Discussion:Fission nucléaire

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séparation d'un atome en plusieurs ? on casse l'atome, mais on n'en crée pas d'autres, non ? m'enfin, j'y connais rien :-( Alvaro 12 jul 2003 à 00:29 (CEST)

Si, c'est exact : un casse un gros (uranium par exemple) et on obteint deux ou plusieurs autres atomes plus petit. La somme des masses des petits atomes obtenu est légèrement plus petite que la masse de l'atome d'origine, la différence est convertie en énergie (E=mc2).
Efectivement, un peu court comme article. -- Looxix 12 jul 2003 à 00:37 (CEST)
d'ac merci. effectivement, ton intervention a réveillé qq souvenirs en mmoi. ;D Alvaro 12 jul 2003 à 00:42 (CEST)


C'est plus long, mais est-ce suffisant, et est-ce bien tout cours? laurent 27 déc 2003 à 19:37 (CET)

Noyaux légers fissiles[modifier le code]

Je ne suis pas certain que l'iode soit un bon exemple. Quelqu'un peut-il vérifier et en a-t-il un plus approprié ? (n'importe quel isotope instable ayant moins de neutrons que de protons fera l'affaire). Maaarci ! François-Dominique 27 jul 2004 à 15:55 (CEST)

Pour moi les seuls noyaux que l'on appelle couramment fissile sont l'uranium 233, l'uranium 235 et le plutonium 239. On entend par là fissile dans un flux de neutrons thermiques. La fissibilité dépend du type de flux que l'on envoie. Il y a aussi des noyaux qui fissionnent spontanément (Cf 252) et des noyaux qui fissionnent avec d'autres flux comme l'U238 avec des neutrons de 2 MeV (l'énergie des neutrons thermiques est en moyenne 0.025 eV). L'iode peut fissionner si on lui envoie des protons de 2 GeV par exemple. Je vais essayer de déméler tout ça dès que j'ai un moment.

ml 3 sep 2004 à 16:31 (CEST)

Bonjour , Est-ce que tous les noyaux peuvent fissionner ? Comme le plomb est issu de la désintégration de l'uranium , ne pourrait-il pas lui aussi être fissile ? Comment sont générer les premiers neutrons libres qui amorçent la fission ? Hervé

Comme je l'ai dit tout dépend de la définition de fissioner. Si on consudère que cela signifier se casser en deux morceaux ou plus de masse presque équivalente alors oui tout les atomes peuvent fissioner, si les particules que l'on envoye on suffisament d'énergie. Pour amorcer la fission il y a deux méthodes. Dans un réacteur on utilise une source de neutron, des noyaux qui émettent naturellement des neutrons. Dans une bombe on place une charge explosiqve qui doit faire fissioner quelques atomes.

ml

Le seul noyau atomique qui ne peut pas fissionner est celui de l'hydrogène, constitué d'un proton. Dès l'instant qu'un noyau est composé d'au moins 2 nucléons, il peut fissionner.
Cependant, la fission d'atomes d'éléments plus légers que le fer nécessite un apport plus ou moins important d'énergie.
La fission d'éléments plus lourds dégage en général de l'énergie, mais seuls certains isotopes particuliers peuvent donner lieu à des fissions en chaîne. Gemme 16 septembre 2005 à 13:27 (CEST)[répondre]
Pff... Moi j'y comprends rien... Dans l'article, il est marqué que l'atome fissile doit avoir

un numéro atomique supérieur à 89. Ce n'est pas donné à tous les atomes, que je sache? Utilisateur:ggaarrggll

Fission induite[modifier le code]

Elle peut également être provoquée par la collision d'un neutron à haute vélocité et d'un noyau atomique de matière fissile. On parle alors de fission nucléaire induite. On dit "à haute vélocité" mais pourtant à ce qu'on lit dans la version anglaise il faut des neutrons lents...aurait-il lieu d'apporter une précision au sujet de la vitesse requise?

Toute fission provoquée par une particule est dite induite. Cela n'a rien à voir avec l'énergie de la particule.
L'article indique que les neutrons doivent être lents dans le cas cité en exemple de l'uranium 235, en raison des propriétés particulières de son noyau fissile (la fission induite est beaucoup moins probable avec des neutrons rapides - cf. section efficace). Les propriétés de chaque noyau fissile sont différentes.
Enfin, la vitesse des neutrons s'exprime habituellement par leur énergie exprimée en électron-volts (multiples et sous-multiples). Gemme 4 septembre 2005 à 20:03 (CEST)[répondre]

Moi je ne connais rien (et ne comprends rien) à la fission nucléaire; en arrivant sur la page et voyant le gif animé intitulé "la fission nucléaire", je me suis dit: "un petit dessin vaut mieux qu'un grand discours; je vais tout de suite comprendre de quoi il retourne!!!" Mais, en somme, cette animation de notre collègue d'Outre-Rhin ne m'a absolument rien apporté. Un petit rond bleu qui vient percuter un grand rond rouge? Me voilà bien avancé! Enfin... La suite de l'animation est sans doute fidèle à la réalité, mais j'aimerais quand même savoir: C'EST QUOI LE TRUC ROUGE ET C'EST QUOI LE TRUC BLEU? Utilisateur:ggaarrggll

