Auguste Wambst

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Auguste Wambst
Auguste Wambst en 1930
Informations
Surnom
GugusseVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Distinction
Médaille d'or de l'Éducation physique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipes amateurs
Équipes professionnelles
1935-1941Individuel
Principales victoires

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Auguste René Wambst, né le à Lunéville et mort le à Nice[1], est un courir cycliste français spécialiste du demi-fond.

Biographie[modifier | modifier le code]

Auguste Wambst est issu d'une famille de cyclistes : ses frères Georges, Charles et Fernand sont tous devenus coureurs. En , son père meurt subitement[2].

Il commence à courir sur un vélo gagné par son frère Georges. Il entre au vélo club de Levallois, en 1926[3] et s'entraine au « presbytère » des Loges-en-Josas, le camp d'entrainement crée par Paul Ruinart[4],[5]. Il court comme routier amateur avec Raynaud, Dayen, Merviel, Bisseron et Brossy[6].

Auguste Wambst commence à courir sur piste des américaines avec son frère Charles[7]. Il commence à faire parler de lui[8], quand, à la fin de la saison 1927, il va à Marseille, en compagnie de Charles et de Bisseron, pour tenter de battre le record de l'heure à triplette[9], là il contracte la fièvre typhoïde[10]. Durant cinquante-sept jours, il demeure alité à l'hôpital d'Ivry[note 1]. Sa saison 1928 étant irrémédiablement compromise, Auguste part accomplir son service militaire en devançant l'appel[11] ; il est incorporé à Nanterre, dans une compagnie d'ouvriers d'aviation et obtient l'autorisation de s'entrainer[3]. C'est alors que l'idée lui vient de s'orienter vers le demi-fond. Son frère Georges l'encourage vivement et il l'aide même à faire l'acquisition du coûteux matériel de stayer. Pour ses débuts, entraîné par Maurice Guerin, il gagne la première médaille des stayers[note 2] au cours de l'hiver 1928-1929[12],[13]. Il enlève peu après le critérium d'hiver des stayers français[6]. Au cours du championnat d'hiver, il bat Robert Grassin en janvier 1930[14].

En 1933, il bat Grassin, Paillard et Metze au Vel' d'Hiv'[15]. En 1933, il termine deuxième du critérium national d'hiver, derrière Lacquehay[6]. En 1934, il gagne le criterium d'automne à Buffalo[16]. En 1935, il bat Georges Paillard, Giovanni Manera et Erich Möller au Vél' d'Hiv'[17], gagne le championnat de France et participe aux championnats du monde à Bruxelles[18],[19] mais en méforme il abandonne[20],[21]. En 1936, il gagne le critérium national de demi-fond à Buffalo[22],[23]. En 1939, comme Terreau et Lemoine, il ne prend pas part aux championnats de France, considérant qu'ils ne sont pas payés à leurs justes valeurs[24].

Pendant la seconde guerre mondiale, Auguste Wambst travaille dans une épicerie à Villennes-sur-Seine[25], tout en continuant à courir. En 1941, il est suspendu pour ne pas avoir participé aux championnats de France[26]. Il participe aux combats de la libération, au sein des F.F.I.[27].

Après sa retraite de coureur, il devient entraîneur de demi-fond. Il entraîne notamment Guy Bethery, Louis Chaillot, Roger Queugnet dans les années 1950.

Palmarès sur piste[modifier | modifier le code]

Championnat de France[modifier | modifier le code]

Grand Prix[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse la sœur du coureur cycliste Bernard[49]. Ils habitent Villennes-sur-Seine[6]. Il se marie en secondes noces avec Marie Annunciade Bisgambiglia le 2 août 1951, à Paris 1e[50].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Il y est soigné notamment par la mère de Lucien Faucheux
  2. ↑ « La Médaille » est une épreuve de vitesse, destinée au moins de 21 ans, elle sert de prospection en cyclisme sur piste

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970 », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. ↑ René Bierre, « Les quatre frères Wambst : Une belle famille sportive de cyclistes », Match, no 285,‎ , p. 10-11 (lire en ligne)
  3. ↑ a et b « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  4. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  5. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  6. ↑ a b c et d Huttier 1934.
  7. ↑ « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  8. ↑ a et b « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  9. ↑ « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  10. ↑ « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  11. ↑ « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  12. ↑ « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  13. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  14. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  15. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  16. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  17. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  18. ↑ a et b « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  19. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  20. ↑ « Midi olympique », sur Gallica, (consulté le )
  21. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  22. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  23. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  24. ↑ « L'Humanité », sur Gallica, (consulté le )
  25. ↑ Le Petit Parisien, 8/2/1941
  26. ↑ « Paris-midi », sur Gallica, (consulté le )
  27. ↑ « L'Humanité », sur Gallica, (consulté le )
  28. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  29. ↑ « L'Athlète », sur Gallica, (consulté le )
  30. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  31. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  32. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  33. ↑ « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
  34. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  35. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  36. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  37. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  38. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  39. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  40. ↑ « Nouvelles brèves », L'Athlète,‎ (lire en ligne)
  41. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  42. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  43. ↑ « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
  44. ↑ « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
  45. ↑ « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  46. ↑ « Match », sur Gallica, (consulté le )
  47. ↑ Gilbert Le Poubau, « A la Cipale Bordelaise », L'Athlète,‎ (lire en ligne)
  48. ↑ « Ce soir », sur Gallica, (consulté le )
  49. ↑ « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
  50. ↑ « Généalogie de Auguste René Wambst », sur Geneanet (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Bierre, « Les quatre frères Wambst : Une belle famille sportive de cyclistes », Match, no 285,‎ , p. 10-11 (lire en ligne, consulté le ).
  • René Bierre, « Les quatre frères Wambst : Une belle famille sportive de cyclistes (3) », Match, no 287,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  • Raymond Huttier, « Visite à Auguste Wambst, notre meilleur "espoir" en demi-fond », Le Miroir des sports, no 747,‎ , p. 59 (lire en ligne, consulté le ).

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