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Classe Isuzu

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Classe Isuzu
Image illustrative de l'article Classe Isuzu
JDS Isuzu (DE-211)
Caractéristiques techniques
Type Destroyer d'escorte
Longueur 94 mètres
Maître-bau 10.4 mètres
Tirant d'eau 3.5 mètres
Déplacement 1 514 tonnes
À pleine charge 1 727 tonnes
Propulsion 4 moteurs diesel

2 arbre d'hélices

Puissance 16 000 ch
Vitesse 25 nœuds (46 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 Canon de 3 pouces/50 calibres

1 Lance grenade anti-sous-marine
4 Tube lance-torpilles de 533mm (sur les Isuzu et Mogami)
2 Tubes lance-torpilles de lutte anti-sous-marine (sur les Kitakami et Ōi)
1 Lance-roquettes anti-sous-marines Bofors M/50
2 Triple tube lance-torpilles Mk 32 SVTT

Autres caractéristiques
Électronique 1 Système de conduite de tir Mark 63 (en)
Équipage 183
Histoire
A servi dans Force maritime d'autodéfense japonaise
Période de service 1961-1993
Navires construits 4
Navires retirés du service 4

La classe Izusu (いすず型護衛艦?) est une classe de destroyers d'escorte de la force maritime d'autodéfense japonaise (JMSDF) construit au début des années 1960. Les deux derniers navires de la classe (les Kitakami et Ōi) sont sensiblement différent des deux navires de tête de série par leur armement et leur propulsion, ils sont parfois distingués par une classe "Kitakami". Ils sont tous retiré du service au début des années 1990.

C'est la première classe de navires japonais à adopter un désigne de pont protégé. La propulsion varie sur chacun des navires de la classe, la marine japonaise cherchant à mettre au point la meilleure propulsion pour ses futurs destroyers. Le désigne de conception de cette classe et la Combined diesel and diesel des Kitakami et Ōi ont servi de prototype au futurs destroyers comme la classe Chikugo et la classe Yamagumo[1],[2].

L'armement de la classe est une version réduite de celle de la classe Ayanami, soit quatre canon de 3 pouces/50 calibres sur deux support Mark 33 contrôlé par une conduite de tire Mark 63 GFCS (en)[3]. Le radar principale de détection aérienne est un OPS-2, version japonaise de l'AN/SPS-12 américain[4].

Dans les premières versions, l'armement principal de lutte anti-sous-marine est un RUR-4 Weapon Alpha. La marine japonaise souhaitait équiper ses navires avec ce nouveau lance-roquettes multiple de lutte anti-sous-marine, mais il apparut rapidement que ce système n'était pas aussi efficace qu'il devait être. Dans les derniers navires de la série, il fut changé pour le Bofors M/50, un lance-roquettes anti-sous-marin quadruple de 375 mm d'origine suédois. Par la suite les RUR-4 Weapon Alpha des premières versions sont replacés par un Type 71, une version japonaise du M/50[5].

N° de coque Nom Chantier naval Quille posée Lancement Mis en service Retiré du service
DE-211 Isuzu  (en) Mitsui (en) à Tamano 16 avril 1960 17 janvier 1961 29 juillet 1961 25 mars 1992
DE-212 Mogami  (en) Mitsubishi à Kobe 4 août 1960 7 mars 1961 28 octobre 1961 20 juin 1991
DE-213 Kitakami  (en) IHI à Tokyo 7 juillet 1962 21 juin 1963 27 février 1964 16 novembre 1993
DE-214 Ōi  (en) Hitachi à Osaka 10 juillet 1962 15 juin 1963 22 janvier 1964 5 février 1993

Notes et références

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  1. 1. Hull (Hardware of JMSDF destroyers)". Ships of the World (en japonais). Kaijin-sha (742): 100–105. June 2011.
  2. Yasuo Abe (June 2011). "2. Propulsion system (Hardware of JMSDF destroyers)". Ships of the World (en japonais). Kaijin-sha (742): 106–111.
  3. 2. Guns (Shipboard weapons of JMSDF 1952-2010)". Ships of the World (en japonais). Kaijin-sha (721): 88–93. March 2010.
  4. Tomohiko Tada (March 2010). "4. Radar/ECM/ESM (Shipboard weapons of JMSDF 1952-2010)". Ships of the World (en japonais). Kaijin-sha (721): 100–105
  5. 3. Underwater weapons (Shipboard weapons of JMSDF 1952-2010)". Ships of the World (en japonais). Kaijin-sha (721): 94–99. March 2010.

Articles connexes

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Liste des destroyers de la Force maritime d'autodéfense japonaise