Auguste Perdonnet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 janvier 2020 à 22:35 et modifiée en dernier par Louistisserand (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Auguste Perdonnet
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait d'Auguste Perdonnet par Nadar
Nom de naissance Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet
Naissance
Paris
Décès
Cannes
Pays de résidence Suisse et France
Profession
ingénieur civil des mines
Autres activités
Professeur École Centrale
Directeur École Centrale
Administrateur-directeur Cie chemins de fer
Président honoraire Société des ingénieurs civils
Formation
Distinctions
Commandeur de la Légion d'honneur
Famille
Vincent Perdonnet (son père)

Compléments

Pionnier français des chemins de fer

Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet, né le à Paris et mort le (à 66 ans) à Cannes, est un ingénieur français issu d'une famille d'origine suisse. Il est directeur de l'École Centrale des Arts et Manufactures entre 1862 et 1867.

Biographie

Fils de Vincent Perdonnet, agent de change, protestant et originaire de Vevey en Suisse, Auguste Perdonnet est né le 12 mars 1801 à Paris[1]. Élève à Yverdon il bénéficie de l'enseignement de Johann Heinrich Pestalozzi[1]. En 1821 il entre à l'École polytechnique de Paris ; accusé de carbonarisme, il est renvoyé l'année suivante pour activités politiques[2].

Il poursuit[2] néanmoins ses études à l'École nationale supérieure des mines de Paris et effectue des voyages d'études en Allemagne et en Angleterre. Ces périples studieux en compagnie d'autres jeunes étudiants sont à l'origine de ses premières publications, notamment avec Léon Coste dès 1829, mais aussi avec Armand Dufrénoy et Élie de Beaumont.

Contributions

Après la fin de ses études à l'école des Mines en 1830, il est réintégré comme ingénieur civil dans le Corps des Ponts, à la suite d'une intervention de Jean Ernest Reynaud[2].

Il entre ensuite dans les chemins de fer naissants en intégrant l'équipe d'ingénieurs travaillant sur le projet et la construction du chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Cette entrée dans la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain lui permet de travailler, notamment[2] avec les « frères » Flachat, Eugène et Stéphane, Émile Clapeyron et Gabriel Lamé.

De 1836 à 1840 il est directeur de la rédaction du Journal de l'industriel et du capitaliste.

Il est avec Émile Auguste Payen ingénieur en chef des travaux de construction du viaduc de Meudon.

Un décret du 14 juin 1862 nomme Auguste Perdonnet[3], comme successeur d'Alphonse Lavallée, à la direction de l'École Centrale des Arts et Manufactures. À son nouveau poste, il va soutenir activement son prédécesseur pour la création d'une association des anciens élèves dont l'assemblée générale constitutive a lieu le 3 novembre 1862. Il en préside le premier banquet annuel qui a lieu le soir même.

Il aura consacré sa vie, travail et enseignement, aux chemins de fer.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 4).

Tombe d'Auguste Perdonnet (cimetière du Père Lachaise, division 4), œuvre de Vital-Dubray

Publications

  • Léon Coste et Auguste Perdonnet, Mémoire sur les chemins à ornières, Paris, Bachelier, , 200 p. (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, Notices sur les chemins de fer, 1832
  • Auguste Perdonnet, Notice sur les avantages des chemins de fer comparés aux autres voies de communication artificielle lue à l'Association polytechnique dans sa séance du 16 mai 1832, dans Association polytechnique. Compte rendu trimestriel, juillet 1832, p. 9-33 (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, De l'histoire et de la nature de la propriété souterraine, Paris, Félix Locquin, , 43 p. (lire en ligne)
  • Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont, Auguste Perdonnet et Léon Coste, Voyage métallurgique en Angleterre : ou recueil de mémoires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, étain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 1, Paris, Bachelier, , 2e éd., 735 p. (lire en ligne)
  • Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont, Auguste Perdonnet et Léon Coste, Voyage Métallurgique en Angleterre : ou recueil de mémoires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, étain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 2, Paris, Bachelier, , 2e éd., 607 p. (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, Notions gėnėrales sur les chemins de fer, Paris, Lacroix et Baudry, 1859
  • Auguste Perdonnet, Traité élémentaire des chemins de fer, t. I, Paris, 1, , 3e éd.
  • Auguste Perdonnet (dir.), Camille Polonceau et Eugène Flachat, Nouveau portefeuille de l'ingénieur des chemins de fer, Paris, Eugène Lacroix, (1re éd. 1843), 592 p. (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, Les chemins de fer, 1866 — Conférence populaire

Sources

Bibliographie

  • Paul Bissegger, « Étudiants suisses à l'École polytechnique de Paris (1798-1850) », in Revue suisse d'histoire, 1989, p. 129-130.

Annexes

Hommages

Notes et références

  1. a et b « Perdonnet, Auguste » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne. (consulté le 16 juillet 2010).
  2. a b c et d Site annales X, Jean Albert Vincent Auguste Perdonnet (1801-1867) lire en ligne (consulté le 16 juillet 2010).
  3. Site centrale histoire centraliens, Daniel Gourisse, Brève histoire de la communauté centralienne, p. 57-58.
  4. « Dossier dans l'ordre de la Légion d'honneur d'Auguste Perdonnet », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Site Mairie de Paris, recherche des rues de Paris : rue Perdonnet (consulté le 16 juillet 2010).
  6. Site Google maps situation en ligne (consulté le 16 juillet 2010).
  7. Lycée professionnel Auguste Perdonnet, site du ministère de l'Éducation nationale.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :