Congocharax olbrechtsi

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Congocharax olbrechtsi, unique représentant du genre Congocharax, est une espèce de poissons d'eau douce téléostéens de la famille des Distichodontidae (ordre des Characiformes).

Répartition[modifier | modifier le code]

Ce poisson est endémique de république démocratique du Congo[1]. Il se rencontre dans la Tshwapa et dans les petites rivières aux alentours de Yangambi[2].

Description[modifier | modifier le code]

Congocharax olbrechtsi peut mesurer jusqu'à 37 mm de longueur totale[2].

Classification[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Congocharax olbrechtsi (Poll, 1954)[3].

L'espèce a été initialement classée par l'ichtyologiste belge Max Poll (1908-1991) dans le genre Hemigrammocharax sous le protonyme Hemigrammocharax olbrechtsi Poll, 1954[3],[4]. En 1964, l'ichtyologiste belge Hubert Matthes (d) (fl. 1960) crée le genre Congocharax et l'y reclasse[3]. Dans sa publication de 1954, Max Poll pressentait que cette espèce pourrait être reclassée dans un genre nouveau à créer[4].

Congocharax olbrechtsi a pour synonymes[3] :

  • Hemigrammocharax olbrechtsi Poll, 1954
  • Neolebias olbrechtsi (Poll, 1954)

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom générique, Congocharax, fait référence à la république démocratique du Congo[5]

L'épithète spécifique, olbrechtsi, lui a été donnée en l'honneur de l'ethnologue Frans M. Olbrechts (de) (1899–1958) alors directeur du musée royal du Congo Belge (désormais musée royal de l'Afrique centrale)[5].

Publications originales[modifier | modifier le code]

  • Genre Congocharax :
    • Hubert Matthes, « Les poissons du lac Tumba et de la région d'Ikela. Étude systématique et écologique », Annales, Musée Royal de l'Afrique Centrale, Tervuren, sciences Zoologiques no 126,‎ , p. 1-204.
  • Espèce Congocharax olbrechtsi, sous le taxon Hemigrammocharax olbrechtsi :
    • M. Poll, « Poissons de forêt des environs de Yangambi (Stanleyville) recueillis par A. Hulot », Annales du Musée du Congo, zoologie, vol. 1,‎ , p. 56-68 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]