Aller au contenu

Alexandre Baril

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 juin 2019 à 14:32 et modifiée en dernier par Mimipome (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Alexandre Baril
Alexandre Baril en 2018
Biographie
Naissance

Granby, Québec, Canada
Nationalité
Canada
Formation
Université d'Ottawa, Université du Québec à Montréal, Université de Sherbrooke
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Théorie féministe, théorie queer, études de genre, études sur le handicap, sociologie du santé, de la santé et des mouvements sociaux, suicidologie critique

Alexandre Baril (né en 1979 à Granby, Québec, Canada) est professeur adjoint à l’École de service social de l’Université d’Ottawa depuis 2018[1]. Ses recherches portent sur la diversité, incluant la diversité sexuelle et de genre, corporelle (handicaps et santé) et linguistique[2][3]. Ses recherches, menées dans une perspective intersectionnelle, se situent à la croisée de plusieurs champs disciplinaires, dont les études féministes et de genre, queers, trans, du handicap, de la sociologie du corps, de la santé et des mouvements sociaux et de la suicidologie critique[4].

Baril est un des auteurs pionner en études trans dans la francophonie canadienne. Sa création et son utilisation de néologismes français (cisnormativité, cisgenrenormativité, transcapacité, suicidisme, etc.) constituent des apports majeurs dans plusieurs champs d’études, incluant les études trans, les études sur le genre, les études sur le handicap et la suicidologie critique.

En plus de ses recherches, Baril milite pour les droits de plusieurs groupes marginalisés, dont les personnes trans, les personnes vivant avec un handicap et les personnes ayant des idées suicidaires[5][6][7][8]. Cela l’amène à participer à plusieurs entrevues dans les médias, à des manifestations et à être invité à des conférences canadiennes et internationales comme conférencier d’honneur[1]. Dans des entrevues accordées à certains médias, il explique la violence et la discrimination vécues à plusieurs niveaux par les personnes trans et marginalisées[9].  Il dénonce les inégalités sociales vécue par ces communautés et partage des solutions pour y mettre fin[10].

Prix et distinctions

Il a reçu le titre de Personnalité de la semaine par Radio-Canada en décembre 2017 pour ses implications actives dans les médias suite à son embauche à l’Université d’Ottawa. Tel que mentionné dans plusieurs entretiens et textes[11], Alexandre Baril est la première personne transgenre à être embauché dans une université canadienne pour enseigner en français sur les enjeux entourant la diversité sexuelle et de genre[12][13][14].

Baril a reçu en 2011 le Prix Lana St-Cyr de l’Aide aux transsexuels et transsexuelles du Québec (ATQ) pour le rôle majeur qu’il a eu dans l’organisation de la première manifestation trans au Québec du 17 juin 2010 à Montréal. À cette période, il était impliqué dans PolitiQ-queer solidaire[15], un groupe activiste qui militait contre toutes les formes d’oppressions et d’exclusions hétérosexistes et cissexistes au Québec. La manifestation de 2010 a rassemblé près de 200 personnes, des organismes communautaires qui défendent les droits des personnes trans ainsi que des personnalités des secteurs juridique, universitaire et politique[16]. Les personnes participantes à la manifestation ont revendiqué une modification des réglementations existantes au Québec sur la stérilisation obligatoire pour l’obtention d’un changement de leur mention de sexe dans leur statut civil ainsi qu’une meilleure accessibilité au changement de nom[16].

Parcours académique

Alexandre Baril poursuit ses études à l’Université de Sherbrooke pour son faire son Baccalauréat ès arts en philosophie avec une mineure en théologie (2000-2003) ainsi qu’une Maîtrise en philosophie (2003-2005) au Département de philosophie et d’éthique appliquée. Il reçoit la mention d’excellence pour son mémoire intitulé « Judith Butler et le féminisme postmoderne : analyse théorique et conceptuelle d’un courant controversé » à partir duquel il a publié des articles[17][18] sur la philosophie politique de Judith Butler.  Il poursuit ensuite un Doctorat en philosophie (2006-2010) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) où il complète la scolarité mais non la thèse. Puis il se dirige vers l’Université d’Ottawa pour faire un second Doctorat en études des femmes (2010-2013) à l’Institut d’études féministes et de genre. Avec sa thèse intitulée « La normativité corporelle sous le bistouri : (re)penser l’intersectionnalité et les solidarités entre les études féministes, trans et sur le handicap à travers la transsexualité et la transcapacité », il obtient une mention d’excellence et gagne le Prix Pierre Laberge pour la meilleure thèse de doctorat en humanités[1].  