Re: le truc rouge c'est le fameux noyau fissile, le truc bleu, c'est le neutron. C'est ici un cas de fission induite car la fission est provoquée par l'intermédiaire d'un agent extérieur, le neutron (appelé alors neutron incident). Comme tu peut t'en apercevoir le neutron est absorbé par le noyau. Ce noyau, instable, va se contracter puis se dilater, pui se recontracter et ainsi de suite et de manière toujours plus ample, jusqu'à ce que l'énergie de liaison entre nucléons ne soit plus suffisante pour assurer la cohérence du noyau. Il explose alors et se divise en plusieurs parties : ici deux noyaux plus légers (que le noyau fissile initial), les deux fragments en rouge et 3 neutrons, toujours les trucs bleus... Il ya fission nucléaire Utilisateur:Snif

Re: Bien vue ggaarrggll, l'animation n'est pas explicite, elle est même clairement fausse car elle ne montre pas du tout le phénomène décrit par Snif : Le neutron (point bleu) est absorbé dans un premier temps par le noyau (rond rouge). Celui-ci est excité et, au bout d'un certain temps, il fissionne en libérant quelque neutrons et de l'énergie (rayonnement gamma). L'animation pêche car : elle ne montre pas l'absorption, elle ne montre pas l'énergie libérée, elle ne montre pas non plus la différence de vitesse entre neutron incident et neutron émis dans le cadre de la fission d'uranium 235 (la plus courante). Finalement, le schéma inanimé présenté un peu plus bas dans l'article est plus instructif que l'animation du haut. Je suggère la suppression de l'animation qui n'apporte effectivement rien, sauf une fausse idée de la réalité. Cxielarko (d) 26 août 2008 à 12:04 (CEST)[répondre]

Re: bizarre, je ne vois pas l'animation de la figure. Pire, en entrant sur cette page, j'ai eu, le temps avant de comprendre, le choc d'y voir le drapeau japonais et je trouve cela du plus mauvais goût ! --Éric Lewin (d) 26 septembre 2010 à 15:12 (CEST)[répondre]

Demande déposée directement à l'auteur à l'instant. --Éric Lewin (d) 26 septembre 2010 à 16:04 (CEST)[répondre]

Re: L'animation montre le neutron séparé l'atome en deux sans passer par le partie absorption. Et ca donne l'idée que le neutron sépare l'atome en deux car on peux voir l'atome se séparé a l'endroit ou le neutron frappe. Mais la réaliter est que le neutron frapper l'atome, se fait absorber puis l'atome se sépare ce quii n'est certainnement pas l'idée donner par l'animation. Le petit graphique plus bas donne un bien meilleur idée de la chose. PS: J'ignore comment modifier une discussion. Si vous saver comment ole faire, ajouter ce qui est néccessair s'il vous plait :).

Je trouve l'animation super. J'ai eu la même expérience que ggaarrggll : animation rigolotte mais incompréhensible. Je me suis permets d'ajouter une description à l'animation. Bonne journée à tout le monde.Fschwarzentruber (discuter) 6 juillet 2023 à 09:44 (CEST)[répondre]

Fission de l'uranium 236 ![modifier le code]

Techniquement parlant, l'uranium 235 ne fissionne pas ; c'est l'uranium 236 qui fissionne naturellement (235U + 1n --> 236U)

Réaction en chaîne[modifier le code]

Quand est-ce que la réaction s'arrête-t-elle? Ou continue-t-elle à l'infini? 70.52.14.88 12 octobre 2007 à 02:48 (CEST)[répondre]

Re: La réaction se poursuit tant qu'il y a des neutrons ET tant qu'il y a des noyaux à casser ET tant que les neutrons arrivent à rencontrer les noyaux. Si ces trois conditions sont remplies, il n'y a pas de raison que la réaction s'arrête et, au contraire, elle peut avoir tendance à s'emballer ce qui peut faire BOUM ! Cxielarko (d) 26 août 2008 à 12:07 (CEST)[répondre]

Répartition des masses des produits de fission[modifier le code]

Proposé par : Pamputt 6 décembre 2010 à 17:23 (CET)[répondre]

Raisons de la demande de vérification[modifier le code]

Bonjour cette section telle qu'elle est présentée actuellement est fausse. Elle laisse supposée que les fissions symétriques ou tertiaires sont des phénomènes très rares. Or une fission symétrique dépend uniquement de l'énergie d'excitation du noyau fissionnant. Pour le cas de la fission tertiaire, c'est en effet un phénomène plus rare mais il me semble qu'elle dépend du noyau fissionnant et peut-être de l'énergie d'excitation (les infos sur la fission tertiaires sont à vérifier car je dis ça de mémoire).

