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Charles-Théodore de Toerring-Jettenbach

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Charles-Théodore de Toerring-Jettenbach
(de) Karl Theodor zu Toerring-Jettenbach

Titre

Chef de la maison de Toerring


(37 ans, 6 mois et 15 jours)

Prédécesseur Hans Veit zu Toerring-Jettenbach
Successeur Hans Veit de Toerring-Jettenbach
Biographie
Titulature Comte de Toerring-Jettenbach
Dynastie Maison de Toerring
Nom de naissance Karl Theodor zu Toerring-Jettenbach
Naissance
Winhöring (Bavière, Empire allemand)
Décès (à 66 ans)
Munich (Allemagne)
Sépulture Nécropole familiale du château de Frauenbühl (Bavière)
Père Hans Veit zu Toerring-Jettenbach
Mère Sophié-Adélaïde en Bavière
Conjoint Élisabeth de Grèce
Enfants Hans Veit de Toerring-Jettenbach
Hélène de Toerring-Jettenbach
Religion Catholicisme

Charles-Théodore de Toerring-Jettenbach (en allemand : Karl Theodor zu Toerring-Jettenbach), comte de Toerring-Jettenbach, est né le à Winhöring, en Bavière, et mort le à Munich, en Allemagne de l'Ouest. Chef de la maison de Toerring de 1929 à sa mort, c'est un aristocrate et un homme d'affaires bavarois.

Charles-Théodore enfant avec sa famille vers 1910.

Le comte Charles-Théodore est le fils du comte Hans Veit zu Toerring-Jettenbach (1862-1929) et de son épouse la duchesse Sophie en Bavière (1875-1957) (1875-1957). Par son père, il est le petit-fils du comte Clément-Marie de Toerring-Jettenbach (de) (1826-1891) tandis que, par sa mère, il descend du duc Charles-Théodore en Bavière (1839-1909). Il est ainsi l'un des neveux du roi Albert Ier de Belgique et du prince royal Rupprecht de Bavière.

Les 9 et , le comte Charles-Théodore épouse, à Seefeld, en Bavière, la princesse Élisabeth de Grèce (1904-1955), seconde fille du prince Nicolas de Grèce (1872-1938) et de sa femme la grande-duchesse Hélène Vladimirovna de Russie (1882-1957).

De ce mariage naissent deux enfants :

  • Hans Veit de Toerring-Jettenbach (né à Munich, le ), comte de Toerring-Jettenbach, qui s'unit, en 1964, à la princesse Henriette de Hohenlohe-Bartenstein (1938), dont trois enfants[1] ;
  • Hélène de Toerring-Jettenbach (née à Winhöring, le ), comtesse de Toerring-Jettenbach, qui épouse, en 1956, l'archiduc Ferdinand d'Autriche (1918-2004), dont trois enfants[2].

Chef d'une famille médiatisée liée à la maison de Wittelsbach, le comte Charles-Théodore hérite d'un confortable patrimoine financier. Connu pour son raffinement, il possède une importante collection d'art moderne[3]. Neveu de la reine Élisabeth de Belgique, le comte rencontre son épouse, la princesse Élisabeth de Grèce, lors d'un séjour chez son ami, et futur beau-frère, le régent Paul de Yougoslavie, en 1933[4].

Après l'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir, le comte Charles-Théodore démontre une certaine sympathie pour le régime nazi, sans pour autant rejoindre le NSDAP[3]. À partir de 1939, le Troisième Reich utilise les liens de parenté entre Charles-Théodore et le régent Paul pour pousser la Yougoslavie à signer le pacte tripartite, ce qu'elle fait en 1941[5].

En 1952, le comte Charles-Théodore fonde, avec l'industriel Edmund Uher (de), la société d'équipement électronique Uher (de).

Mort en 1967, le comte Charles-Théodore est enterré au cimetière familial du château de Frauenbühl.

Bibliographie

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  • (en) Jonathan Petropoulos, Royals and the Reich : The Princes von Hessen in Nazi Germany, Oxford, Oxford University Press, , 1re éd., 524 p., poche (ISBN 978-0-19-921278-1) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) Ricardo Mateos Sáinz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía : La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, , 573 p. (ISBN 978-84-9734-195-0, OCLC 55595158) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Références

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  1. Énache 1999, p. 126-127.
  2. Énache 1999, p. 32-33.
  3. a et b Petropoulos 2009, p. 190.
  4. Mateos Sáinz de Medrano 2004, p. 264-265.
  5. Petropoulos 2009, p. 163.