De 2014-2015, il bénéfice d’une bourse de recherche postdoctorale avec le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Il poursuit sa recherche postdoctorale aux États-Unis à City University of New York et à Wesleyan University. Sa recherche postdoctorale porte sur la sociologie du corps et des mouvements sociaux avec la sociologue Victoria Pitts-Taylor . Il détient également durant cette période le statut de professeur adjoint invité à Wesleyan University et enseigne sur les enjeux entourant les modifications corporelles et les mouvements sociaux.

De 2015-2016 il retourne à l’Université d’Ottawa en tant que professeur adjoint remplaçant à l’Institut d’études féministes et de genre. Il y enseigne plusieurs cours, dont ceux sur les théories queer, les théories féministes, en anglais et en français[1].

De 2016-2017 il obtient la bourse Izaak Walton Killam pour poursuivre ses recherches postdoctorales en science politique à Dalhousie University[1].

En 2018, Alexandre Baril obtient un poste de professeur adjoint à l’École de service social de l’Université d’Ottawa[1]. Il est embauché pour faire des recherches sur l’intersectionnalité et la diversité, incluant la diversité sexuelle, de genre (trans), de corps (handicap) et linguistique. L’obtention de ce poste constitue un moment historique pour les personnes et les études trans au Canada[19][14]. Alexandre Baril est la première personne trans francophone dans l’histoire canadienne à être embauchée comme professeur spécialisé en études trans pour enseigner la diversité sexuelle et de genre, en français[3][20].

Travaux de recherche

Alexandre Baril fait partie des premiers chercheurs trans au Canada à publier en français sur les enjeux trans selon une perspective transactiviste. Son premier texte sur les enjeux trans, publié en 2009, s’intitule « Transsexualité et privilèges masculins : fiction ou réalité?»[21] . Baril a créé plusieurs nouveaux néologismes plus appropriés et plus respectueux pour parler des formes d’oppression vécues par les groupes marginalisés auxquels il s’intéresse[22]. Dans sa thèse, il publie un glossaire analytique dans laquelle il présente ce vocabulaire lié aux études trans et aux études sur le handicap[23]. Ce nouveau vocabulaire permet d’explorer les rapports d’oppression qui se rejouent au sein même des mouvements sociaux en plus d’alimenter la réflexion critique sur les analyses intersectionnelles et leurs failles et limites actuelles.

Avant Baril, des chercheurs au Canada avaient déjà publié sur les enjeux trans mais ceux-ci sont unilingue anglophone. Quelques exemples de ces chercheurs trans travaillant dans des universités canadiennes anglophone sont : Jin Haritaworn, Aaron Devor, Dan Irving, Trish Salah, Bobby Noble et Viviane Namaste. Dans le milieu universitaire francophone, il a publié avec Line Chamberland, titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie et Annie Pullen Sansfaçon, co-fondatrice d'Enfants transgenres Canada et professeure à l’Université de Montréal .

Cisnormativité/ Cisgenrenormativité

Inspiré du concept d’hétéronormativité, la cis(genre)normativité se définit « comme la dimension normative du système dominant cisgenriste qui postule que les personnes qui s’accommodent du sexe et du genre assignés à leur naissance sont plus normales que les personnes qui décident de vivre dans un autre genre et qui effectuent des transitions de sexe »[21]. Ce système normatif dominant favorise les jugements négatifs, les discriminations et les violences envers les personnes trans, en plus d’effacer leurs expériences et leurs réalités[24][21]. Le concept de cisgenrenormativité est un néologisme référant à la normativité spécifique des identités cisgenres et cissexuelles, donc une normativité cis liée au genre des personnes[21].

