Boxe pieds-poings

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Boxe pieds-poings
Sport de combat
Combat de boxe birmane ici en série "élite"
Combat de boxe birmane ici en série "élite"

Domaine Percussion
Forme de combat Sport de combat de percussion généralement avec gants de boxe
A donné Boxe birmane, Boxe khmère, Boxe laotienne, Boxe thaïlandaise, boxe vietnamienne, Full-contact, American kick-boxing, Japan kick-boxing, Savate et Sanda et boxe boji
Pratiquants renommés Birmanie : Nilar Win (BB) et Maung Gyi (BB)

France : Joseph Charlemont, Richard Sylla (SBF et KB), Kamel Chouaref (SBF et KB) et Jérome Le Banner (K1)

Japon : Toshio Fujiwara (K1)

Pays-Bas : Fred Royers (FC et KB), Rob Kaman (BT), Peter Aerts (K1), Ramon Dekkers etErnesto Hoost (K1)

Thaïlande : Apidej Sit Hrun (BT)

USA : Joe Lewis (FC), Bill Wallace (FC) et Benny Urquidez (FC et KB)

On appelle boxes pieds-poings (en abrégé BPP), depuis les années 1980, les sports de combat de percussion avec gants de boxe se déroulant dans un ring (ou sur un praticable de tapis) et appartenant à la catégorie des boxes dites « sportives ». Les combattants utilisent, suivant le règlement, les techniques de jambe (coups de pied et coups de genou), les techniques de bras (coups de poing et de coups de coude), les balayages et suivant le règlement, les techniques de projection (les fauchages et les autres techniques avec saisie). Le vocable « boxe pieds et poings » a été proposé au milieu des années 1970 par Alain Delmas[1].

Parmi les plus connues, nous avons :

  • les boxes américaines, que l'on rencontre sous trois formes principales :
- le full-contact, de son nom d’origine « full-contact karaté » habituellement sans coups de pied en dessous de la ceinture (une version des années 1970 existe avec low-kick et remise à la mode en 2008 par la FFFCDA), fut médiatisé lors du premier championnat du Monde professionnel en 1970 et prit son véritable envol en 1975 lors de la création de la PKA ;
- le kick-boxing américain[2] avec frappe en coup de pied circulaire dans les cuisses (low kick), né en 1963 lors des premiers tournois américains de boxe birmane, prit son véritable envol en 1976 lors de la création de la WKA ;
- et le semi-contact ou combat aux points (points-fighting), plus proche d'un karaté sportif avec des gants et des chaussons en mousse que d’une boxe à proprement parler ;
- le kick-boxing japonais : kick-boxing avec coups de genou directs, frappe en coups de pied circulaires dans les cuisses (coup de pied bas, low kick) et saisies du tronc, qui est né après les jeux olympiques de 1964 de Tokyo[3] ;
- le shoot-boxing : la version ancienne du kick-boxing japonais, boxe pieds-poings-genoux avec projections et techniques de soumission ;
  • les boxes de l’Asie du Sud-Est, dites « martiales », où une grande diversité de techniques de percussion et projection sont permises. Ces disciplines sont dites à « neuf armes » (deux poings, deux pieds/tibias, deux genoux, deux coudes et tête). À l’origine, dans ces disciplines, les rencontres interethniques se déroulaient « au finish » et sans véritables règles. Certains historiens pensent que ces cinq formes de combat traditionnelles se sont mutuellement influencées à la suite des mouvements de population, et notamment grâce aux ethnies communes. On trouve parmi les plus populaires :
- la « boxe birmane » (lethwei),
- la « boxe khmère » (kun-khmer),
- la « boxe laotienne » (muay-lao),
- la « boxe thaï » (muay-thaï)
- et la « boxe vietnamienne » (vo-tu-do).
  • le sanda : la version sportive et moderne de la boxe chinoise, qui est une boxe pieds-poings avec projections.

