C'est vrai
| Sortie | 1933 |
|---|---|
| Durée | 2 min 57 s |
| Genre | Chanson française |
| Auteur | Albert Willemetz |
| Compositeur | Casimir Oberfeld |
C'est faux est une chanson française écrite par Albert Willemetz, à la demande de Mistinguett, et composée par Casimir Oberfeld, où la chanteuse, couronnée de succès dans les music-halls parisiens, réagit à des critiques à son égard.
Historique
[modifier | modifier le code]Grande vedette du music-hall parisien pendant des décennies[1], Mistinguett passe commande de ce titre à un de ses paroliers préférés, Albert Willemetz, pour répondre à des remarques émises sur elle, à la suite de ses succès[1],[2].
Née en 1875, elle interprète pour la première fois le titre aux Folies Bergère en 1933. Elle a alors 58 ans.
Thème
[modifier | modifier le code]Reprenant des remarques sur elle dont elle a eu connaissance, elle y répond de façon franche tout en s’autorisant une touche d’autodérision, portant ses qualités et supposés défauts comme un oriflamme, et affirmant : « Mais j'serais pas Mistinguett / Si j'étais pas comme ça »[2].
C'est dans cette marche qu'elle entonne aussi la phrase : On dit que j'ai de belles gambettes, faisant référence à ses jambes, qu'elle fait assurer pour 500 000 francs français en 1919[3].
Reprise par d’autres interprètes
[modifier | modifier le code]Aucun autre chanteur n’osera chanter ce succès ce texte si personnel, exceptée Carmen Maria Vega lorsqu’elle interprète sur scène le personnage de Mistinguett dans un spectacle musical produit par Albert Cohen Mistinguett, reine des années folles en 2014 et 2015[2],[4].
Extrait des paroles
[modifier | modifier le code]- On dit que j'aime les aigrettes
- Les plumes et les toilettes
- C'est vrai
- On dit que j'ai la voix qui traîne
- En chantant mes rengaines
- C'est vrai
- Lorsque ça monte trop haut moi je m'arrête
- Et d'ailleurs on n'est pas ici à l'Opéra
- On dit que j'ai l'nez en trompette
- Mais j'serais pas Mistinguett
- Si j'étais pas comme ça...
Références
[modifier | modifier le code]- Véronique Laroche-Signorile, « Mistinguett par Cocteau : Une âme haute, savante, modeste, incomparable », Le Figaro, (lire en ligne)
- Bertrand Dicale et André Manoukian, « Mistinguett. C’est vrai », dans La vie secrète des chansons françaises, Chêne-EPA, , p. 172-175
- Serge Dillaz, Chanson sous la Troisième République, Tallandier, , p. 178
- « Mistinguett reine des années folles : un spectacle qui va mélanger pop, jazz et électro », RTL, (lire en ligne)
Lien externe
[modifier | modifier le code][vidéo] « Mistinguett, C'est vrai! », sur YouTube
