Cathédrale des Saints-Traducteurs de Marseille

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Cathédrale
des Saints-Traducteurs
Image illustrative de l’article Cathédrale des Saints-Traducteurs de Marseille
Présentation
Culte Apostolique arménien
Rattachement Église apostolique arménienne
Début de la construction 1928
Fin des travaux 1931
Architecte Aram Tahtadjian
Site web www.cathedralearmeniennemarseille.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Ville 339, avenue du Prado
Marseille 8e
Coordonnées 43° 16′ 14″ nord, 5° 23′ 20″ est
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Cathédrale des Saints-Traducteurs
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Cathédrale des Saints-Traducteurs

La cathédrale des Saints-Traducteurs de Marseille, dénommée également église Saint-Sahak et Saint-Mesrob[1] en référence à Sahak le Parthe et à Mesrop Machtots, est un édifice religieux de l'Église apostolique arménienne située dans le 8e arrondissement de Marseille.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première pierre de l'édifice est bénite le par Monseigneur Krikor Balakian[1]. Trois ans après, le , la cathédrale est consacrée (également par Krikor Balakian)[1]. L'architecte de la cathédrale est Aram Tahtadjian[2] qui a pris exemple sur la structure de la cathédrale Sainte-Etchmiadzin[1].

Le financement de l'opération a été largement assurée par l'homme d'affaires bruxellois Vahan Khorassandjan[3].

De 1986 à 2000, Garabed Sayabalian est secrétaire général du conseil de la cathédrale[4]. Le 2 octobre 2018, la cathédrale se recueille pour le décès de Charles Aznavour[5].

Description[modifier | modifier le code]

Outre le travail architectural d'Aram Tahtadjian, on peut citer les sculptures des bas-reliefs réalisées par Pierre Verguert[2] ou encore les peintures du tympan, du transept et du chœur réalisées par le peintre belge Jos de Smett[2].

Un buste à l'effigie de Vahan Khorassandjan se trouve d'ailleurs dans le jardin de la cathédrale[6]. On n'y trouve aussi un buste de Krikor Balakian et depuis 1973, un mémorial du génocide arménien est inauguré dans le jardin de l'édifice[7],[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Cathédrale, Église apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob », sur acam-france.org.
  2. a b et c Corinne Bonnet, Cabanel P, Michel Bruneau, Dominique Jarrassé et Sarah Mekdjian, Dieux-valises, Presses universitaires du Mirail, , 267 p. (ISBN 978-2-85816-979-5, lire en ligne), p. 112.
  3. Stephan Boghossian, La communauté arménienne de Marseille : quatre siècles de son histoire, L'Harmattan, coll. « Graveurs de Mémoire », , 332 p. (ISBN 978-2-296-23462-8, lire en ligne), p. 90.
  4. « Garabed Sayabalian, un grand serviteur de l’Eglise nous a quitté », Nouvelles D'Arménie Magazine,‎ (lire en ligne)
  5. « Mort de Charles Aznavour : les Arméniens pleurent la disparition d'un être cher », LCI,‎ (lire en ligne)
  6. « Statue de Vahan Khorassandjian », sur monnuage.fr.
  7. (en) « Monument in Memory of Armenian Martyrs of the 1915 Genocide in Marseilles, France », sur armenian-genocide.org.
  8. [PDF]Cathédrale apostolique arménienne des Saints Traducteurs de Marseille, « Communiqué de presse : un monument contre la négation d'un génocide », sur armenews.com, .

Liens externes[modifier | modifier le code]