Définitions

  • Aéro-kick : en abrégé « AK ». Pratique de compétition qui consiste à exécuter des techniques de boxe dans le vide, dans un ordre chorégraphié et en musique. Cette forme de pratique qui a pour racines l’entraînement de boxe en musique du milieu du XXe siècle a pris pour modèle les principes d’entraînement inspirés du « new age californien » et des activités de mise en forme de type « cardio-training ». À l’entraînement elle se nomme le plus couramment, « cardio-kickboxing » (CK).
Coup de pied arrière en cardio-lethwei
  • Bando-kickboxing : en abrégé « BKB ». Forme modernisée et sportive du Lethwei, surnommée « boxe birmane à quatre armes » en Europe. Née en Amérique du Nord au début des années 1960, cette sorte d’escrime des pieds et des poings gantés dans un ring a donné naissance, aux États-Unis dans les années 1970, à différentes formes de full-contact et de kick-boxing. Il existe, en compétition, deux formes d’affrontement : le « bando-kickboxing de light-contact » où les techniques sont parfaitement retenues et le « Bando-kickboxing de plein-contact » où les coups sont portés à pleine puissance, destinée aux pratiquants expérimentés et majeurs. Suivant les âges et le niveau technique les règles (notamment les techniques autorisées et interdites) et les conditions de compétition sont variables (notamment le temps de combat, le type de surface de combat - praticable de tapis ou ring, le port de certaines protections - casque, plastron, jambières, chaussons de boxe en mousse, etc.).
Jab au corps en contre sur attaque à la face
  • Boxe américaine  : en abrégé « BA ». « sport de combat de percussion » pratiquée avec les pieds et les poings en compétition sur une surface de tapis ou un ring de boxe. On trouve différents styles : le full-contact karaté, le kick-boxing et le semi-contact (ou points-fighting). Ces disciplines ont été créées pour permettre aux pratiquants de tous horizons martiaux de se rencontrer avec des règles communes et dans la formule dite de « plein impact » (ou K.O. system). Elles sont nées aux États-Unis au début des années 1960[4], à la suite du mécontentement de grands champions de karaté professionnel pour qui la formule de combat de l’époque manquait de contact. D’abord réservé à l’élite, la formule évolue vers des tournois dénommés « open » (c’est-à-dire ouvert à tous) regroupant différentes disciplines martiales. Elles ont été codifiées dans les années 1970 par différentes fédérations américaines de karaté. Deux formes de rencontres coexistent : la boxe dite de « light-contact » où les impacts sont parfaitement retenus et la boxe de « plein-contact » où les coups sont portés avec force pouvant occasionner l’abandon d’un compétiteur. Ainsi on trouve le light-contact version « contrôlée » du full-contact, le kick-boxing light et le semi-contact version contrôlée. Ces différentes disciplines d’origine américaine appartiennent à un ensemble appelé « kick-boxing », terme générique pour désigner les boxes pieds-poings sur l’Hexagone. D’un autre côté en France, le terme boxe américaine est également utilisé, depuis la fin des années 1970, pour désigner le full-contact, peu de temps après son lancement sur l’Hexagone, à la suite de directives ministérielles.
  • Boxe anglaise (boxe olympique), en abrégé « BO » : sport de combat de percussion pratiqué exclusivement avec les poings. Cette forme de rencontre sportive est née au XVIIIe siècle et fut popularisée par James Figg (alias Tom Fig) ; elle dérive du pugilat grec.
Percussion sur l’arme d’attaque adverse ici en Boxe birmane
  • Boxe birmane : en abrégé « BB ». En langue birmane « bama lethwei «  ou «  myanma-yuya-louvi » (se traduit par « boxe traditionnelle du Myanmar »). Cette célèbre pratique d’escrime des mains nues et des pieds nus est aussi ancienne que la nation birmane. Certains historiens datent ses origines à 2500 ans av. J.C. C’est une boxe « dite martiale » qui emprunte à l’héritage technique du guerrier birman toute sa panoplie de stratèges. Elle tient ses origines des pratiques des tribus primitives, des moines guerriers, de l’aristocratie et des militaires.
boxe birmane (lethwei), codifiée au XIe siècle
  • Boxe chinoise : voir « sanda ».
  • Boxe française : en abrégé « B.F. ». C’est un sport de combat de percussion apparut au XIXe siècle, une sorte d’escrime les pieds chaussés et les poings gantés se pratiquant dans un enclos de cordes. En 1976, elle prend le nom de « B.F-Savate ». Depuis l’an 2000, la discipline se nomme « Savate B.F. » (en abrégé « SBF »).
  • Boxe khmère  : en abrégé « BK ». Dénommée « kun-khmer » ou « pradal-serey » est un art martial fondé au Cambodge au Ve siècle. Certaines fresques lui attribuent ses origines au IIIe siècle.
  • Boxe thaï : en abrégé « BT ». Dénommée « muay-thaï » aussi en anglais « Thaï Boxing ». D’après certains écrits, cette pratique de combat les poings et les pieds nus remonte au XVIe siècle.
  • Boxe vietnamienne  : en abrégé « BV ». Dénommée « vo-tu-do » c'est-à-dire combat libre est une forme de boxe originaire du sud Viêt Nam. À l'origine pratiquée avec très peu de protection jusque dans les années 1975 au Viêtnam. Aujourd'hui, cette forme de compétition plein contact se pratique en France. Elle inclut les percussions pieds et poings. Les coups de genoux et de coudes sont autorisés au corps. De plus les projections sont particulièrement valorisées.