Baril est le premier à créer et définir en français les notions de cisnormativité et cisgenrenormativité dans son texte publié en 2009 sur les privilèges masculins[21]. Il approfondit ces notions dans sa thèse publiée en 2013[23]. Son article est paru simultanément au texte de Bauer et al. (2009) qui sont les premiers à définir, en anglais, le concept de cisnormativité[25].

Transféminisme

Le transféminisme est une « collaboration théorique et politique entre les études féministes et trans »[21] dans le but de lutter contre le sexisme et la transphobie. Ce courant féministe prend en considération les expériences multiples des femmes en incluant les personnes transgenres hommes et femmes.[21]

Le premier usage et la première définition du terme dans les travaux universitaires francophones vient de Baril qui proposait cette approche pour analyser les privilèges masculins des hommes trans[21]. Il s’est inspiré des écrits de la militante et érudite Emi Koyama[26].

Transcapacitaire

Le terme transcapacitaire fait référence à un besoin pour une personne de transformer son corps pour être en situation de handicap. « Ces personnes soutiennent de surcroît que cette expérience n’est pas vécue comme une décision ou un « choix » parmi d’autres, mais comme un besoin »[23] de modifier diverses capacités physiques et qui ne concernent pas seulement des amputations. Ce terme se différencie des modèles médical et sexologique qui utilisent les notions d’apotemnophilie et de BIID.

Transcapacitaire est un dérivé du terme capacitaire qui « fait référence à diverses capacités : physiques, mentales, psychologiques, etc., sans qualifier de façon positive ou négative ces dernières, contrairement à d’autres termes tels que capacité/incapacité, validité/invalidité, etc., qui dénotent la présence ou l’absence de capacités. À l’aide du suffixe « aire », la notion de « capacité » devient plus large et inclusive » [23].

Baril a inventé ces termes dans sa thèse lorsqu’il a constaté le silence sur la réalité des personnes en situation de handicap dans les analyses féministes intersectionnelles. Il cherchait à comprendre comment se sont construit « les discours explicatifs (étiologies et traitements proposés) sur la transcapacité et les implications qu’ont ces derniers sur l’accueil favorable ou non qui est fait des revendications transcapacitaires »[23]. Face à une absence de vocabulaire respectueux en français, il a choisi de créer de nouveaux néologismes en français pour éviter les termes à connotation négative qui peuvent invalider la réalité de ces personnes.

Transitude

Transitude désigne le fait d’être trans ou l’état d’être trans[27]. Il s’agit d’un néologisme inspiré du terme transness en anglais.

Baril a créé ce néologisme en 2014 pour une communication scientifique en 2015[28]. Depuis 2014 le terme circule sur Internet et a été repris par la bédéiste Sophie Labelle en 2015 dans sa bande-dessinée Assignée garçon[27].  

Suicidisme

Suicidisme désigne « un système d’oppression (construit à partir des perspectives non suicidaires) sur le plan normatif, discursif, médical, légal, social, politique, économique et épistémique, dans lequel les personnes suicidaires vivent de multiples formes d’injustice et de violence »[5].

Dans les études sur le suicide (ou suicidologie), Baril est le premier en 2017 à théoriser l’oppression des personnes suicidaires d’un point de vue intersectionnel, anticapacitiste et antisaniste. Pour ce faire, il s’inspire des théories crip de Robert McRuer (2006)[29] et des études critiques sur le handicap pour « interpréter les idéations et gestes suicidaires »[5]  à partir de ce qu’il nomme un « modèle sociosubjectif du handicap »[5]. Il propose que les personnes suicidaires puissent parler librement de leurs idéations, non pas dans le but de seulement renforcer les stratégies de prévention mais également pour assister, dans une approche de réduction des méfaits, les personnes suicidaires qui sont déterminées à mourir dans leur suicide lorsque leur besoin de mourir est profond et stable.[5]

Baril rapporte que les personnes suicidaires sont les oubliées des analyses intersectionnelles au sein des mouvements sociaux et que les mouvements anti-oppressions reproduisent leur oppression à travers des discours paternalistes, capacitistes et sanistes.[5]