Je supprime le bandeau car la version actuelle est tout à fait correcte, j'ai rajouté une référence pour confirmer FuReX (d) 16 avril 2011 à 13:14 (CEST)[répondre]

Discussions et commentaires[modifier le code]

Toutes les discussions vont ci-dessous.

arrêter une réaction de fission.[modifier le code]

Si j'ai bien compris, en dessous d'une certaine "masse critique" la réaction ne peut pas continuer. Pourquoi, alors ne pas faire exploser les barres de combustible pour obtenir beaucoup de masses non "critiques" et arrêter la réaction en cas d'emballement par défaut de refroidissement par exemple? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Dominique Guérin (discuter), le 16 janvier 2020 à 16:33‎.

Bonjour Dominique Guérin Émoticône. La question serait plutôt pour l'Oracle, mais je vais essayer d'y répondre. Les barres de combustible sont dans un espace confiné, donc les morceaux résultant d'une explosion resteraient proches les uns des autres, et pourraient donc profiter des neutrons émis par leurs voisins, la réaction en chaîne ne s'arrêterait pas. Je ne sais plus ce que vaut la masse critique pour l'uranium enrichi qu'on utilise, mais elle n'est peut-être pas énorme : le réacteur nucléaire d'un sous-marin ne doit pas être très gros. — Ariel (discuter) 16 janvier 2020 à 17:08 (CET)[répondre]
Bonjour Émoticône la masse critique pour l'uranium 235 est 37 kg mais cette masse dépend des configurations. Dans les REP ou les REB actuels on n'est critiques qu'en présence d'eau à cause de l'uranium 238. Lorsque le coeur fond, il n'y a plus de configurations critiques possibles.
Il y a plusieurs criticité possibles dans un réacteur nucléaire mais les réacteurs actuels sont conçus pour ne pas atteindre la criticité prompte. Ca a été atteint à Tchernobyl d'où la cinétique accidentelle rapide. A Fukushima, on n'a jamais atteint la criticité après la chute des barres, la fusion vient de la puissance résiduelle. Cdt. --Ptitmouk (discuter) 17 janvier 2020 à 09:38 (CET)[répondre]

Circuit de secours de refroidissement et comment se "débarrasser" d'un cœur de centrale nucléaire en fusion.[modifier le code]

En terme de sûreté de fonctionnement, on doit tout envisager et d'autant plus quand ça s'est déjà produit. Si problème de refroidissement, circuit de secours. Si problème de circuit de secours, fusion du cœur: three miles island, tchernobile, fukuchima. Partant du principe que ça peu arriver, je propose que les futurs cœurs soient positionnés au dessus d'un puits d'une profondeur suffisante pour qu'en cas de fusion, leurs fixations fondent y compris s'il n'y a plus aucun personnel ou système opérationnel et que le cœur chute au fond du puits se recouvrant automatiquement (par la seule gravité) de plusieurs dizaines mètres de sable? Ne serait-ce pas "moins pire" que ce qui s'est déjà produit? Je propose également une alimentation des circuits de secours par gravité avec un réservoir suffisamment éloigné pour pouvoir y déverser de l'eau en restant loin des problèmes (cas d'un incendie massif par exemple suite à un méthanier piraté venu s'écraser dans le chenal d'une centrale en bord de mer. Car dans ce cas, il n'y aurait plus rien (matériel et personnel) d'opérationnel dans la centrale. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Dominique Guérin (discuter).

Bonjour Émoticône plusieurs éléments :
  • cette page n'est pas un forum de discussion, cette page est faite pour s'accorder sur les éléments à ajouter ou modifier dans l'article. Vous pouvez à la rigueur poser des questions à l'Oracle mais sans excès ;
  • les systèmes passifs sont présents depuis longtemps sur les réacteurs nucléaires, vous pouvez lire le livre de Serge Marguet ici notamment. Il est à savoir qu'à Fukushima il y avait bien un système passif (un condenseur de secours ou isolation condenser) mais il a mal fonctionné. Le réacteur passif REP de référence actuellement est l'AP1000 ;
  • pour les accidents avec fusion du coeur, le problème est le percement du radier : il faut maintenir le coeur dans une zone fermée pour éviter de relâcher des produits de fission dans l'environnement. Cela vaut pour l'atmosphère, il y a l'enceinte de confinement qui est sensée résister, et pour le sous-sol, le radier doit résister au coeur fondu. Il y a 2 types de stratégie de gestion du coeur fondu : la rétention en cuve (IVR) et la rétention hors cuve (EVR) qui ont chacune leur lot d'inconvénients. Sur l'EPR, le coeur fondu est amené dans une zone dédiée sous la cuve pour un étalement et une stabilisation.
Cdt. --Ptitmouk (discuter) 17 janvier 2020 à 09:31 (CET)[répondre]