  • Cardio-kickboxing : en abrégé « CK ». Forme de pratique des années 1990, issue des États-Unis axée sur la condition physique et notamment le développement cardio-respiratoire. Elle consiste à exécuter des techniques de boxe dans le vide, dans un ordre chorégraphiée et en musique.
  • Chauss'fight : en abrégé « CF ». Pratique moderne du "chausson" plus précisément le "chausson marseillais", ancienne pratique de combat pratiquée dans les ports et dans les bateaux au XIXe siècle dans le sud de la France. Par "chauss" on entend "chaussure", et par "fight" on entend combat. C'est un sport de combat de percussion avec des chaussures. Les frappes tibiales sont autorisées. Appellation créée et forme codifiée à Marseille en 2007.
  • Full-contact : en abrégé « FC ». De son vrai nom, « full contact karate » et « american Kickboxing sans low-kick ». Forme de boxe américaine sans coups de pied bas c’est-à-dire dans les jambes.
Fauchage ici en boxe birmane
  • K-1 K1 rules : formes de pratique proche de la boxe américaine avec coup de genou direct au-dessus de la ceinture[5].
  • Kick-boxing : en abrégé « KB ». Terme générique qui peut se traduire par « boxe pieds-poings » (to kick : « donner un coup de pied » et « boxing », bien sûr, relatif à l’action de délivrer des coups de poing). Cette boxe pieds-poings a été popularisée au Japon dans les années 1960 et aux États-Unis dans les années 1970.
  • Kick-boxing américain (en Anglais, « american kickboxing ») en abrégé « AKB », surnommé « low-kick » pour ne pas le confondre avec les autres kickboxings et notamment le kickboxing-japonais. Cette pratique est née en 1963 aux États-Unis.
  • Kick-boxing japonais (K-1) (en Anglais, « japanese kickboxing ») nommé également « oriental-rules » et « Japan-kick ». Cette boxe pieds-poings à huit armes née après les jeux olympiques de 1964, a été popularisée au Japon dans les années 1960. Au départ, les saisies et projections de judo étaient usitées et elle s’est transformée en boxe pieds-poings-genoux à mi-chemin entre le kick-boxing américain et les boxes du Sud-est asiatique. Depuis les années 2000, cette forme ancienne a trouvé un renouveau et se nomme « shoot-boxing ».
  • Kick-light en abrégé « KL » : version contrôlée du kick-boxing américain.
  • K1-light en abrégé « K1-L » : version contrôlée du kick-boxing japonais.
  • Light-contact français en abrégé « LCF » : version contrôlée de nombreuses boxes pieds-poings et arts martiaux (bando-kickboxing, full-contact, kickboxing, etc.). En compétition, elle se déroule, le plus souvent, sur un praticable de tapis et est accessible à tous les âges et niveaux. Voir également : no-contact, middle-contact, plein-contact, pré-combat et semi-contact. En France, cette version au sein de la WKA-France se dénomme « soft-contact » pour la différencier du « Light-contact international ».
Féminines ici en boxe birmane
  • Light-contact international en abrégé « LCI » : version du combat de plein-contact où les techniques sont portées avec puissance mais sans intention de mise hors-combat de l’adversaire (ou K.O.). Ainsi, la recherche de coups durs est proscrite. Cette forme est mise en place depuis les années 1970 par la plupart des grandes fédérations internationales de kick-boxing (en version full-contact, low-kick, K-1 style, thai-boxing et shoot-boxing). Cette forme de rencontre est développée par des fédérations internationales de boxes pieds-poings, telles la WKA, l'ISKA, la WKF, la WAKO, etc.
  • Muaythaï-light : version contrôlée de la boxe thaïlandaise.
  • Médium-contact en abrégé « MC » : désigne, dans les sports de combat et les arts martiaux les pratiques de compétition où les techniques sont portées sans puissance excessive et où la mise hors de combat de l’adversaire est interdite. Cette forme, appelé par erreur "light-contact international", est développée en compétition par des fédérations internationales de sports de combat et arts martiaux. Cette pratique est à différencier du light-contact tel qu’on l’entend en France, forme dans laquelle les techniques sont parfaitement contrôlées. Elle a été mise en place en Europe en 2002 par Alain Delmas et Thierry Muccini dans le cadre de la WKA-France et ISKA-France. Voir également : no-contact, plein-contact, précombat et semi-contact.
  • No-contact en abrégé « NC » : (littéralement « sans contact ») dans les sports de combat et les arts martiaux, il désigne la pratique d’entraînement et de compétition sous la forme d'un face à face à distance, une sorte de shadow-boxing. Les techniques sont délivrées loin de l’adversaire et il est interdit d’atteindre les cibles adverses.
  • Semi-contact en abrégé « SC » : Le « semi-contact », aussi appelé « points-fighting » est une forme de karaté sportif originaire des États-Unis créé dans les années 1970.
Blocage latéral ici avec les avant-bras
  • Sanda  : en abrégé « BC » (car il est issu de la boxe chinoise) : version pugilistique et moderne des arts martiaux chinois, mise en place dans les années 1990.
  • Shoot-boxing en abrégé « SB » : version ancienne du kick-boxing japonais popularisée depuis 1995 dans le tournoi du Shoot Boxing World Cup (S-cup) des moins de 70 kg. Dans cette boxe pieds-poings aux six armes, les techniques de projection de lutte et les techniques de soumission sont pratiquées.