Repenser le consentement des images intimes de personnes trans dans les médias

Baril s’intéresse à la surexploitation dans les médias de la thématique de la transsexualité sans égard au bien-être des personnes concernées[10]. Il étudie l’objectivation et la sexualisation des corps des personnes trans dans l’espace médiatique. Dans ses recherches, il milite pour le développement d’une conscience éthique pour réfléchir de façon critique aux conséquences que peuvent avoir les représentations médiatiques axées sur la vie intime des personnes trans[30][31]. Dans un article, il propose de « ouvrir un dialogue avec les personnes œuvrant au sein de divers médias pour les encourager à cultiver des approches éthiques complexes sur le consentement des groupes marginalisés, dont les personnes trans*, au regard de la diffusion publique de leurs images intimes »[31].

Oeuvres

Baril, A. (2018). « Société de l’aveu, cis-tème de l’aveu : Repenser le consentement à la lumière de la diffusion d’images intimes de personnes trans* dans les médias », GLAD! Revue sur le langage, le genre, les sexualités, 5, p. 1-35. URL : https://www.revue-glad.org/1260

Baril, A. (2018). « Confessing Society, Confessing Cis-tem: Rethinking Consent Through Intimate Images of Trans* People in the Media », Frontiers: A Journal of Women Studies, 39, 2, p. 1-25.

Baril, A. (2018). « Les personnes suicidaires peuvent-elles parler? Théoriser l’oppression suicidiste à partir d’un modèle socio-subjectif du handicap », Numéro : Prise en charge du suicide : entre crime, troubles mentaux et droit à mourir, Criminologie, 51, 2, p. 189-212.

Baril, A. (2018). « Hommes trans et handicapés : une analyse croisée du cisgenrisme et du capacitisme », Genre, Sexualité & Société, 19, p. 1-26. URL : http://journals.openedition.org/gss/4218

Baril, A. (2017). « L’anglonormativité et la cisnormativité : (Re)penser les analyses féministes intersectionnelles anglophones et francophones », dans M.N. Mensah (dir.). Le témoignage sexuel et intime, un levier de changement social?, Québec, Presses de l’Université du Québec, p. 45-66.

Baril, A. (2017). « Trouble dans l’identité de genre : le transféminisme et la subversion de l’identité cisgenre. Une analyse de la sous-représentation des personnes trans* professeur-es dans les universités canadiennes », Philosophiques : la revue de la Société de Philosophie du Québec, 44, 2, p. 285-317.

Baril, A. (2017). « The Somatechnologies of Canada’s Medical Assistance in Dying Law: LGBTQ Discourses on Suicide and the Injunction to Live », Somatechnics, 7, 2, p. 201-217.

Baril, A. (2017). « Des corps et des hommes trans-formés : la musculation comme “technologie de genre” », Revue Recherches sociologiques & anthropologiques, 48, 1, p. 65-85.

Baril, A. (2017). « Temporalité trans : identité de genre, temps transitoire et éthique médiatique », Enfances, familles, générations : Revue internationale, 27. URL : http://journals.openedition.org/efg/1359

Baril, A. (2017). « Intersectionality, Lost in Translation? (Re)thinking Inter-sections Between Anglophone and Francophone Intersectionality », Atlantis: Critical Studies in Gender, Culture & Social Justice, 38, 1, p. 125-137.

Baril, A. (2017). « “Docteur, suis-je un anglophone enfermé dans un corps de francophone?” Une analyse intersectionnelle de la temporalité de trans-crip-tion dans des sociétés capacitistes, cisnormatives et anglonormatives », Numéro : Handicap et cultures francophones, Canadian Journal of Disability Studies, 6, 2, p. 16-44.

Baril, A. (2016). « “Doctor, Am I an Anglophone Trapped in a Francophone Body?” An Intersectional Analysis of Trans-crip-t Time in Ableist, Cisnormative, Anglonormative Societies », Journal of Literary & Cultural Disability Studies, 10, 2, p. 155-172.

Baril, A. (2016). « Francophone Trans/Feminisms: Absence, Silence, Emergence », TSQ: Transgender Studies Quarterly, 3, 1/2, p. 40-47.

