Annick Kamgang

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Annick Kamgang
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Kam
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Annick Kamgang alias Kam, née en 1977 à Yaoundé, est une artiviste, dessinatrice de presse, et autrice de bande dessinée franco-camerounaise[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Annick Kamgang est fille d'une mère française originaire des Antilles et d'un père politicien panafricain camerounais des années 1990. Elle passe une grande partie de son enfance à Bangui, où travaille son père en tant que fonctionnaire de l'État du Cameroun détaché en Centrafrique. À l'âge de 14 ans, elle quitte le pays à la suite de la mise en retraite anticipée de son père, qui retourne alors au Cameroun. Annick Kamgang et sa mère se rendent alors aux Antilles. En 2000, elle s'installe en France afin de poursuivre ses études et s'inscrit à l'Université de Nanterre[2].

Annick Kamgang, influencée par l'engagement politique de son père, décide de suivre ses traces en se lançant dans le dessin de presse. Son travail est rapidement remarqué, et elle contribue à plusieurs publications telles que L’Express, L’Opinion, Peuples Solidaires, Jeune Afrique, Le Monde Afrique, la fondation Africa France et L’Institut Français[1].

Son premier album de bandes dessinées, intitulé Lucha qui retrace du mouvement lutte pour le changement[3] est un projet supporté par Amnesty International en partenariat avec Jeune Afrique et La Boîte à Bulles[4]. La sortie de cette bande dessinée marque un tournant dans la carrière de Kam. Il représente non seulement son premier ouvrage dans le domaine de la BD, mais également sa première collaboration avec une journaliste. Cette collaboration témoigne de sa volonté de mêler l'art visuel et le journalisme pour aborder des questions politiques et sociales[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Bandes dessinées[modifier | modifier le code]

  • Les jumeaux Kouame et Kimia, 2015[5],[6].
  • Lucha, chronique d’une révolution sans armes, coécrit avec Justine Braban, Amnesty International, La Boîte à Bulle, 2018[7].
  • Agir pour le genre. Paroles et pratiques d’actrices et d’acteurs, : F3E, 2023[8].
  • La justice contre la force, coécrit avec Laurence d'Hondt, 2024[9].

Dessins de presse[modifier | modifier le code]

  • Massacres de Beni en RD Congo[10].
  • Macron au Mali : et maintenant on fait quoi ?, 2017[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Philippe Magneron, « Kamgang, Annick - Bibliographie, BD, photo, biographie », sur www.bedetheque.com (consulté le )
  2. a et b Entretien de Christophe Cassiau-Haurie, « Annick Kamgang : « Je me sens bien comme auteure de BD » », sur Africultures, (consulté le )
  3. Justine Brabant et Annick Kamgang, La Lucha: Chroniques d'une révolution sans armes au Congo, BOITE A BULLES, (ISBN 978-2-84953-303-1, lire en ligne)
  4. « Lucha, chronique d’une révolution sans armes », sur Jeune Afrique (consulté le )
  5. cameroun24 net-Master Communication, « Les jumeaux #28 : une pensée pour Monique Koumaté », sur www.cameroun24.net (consulté le )
  6. Kam, « Les jumeaux Kouamé et Kimia – épisode 1 », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  7. The Ink Link, « Annick Kamgang », sur The Ink Link - collectif BD engagé, (consulté le )
  8. « Alternatives Cameroun, des tournois de football pour la santé communautaire », sur www.fonda.asso.fr (consulté le )
  9. (en) « https://medor.coop/auteurs/annick-kamgang-464/ », sur Médor magazine, (consulté le )
  10. Kam, « Cameroun : à qui profitera la victoire de la CAN ? » Accès limité, sur Jeune Afrique, (consulté le )
  11. Jeune Afrique, « Macron au Mali : et maintenant on fait quoi ? » Accès limité, sur Jeune Afrique, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]