux premiers actes de terrorisme commis par le FLN comme noté précédemment. Il s'ensuit que dans le film, l'attentat de la rue de Thèbes semble justifier les attentats faits par le FLN dans les cafés contre les civils. Suite à l'attentat de la rue de Thèbes, il y a une longue séquence filmant les morts avec une musique triste en fond sonore. La même musique triste est présente lorsque l'on voit les victimes des attentats commis par le FLN, mais la séquence est beaucoup plus courte.

Il y a une longue séquence où des Algériens sont torturés (certains plans montrent des militaires avec un visage plutôt réjoui au passage). La scène qui suit présente deux combattants Algériens qui ouvrent le feu sur des civils. De nouveau, le film essaie de justifier la violence du FLN.

Une autre scène présente une foule hystérique qui essaie de lyncher un enfant algérien suite aux attentats (il est sauvé par des policiers).

Enfin, la scène où Ali La Pointe meurt est précédée par une longue séquence de foule en pleurs et qui prie, avec une musique triste en fond. Il y a évidemment une connotation émotionnelle que le film veut faire passer.

Même s'il faut reconnaître que le personnage du Colonel Mathieu est présenté sous un jour neutre et que le film rappelle l'ambiguité de la presse à l'époque, cette oeuvre n'est pas neutre du tout à mes yeux et cherche à présenter le FLN sous un jour favorable.

Le colonel Mathieu[modifier le code]

Jean Martin l'acteur principal du film, a joué le rôle du colonel Philippe Mathieu (le nom fictif du colonel Bigeard), le personnage clef de la bataille d'Alger et pas ce lui du général Massu, j'ai rectifié l'erreur.

--Saber68 17 septembre 2011 à 00:18 (CEST)