Dingley, l'illustre écrivain

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Dingley, l'illustre écrivain
Image illustrative de l’article Dingley, l'illustre écrivain
Frontispice. Dessin de Maxime Dethomas, gravure de G. Aubert

Auteur Jérôme Tharaud et Jean Tharaud
Pays France
Genre Roman
Éditeur Cahiers de la Quinzaine
Date de parution 1902
Nombre de pages 86

Dingley, l'illustre écrivain est un roman de Jérôme et Jean Tharaud publié pour la première fois en 1902 dans les Cahiers de la Quinzaine[1]. Il est récompensé par le prix Goncourt en 1906, année de sa première réédition, une version augmentée qui paraît à Paris chez Édouard Pelletan[1]. Il est ensuite repris, notamment, en 1911 par l'éditeur Émile-Paul, en 1920 par les éditions du Mornay, qui le font illustrer par Maxime Dethomas, ou encore en 1923 par les éditions Plon[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Dessin de Maxime Dethomas, gravure de G. Aubert

Le roman met en scène la guerre du Transvaal[1]. D'après Lourdes Rubiales, de l'université de Cadix, le personnage de Dingley, que les auteurs opposent à sa femme d'origine française, est inspiré de Rudyard Kipling, « illustre écrivain » que les Tharaud attaquent très durement en même temps que la politique coloniale anglaise et, plus généralement, l'Angleterre victorienne et l'esprit anglo-saxon[1]. Cela n'empêche pas, par ailleurs, une forme de sympathie pour l'homme de lettres qui trahit, selon l'universitaire, « une sorte de frustration devant l'inexistence, en France, d'un auteur qui puisse lui être comparé »[1].

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Lourdes Rubiales, « À chacun son Kipling ou les ambiguïtés d'un modèle littéraire », in Norbert Dodille (dir.), Idées et représentations coloniales dans l'océan Indien, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2009, pp. 111-123.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]