Claude-Jean Rigoley

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Claude-Jean Rigoley
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
YvelinesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Élisabeth d'Alencé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Distinction

Claude-Jean Rigoley, chevalier, baron d’Ogny, seigneur du comté de Millemont, Antouillet, Bazoches et Andelu[1] et autres lieux, né le à Dijon, mort le à Millemont, est un haut fonctionnaire français, qui fut l'intendant général des Postes de 1770 à 1791.

Biographie[modifier | modifier le code]

Rigoley entra comme conseiller au parlement de Bourgogne le . Son office fut supprimé en 1765. Il devient intendant général des courriers, postes, relais et messageries de France le , charge qui l'oblige à cogérer la ferme générale des postes et qu'il exercera seul à partir de 1776, sans ministre de tutelle, puis conjointement avec son fils, Claude-François-Marie Rigoley. Il fut fait, le , grand-croix, prévôt de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. On réunit à son administration, par lettres patentes d', le privilège du livre des postes, pour en affecter les revenus à la retraite des postillons[2].

En 1787, on ajouta à sa charge celle, honorifique, de Directeur général des Postes du royaume, dont le duc de Polignac s’était démis, à la prière de la Reine, et qui valait plus de 50 000 livres de revenu. Lorsque Roland occupa le ministère de l’Intérieur à partir de mars 1792, il retira au baron d’Ogny le service des Postes, dans lequel d’importantes réformes furent alors introduites.

Portrait d'Elisabeth Rigoley d'Ogny
en Aurore

1752 par Jean-Marc Nattier
Baltimore Museum of Art

D’Élisabeth d’Alencé, épousée le , il eut Claude-François-Marie, Claude-Élisabeth, Marie-Denise-Élisabeth.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Réponse aux Observations de M. Necker et de M. de Montmorin, relativement au Livre rouge ; suivie des États de comptant de l'année 1783, et de la Correspondance [num. 3-17] entre le Comité des pensions et les ministres et ordonnateurs, Paris, Imprimerie nationale, 1790.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Correspondance inédite de Buffon : à laquelle ont été réunies les lettres publiées jusqu'à ce jour, recueillie et annotée, vol. 1, éd. Henri Nadault de Buffon, paris, L. Hachette et cie, 1860, p. 397-8.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Il s'agit de l'ancien comté d'Auteuil, en Yvelines, érigé en 1677 pour François Briçonnet [Nouveaux Hommages no 2014].
  2. Rigoley d'Ogny (sous la dir. de), Liste générale des Postes de France, Paris, Philippe-Denys Pierres, imprimeur, , 177 (3), les Lettres Patentes se trouvent p. (178-79)

Liens externes[modifier | modifier le code]