Baril, A. (2015). « “How Dare You Pretend to Be Disabled?” The Discounting of Transabled People and their Claims in Disability Movements and Studies », Disability & Society, 30, 5, p. 689-703.

Baril, A. (2015). « Needing to Acquire a Physical Impairment/Disability: (Re)thinking the Connections Between Trans and Disability Studies Through Transability », Hypatia: Journal of Feminist Philosophy, 30, 1, p. 30-48.

Baril, A. (2015). « Transness as Debility: Rethinking Intersections Between Trans and Disabled Embodiments », Feminist Review, 111, p. 59-74.

Baril, A. (2015). « Sexe et genre sous le bistouri (analytique) : interprétations féministes des transidentités », Recherches féministes, 28, 2, p. 121-141.

Baril, A., et K. Trevenen (2014). « Exploring Ableism and Cisnormativity in the Conceptualization of Identity and Sexuality “Disorders” », Annual Review of Critical Psychology, 11, p. 389-416.

Baril, A., et K. Trevenen (2014). « Des transformations “extrêmes” : le cas de l’acquisition volontaire de handicaps pour (re)penser les solidarités entre les mouvements sociaux », Recherches féministes, 27, 1, p. 49-67.

Baril, A. (2014). « Quelle place pour les femmes trans au sein des mouvements féministes? », Spirale, 247, Hiver, p. 39-41.

Baril, A. (2013). La normativité corporelle sous le bistouri, Thèse (Ph.D.), Institut d'études des femmes, Université d'Ottawa, 485 pages., Nov 13, 2013

Baril, A. (2009). « Transsexualité et privilèges masculins : fiction ou réalité? », dans L. Chamberland, B. Frank et J.L. Ristock (dir.). Diversité sexuelle et constructions de genre, Québec, Presses de l’Université du Québec, p. 263-295.

Baril, A. (2007). « De la construction du genre à la construction du “sexe” : les thèses féministes postmodernes dans l’œuvre de Judith Butler », Recherches féministes, 20, 2, p. 61-90.

[[Alexandre Baril (UOttawa)|]]

