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Azar Nafisi

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Azar Nafisi
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
آذر نفیسیVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
américaine (depuis )
iranienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Site web
Distinction
Œuvres principales

Azar Nafisi, née le (76 ans)[1] à Téhéran (Iran)[2],[3], est une romancière, écrivaine et professeur iranienne. Engagée dans le combat des femmes dans la République islamique d'Iran, elle s'est exilée en 1997 aux Etats Unis, où elle a obtenu la citoyenneté américaine en 2008[4].

Origines familiales et formation

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Elle est la fille d'Ahmad Nafisi, ancien maire de Téhéran et de Nezhat Nafisi (en), la première femme membre du parlement iranien[3]. Azar grandit dans une famille passionnée de littérature[3].

À l'âge de 13 ans, ses parents l'envoient terminer ses études à Lancaster (Royaume-Uni)[5].

Elle obtient par la suite un doctorat en littérature anglaise et américaine à l'université d'Oklahoma, puis étudie grâce à une bourse à l'université d'Oxford[3].

Professeur en Iran (1979-1997)

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Elle rentre en Iran en 1979, juste après la Révolution iranienne, marqué par la chute du shah et l'instauration de la république islamique dirigée par Khomeini.

Elle enseigne d'abord au département d'Anglais de l'université de Téhéran, mais en est évincée en 1981 à la suite de son refus de porter le voile islamique devenu obligatoire. Elle enseigne alors clandestinement la littérature occidentale chez elle[6] à quelques étudiantes (sujet de son livre Lire Lolita à Téhéran, adapté au cinéma en 2024).

À partir de 1987, elle enseigne officiellement à l'université islamique libre d'Iran[3]. Elle y encourage l'insubordination des femmes aux règles du régime islamiste[6].

Professeur et écrivain aux États-Unis (depuis 1997)

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Elle quitte définitivement l'Iran en 1997 et écrit des articles pour le New York Times, le Washington Post et The New Republic, critiquant les conditions de vie des femmes en Iran[3].

En 2003[3], elle publie son premier roman autobiographique, Lire Lolita à Téhéran, qui reste pendant 117 semaines sur la liste des best-sellers du New York Times et est publié dans 32 langues[6].

Parallèlement à sa carrière d'écrivain, elle travaille à l'université Johns-Hopkins à Baltimore (Maryland)[5]. Elle obtient la nationalité américaine en 2008.

Elle vit actuellement à Washington[7].

Publications

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  • Word of war, The New York Times,
  • Woman who fight for freedom, The Guardian,
  • Iran's women: Canaries in the coal mine, The Huffington Post,
  • Go tell it on the Mountain by James Baldwin, book of a lifetime: passionate writer captures an essential aspect of life in America, The Independent,

Notes et références

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  1. (en) Georgetown Institute for Women, Peace and Security, « Small Acts of Resistance Against the Iranian Regime » [PDF], sur Georgetown Institute for Women, Peace and Security, (consulté le )
  2. « Mémoires captives », sur Catalogue de l'université de Toulouse (consulté le )
  3. a b c d e f et g (en) Université du Minnesota, « Azar Nafisi », Voices from the Gaps,‎ (lire en ligne)
  4. « Azar Nafisi lecture | Spain - Embassy of the United States » [archive du ], sur madrid.usembassy.gov (consulté le )
  5. a et b « Moving stories: Azar Nafisi », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a b et c Lila Azam Zanganeh, « "Mémoires captives", d'Azar Nafisi », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-GB) Interview by Viv Groskop, « Azar Nafisi: ‘Books are representative of the most democratic way of living’ », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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