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Frontière(s) et Pouvoir(s) local (locaux) en 1320[modifier le code]
Bonjour à toutes et tous, J'ai une question à propos de la protection du Consulat par le Royaume de France et de l'archevêque par le Saint-Empire : le Consulat se trouve en Presqu'île (Saint-Nizier) et l'archevêché côté ouest de la Saône, donc chacun se trouvant sur le "domaine" de l'autre ! ... comment pouvaient-ils être protégés ??? ... Et, à propos de la Saône, était-elle la frontière avant et après le 21 juin 1320 ? Merci ! ...
YannickVF569 : Sous réserve que je ne suis pas du tout un historien professionnel, il me semble qu'il faut bien comprendre qu'à cette époque, la situation de Lyon est surtout celle d'une cité unique à cheval sur une frontière très ... très éloignée des centres de pouvoir capétien comme impérial. L'indépendance de fait des pouvoirs locaux est immense et cette frontière est toute théorique pour les Lyonnais au quotidien. La seule trace de soumission a un pouvoir ou un autre, concrètement, tient à la fidélité des seigneurs du lieu (archevêques et chanoines-comtes) et à leur puissance armées face aux partisans locaux des capétiens. Les bourgeois veulent avant tout se libérer judiciairement et économiquement (pour lever seuls les taxes) et prêtent fidélité aux capétiens pour cela.- Mais la frontière, elle, il faut plus la voir comme extérieure à la ville, elle n'a aucun effet dans la cité. Allez voir dans cet autre article que j'ai rédigé pour plus de détail ; mais représentez vous, avant 1312, comme Lyon au sein de l'Empire et donc une frontière le long de la Saône jusqu'aux murailles de la ville et longeant les murailles ouest. Et après 1312, la même chose, mais la frontière longeant les murailles est. Mais je me répète, ces considérations théoriques ont dû n'avoir aucun effet concret à l'époque, à part savoir qui percevait les taxes et dirigeait administrativement la cité. Cordialement. Cedalyon (discuter) 1 janvier 2022 à 09:11 (CET)