Sources

  • Alain Delmas, Lexique de la boxe et des autres boxes (Document fédéral de formation d’entraîneur), Aix-en-Provence, 2005
  • Gabrielle & Roland Habersetzer, Encyclopédie des arts martiaux de l'Extrême-Orient, Ed. Amphora, Paris, 2000
  • Patrick Lombardo, Encyclopédie mondiale des arts martiaux, Éditions E.M., Paris, 1997
  • Lexique des boxes pieds-poings (Rubrique "Formations", onglet "Ceinture noire")
  • (en) A History of Kickboxing par Mikes Miles historien du kick-boxing américain en langue anglaise
Coup de pied d'arrêt ici sur une avancée adverse

Notes et références

  1. Alain Delmas, professeur d’EPS en université, spécialiste de sports de combat, chercheur en combatique et stratégique
  2. Alain Delmas, Jean-Roger Callière, Origines du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
  3. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo 'kickboxing' history! (mikemiles.com) Part 1
  4. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo 'kickboxing' history! (mikemiles.com) Part 2
  5. L’expression française, K1 et K1-rules, créée en 2008 par un groupe de dirigeants en marge de la fédération française de kick-boxing et de la fédération française de full-contact qui désigne l’association du « full-contact américain » et du « kick-boxing américain », pratiques toutes deux quelque peu techniquement associées et transformées. En début de saison 2008-2009, une des branches de la « boxe américaine », la FBADA rejoint une nouvelle structure dite « parallèle », la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) dans le Comité Français de K1-rules. Ce « K-1 rules » dit à la française, est une activité créée de toutes pièces, à la fédération française de sports de contact, pour désigner une discipline s’apparentant au full-contact avec des coups de genou directs uniquement en sortie de corps à corps. Le combattant porte un collant de type cyclisme à la manière du champion hollandais Andy Souwer. Cette activité a permis de rassembler les pratiquants issus du groupement FBADA (Fédération de boxe américaine), en marge de la Fédération Française de Full Contact (FFFCDA) depuis la fin des années 1980. Bouleversement en début de saison 2009-2010, les pratiquants de boxe américaine du « Comité Français de K1 rules » quittent cette division pour reprendre leur pratique originelle. Ainsi, ils s’organisent en « comité de boxe américaine » au sein de fédération française de sports de contact.
Coup de pied retourné de balayage de forme inversée

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Bonomelli, R., Dimarino, S., Thaï boxing. Éditions De Vecchi, Milan, 1998.
  • Delmas, A., Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 - L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 - Les comportements d’opposition, Mémoire de BEES 2°, Evry, 1979 - Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, Amiens, 1981
  • Devost, Manuel de Boxe Française et Anglaise, Paris, 1885
  • Dimarino, S., Leçons de kickboxing, Éditions De Vecchi, Paris, 2000.
  • Draeger, D., Smith, R., Asian Fighting Arts, Kodansha International, Tokyo, New York, San Francisco, 1969.
  • Falk, D, La boxe thaïlandaise, Éditions Judoji, 1990.
  • Falsoni, E., Cours de Full-contact, Éditions De Vecchi, Milan, 1995.
  • Frederic, L., Dictionnaire des arts martiaux, Éditions du Félin, 1988.
  • Hoffer, B., Le grand livre des arts martiaux, Éditions De Vecchi, Paris, 1999.
  • I.F.O., Historique du Kick-boxing, in Dossier de l’entraîneur, Paris, 1988
  • Lombardo, P., Dictionnaire encyclopédique des arts martiaux, Éditions S.E.M., Paris, 1993, deux tomes.
  • Gyi, M., Burmese Bando boxing, U.S.A., 1987.
  • Paschy, R., Kick-boxing « Muay thaï », Éditions Sedirep, Paris, 1982.
  • Plasait, B., Défense et illustration de la Boxe Française, Éditions Sedirep, Paris, 1971
  • Royers, F., Kick-boxing, Éditions Sedirep, Paris, 1987.
  • Salvini, S., La grande épopée des sports de combat et arts martiaux, in magazine Karaté, 1985.
  • Savodelli, J., Do-Tuong, A., La boxe thaï, Éditions Amphora, Paris, 1989.
  • Than (Gyi), B., Manuel of the bando discipline, National bando Association, 1946-1968.
  • W.K.A. Head office, History, Royaume-Uni, 2000.