Derrière le miroir (film)

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Derrière le miroir

Titre original Bigger Than Life
Réalisation Nicholas Ray
Scénario Cyril Hume
Richard Maibaum
Gavin Lambertnon
James Mason
Clifford Odets
Nicholas Ray
Acteurs principaux
Sociétés de production 20th Century Fox
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 95 minutes
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Derrière le miroir (Bigger Than Life) est un film américain sorti en 1956 réalisé par Nicholas Ray avec dans le rôle principal James Mason, qui a aussi coécrit et produit le film.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Ed, père de famille et professeur, de caractère doux et compréhensif, apprend qu'il a une maladie orpheline très grave et mortelle. Les docteurs lui proposent d'être parmi les premiers cobayes à ingérer un nouveau médicament, la cortisone, les résultats des premiers essais étant encourageants. Ed accepte, s'engageant à signaler tous les changements d'humeur qui pourraient apparaître lors des rendez-vous de suivi réguliers. Miraculeusement soulagé de ses douleurs, il reprend le cours de sa vie. Dès sa sortie de l'hôpital, il se montre exalté au point de dilapider les maigres finances familiales en une soirée. Au fil des jours, certains changements s'opèrent sur lui : son humeur fluctue entre l'euphorie et la tristesse, il devient plus impulsif, au point notamment d'absorber ses pilules à l'excès... mais n'en touche mot aux docteurs. Wally, collègue et ami fidèle et dévoué, est très inquiet, tout particulièrement après que Ed se soit fait remarquer par son comportement lors d'une rencontre parents-professeurs à l'école, puis à la suite de la lecture d'un article de journal traitant des effets secondaires observés chez d'autres consommateurs de cortisone : il propose plusieurs fois à Lou d'agir, lui offrant son aide à chaque fois. De peur qu'Ed soit interné, elle refuse, attribuant cet état au choc émotionnel provoqué par la maladie. Puis, devenu profondément mégalomane au point d'être agressif et tyrannique envers son entourage, celui-là tient des propos détestables auxquels jamais il n'aurait pensé auparavant. Richie, le fils, souffre de ne plus reconnaître son père et du comportement absolument fou de ce dernier.

Épilogue[modifier | modifier le code]

Un jour, ayant désormais la certitude que le médicament à base de cortisone est la source de ce changement de personnalité chez son père, Richie tente de subtiliser les pilules dans la chambre d'Ed. Hélas celui-ci le surprend et veut alors tuer femme et fils. Wally arrive miraculeusement pile à point pour s'interposer et il s'ensuit une bagarre entre les deux hommes. Ed finit à l'hôpital. Les médecins avouent qu'il n'est pas certain qu'Ed retrouve son esprit, altéré par les doses de cortisone. À son réveil, Ed semble toutefois retrouver son comportement normal et, se souvenant de ce qu'il lui a fait, s'excuse auprès de sa famille.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Berton Roueché publie dans le New Yorker du , une enquête sur un malade soigné par la cortisone. Nicholas Ray, découvrant les effets désastreux du produit sur le comportement du patient, décide de tirer un film de cette histoire.
  • Claude Chabrol, qui, parallèlement à sa carrière de réalisateur, travailla longtemps à trouver des titres français à des films américains distribués par le 20th Century Fox, revendique la paternité du titre Derrière le miroir.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Armand Jean-Cauliez, Téléciné, no 65, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Paris, avril-, fiche N° 299.

Article annexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]