  1. a b c d e et f « Curriculum Vitae Alexandre Baril », sur Academia.edu (consulté le )
  2. « Membre : Alexandre Baril », sur uottawa.ca (consulté le )
  3. a et b Gagnon, C.-A. (2017). « Défendre la diversité : Alexandre Baril », Personnalité de la semaine Radio-Canada/Le Droit, Le Droit, 4 décembre.
  4. « Alexandre Baril », sur academia.edu (consulté le )
  5. a b c d e et f Baril, A. (2018). « Les personnes suicidaires peuvent-elles parler? Théoriser l’oppression suicidiste à partir d’un modèle socio-subjectif du handicap », Numéro : Prise en charge du suicide : entre crime, troubles mentaux et droit à mourir, Criminologie, 51, 2, p. 189-212.
  6. Baril, A. (2018). « Hommes trans et handicapés : une analyse croisée du cisgenrisme et du capacitisme », Numéro spécial : Sexualité et handicap : une approche par les sciences sociales, Genre, Sexualité & Société, 19, p. 1-26.
  7. Baril, A. (2017). « The Somatechnologies of Canada’s Medical Assistance in Dying Law: LGBTQ Discourses on Suicide and the Injunction to Live », Numéro : Sexuality in Canada, Somatechnics, 7, 2, p. 201-217.
  8. Baril, A. (2015). « Needing to Acquire a Physical Impairment/Disability: (Re)thinking the Connections Between Trans and Disability Studies Through Transability », Numéro : New Conversations in Feminist Disability Studies, Hypatia: Journal of Feminist Philosophy, 30, 1, p. 30-48.
  9. « Interview avec Alexandre Baril », Interview filmée dans le cadre de l’émission « Les matins d’ici », Le Téléjournal Ottawa-Gatineau, Radio-Canada, 4 décembre 2017.
  10. a et b Baril, A. (2018). « Société de l’aveu, cis-tème de l’aveu : Repenser le consentement à la lumière de la diffusion d’images intimes de personnes trans* dans les médias », GLAD! Revue sur le langage, le genre, les sexualités, 5.
  11. Baril, A. (2017). « Trouble dans l’identité de genre : le transféminisme et la subversion de l’identité cisgenre. Une analyse de la sous-représentation des personnes trans* professeur-es dans les universités canadiennes », Numéro : Le renouveau du féminisme dans la philosophie francophone : redécouverte et nouveaux horizons, Philosophiques : la revue de la Société de Philosophie du Québec, 44, 2, p. 285-317.
  12. « Défendre la diversité », sur ledroit.com (consulté le )
  13. « Alexandre Baril trace la voie de la reconnaissance transgenre francophone », sur tfo.org (consulté le )
  14. a et b Baril, A. (2017). « Briser le plafond de verre pour les personnes trans! », Éditorial publié dans l’édition QC du HuffPost, The Huffington Post, 20 novembre.
  15. « PolitiQ queers solidaires » (consulté le )
  16. a et b « Non aux règles stériles de l’État Civil » (consulté le )
  17. Baril, A. (2007). « De la construction du genre à la construction du “sexe” : les thèses féministes postmodernes dans l’œuvre de Judith Butler », Recherches féministes, 20, 2, p. 61-90.
  18. Baril, A. (2009). « Judith Butler et le Nous femmes : la critique des catégories identitaires implique-t-elle leur réfutation? » Cahiers de l’IREF, Colloque Faut-il réfuter le Nous femmes pour être féministe au XXIe siècle ? tenu lors du 76e Congrès de l’Acfas le 6 mai 2008, 19, Montréal, p. 65-92.
  19. Vachet, B. (2017). Interviewé et cité dans l’article : « Alexandre Baril trace la voie de la reconnaissance transgenre francophone », #ONFR TFO 25 novembre.
  20. « Personnalité de la semaine Radio-Canada / Le Droit : Alexandre Baril », Émission « Les matins d’ici », Interviewé par Philippe Marcoux, ICI Radio-Canada Première Ottawa-Gatineau, 4 décembre, (10 minutes).
  21. a b c d e f g et h Baril, A. (2009). « Transsexualité et privilèges masculins : fiction ou réalité? », dans L. Chamberland, B. Frank et J.L. Ristock (dir.). Diversité sexuelle et constructions de genre, Québec, Presses de l’Université du Québec, p. 263-295.
  22. Mickael Enriquez (2013). Un mouvement trans au Québec? Dynamiques d’une militance émergente, Université du Québec à Montréal, Mémoire présenté en sociologie.
  23. a b c d et e Baril, Alexandre (2013). La normativité corporelle sous le bistouri, Thèse (Ph.D.), Institut d'études des femmes, Université d'Ottawa, 485 pages.
  24. Serano, Julia (2007). Whipping Girl. A Transsexual Woman on Sexism and the Scapegoating of Femininity, Berkeley, Seal Press, 390 pages.
  25. Bauer, Greta R. et al. (2009). «“I Don't Think This Is Theoretical; This Is Our Lives”: How Erasure Impacts Health Care for Transgender People», The Journal of the Association of Nurses in AIDS Care, vol. 20, no. 5, p. 348-361.
  26. Koyama, E. (2009). « The Transfeminist Manifesto », Document disponible à l’adresse www.eminism.org
  27. a et b Baril, Alexandre (2018) « Théories et concepts en études trans », Atelier non mixte trans, Powerpoint, Document inédit, Université du Québec à Montréal, 6 avril.
  28. Baril, A. (2015) « La transitude comme handicap : théoriser les intersections entre les identités trans et handicapées », Colloque Une société en transition : l’émergence des recherches et militances trans* et intersexes dans les espaces francophones contemporains, 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie, Université du Québec à Montréal.
  29. McRuer, R. (2006). Crip theory : Cultural signs of queerness and disability. New York, NY : New York University Press.
  30. Baril, A. (2016). « Cinq bonnes raisons d’être transactiviste », Reportage pour l’émission Top 5, TFO, 13 janvier 2016. 
  31. a et b Baril, A. (2017). « Temporalité trans : identité de genre, temps transitoire et éthique médiatique », Numéro : Âges de vie, genre et temporalités sociales, Enfances, familles, générations : Revue internationale, 27.