Aller au contenu

Art Taylor

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Art Taylor
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Batteur de jazz, artiste d'enregistrementVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
George Wallington Trio (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
Labels
Genre artistique
Discographie
Art Taylor discography (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Arthur S. Taylor, Jr., dit Art Taylor, né le à New York et mort dans a même ville le , est un batteur de jazz américain.

C'est un des premiers batteurs de hard bop[1].

Débuts et notoriété

[modifier | modifier le code]

Alors qu'il n'a pas encore 20 ans, il joue de la batterie dans des églises de Harlem avec Jackie McLean et Sonny Rollins[1].

Après avoir joué dans l'orchestre de Howard McGhee (1948), il joue avec Coleman Hawkins (1950-1951), Buddy DeFranco (1952), Bud Powell (1953 et 1955-1957) et George Wallington (1954-1956)[2],[1]. À la même époque, il joue également avec Charlie Parker[3].

Spécialiste du hard bop, il est un des batteurs les plus sollicités[3] et participe à de très nombreux disques pour Prestige dans la deuxième moitié des années 1950[2]. Il fonde également son propre ensemble, les Wailers, qui deviendra les Taylor's Tenors[3]. Il tourne en Europe avec Donald Byrd en 1958[1], enregistre avec Miles Davis et participe au concert au Town Hall de Thelonious Monk en 1959[2]. La même année, il enregistre Giant Steps avec John Coltrane[1].

En 1963 il s'installe en Europe et vit principalement en France et en Belgique pendant 20 ans, jouant avec des groupes européens ou des musiciens américains de passage, comme Dexter Gordon, Johnny Griffin[2],[1], Don Byas ou Ben Webster[3].

Il réalise des entretiens avec de nombreux musiciens, que l'on peut retrouver dans son livre Notes and Tones, publié en 1977[2]. Ces entretiens parlent notamment des questions raciales et politiques autour du jazz[1].

Retour aux États-unis

[modifier | modifier le code]

Il retourne aux États-Unis dans les années 1980, où il anime une émission de radio[1]. Il reforme les Wailers en 1991[3], qui constitue une sorte de relève aux Jazz Messengers[2]. De jeunes musiciens y font leurs premières armes, comme l'altiste Abraham Burton (en) ou le pianiste Jacky Terrasson[3]. La formation enregistre Wailin' At The Vanguard (1992), considéré comme le meilleur album du batteur en leader[3].

Il meurt le à New York[3], quelques semaines après une dernière session avec Jimmy Smith (Damn! (en))[1].

Discographie

[modifier | modifier le code]

Participations

[modifier | modifier le code]
Avec Gene Ammons
Avec Dorothy Ashby
  • In a Minor Groove (1958)
Avec Donald Byrd
Avec Sonny Clark
Avec John Coltrane
Avec Miles Davis
Avec Red Garland
Avec Cecil Payne
Avec Stanley Turrentine

Publications

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h et i (en) « Art Taylor », sur All About Jazz (consulté le ).
  2. a b c d e et f (en) Scott Yanow, « Art Taylor Biography », sur AllMusic (consulté le ).
  3. a b c d e f g et h Serge Loupien, « Le batteur de jazz Arthur Taylor est mort », Libération (journal),‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]