Aleki Lutui

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aleki Lutui
Description de cette image, également commentée ci-après
Aleki Lutui lors de la Coupe du monde 2011.
Fiche d'identité
Nom complet 'Aleki 'Aho Lutui
Naissance (45 ans)
Tofoa (Tonga)
Taille 1,78 m (5′ 10″)
Poste Talonneur, pilier
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
2001-2006
2003-2006
2006-2013
2013-2014
2014-2015
2015-0000		 Bay of Plenty
Chiefs
Worcester Warriors
Édimbourg
Gloucester
Ampthill RUFC		 55 (55)[1]
29 (10)[1]
181 (115)[2]
8 (0)[2]
14 (0)[2]
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1999-2015
2004-2008		 Tonga
Pacific Islanders		 38 (25)[3]
7 (0)[3]

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 27 septembre 2021.

modifier Consultez la documentation du modèle

Aleki Lutui, né le à Tofoa (Tonga), est un joueur de rugby à XV international tongien évoluant au poste de talonneur ou de pilier.

Il évolue aujourd'hui en Championship (D2 Anglaise), au club d'Ampthill après avoir longtemps joué au plus haut niveau en Nouvelle-Zélande et en Angleterre.

Carrière[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Aleki Lutui commence à jouer au rugby dans son pays natal, où il exerce en parallèle le métier de policier[4].

En 2000, il émigre en Nouvelle-Zélande avec son ami Taufa'ao Filise, et rejoint le club amateur d'Opotiki dans la région de la Baie de l'Abondance[5]. Il joue une saison avec ce club, avant de rejoindre celui de Whakarewarewa l'année suivante[5].

Il lance sa carrière professionnelle en 2001, lorsqu'il est retenu dans l'effectif de la province de Bay of Plenty pour disputer le National Provincial Championship (NPC)[5]. Il devient au fil des saisons un élément essentiel de cette équipe, principalement grâce son impact physique[6],[7]. Il joue six saisons avec la province, et joue 55 matchs[1]. En 2005, il affronte avec sa province les Lions britanniques lors de leur tournée en Nouvelle-Zélande, et y fait une performance remarquée[8],[9].

Repéré par ses performances au niveau provincial, il fait partie du groupe élargi de la franchise des Chiefs en Super 12 pour les saisons 2003 et 2004[5]. Il dispute neuf matchs comme remplaçant lors de ses deux saisons[1]. Pour la saison 2005, il obtient son premier vrai contrat avec les Chiefs[10]. Il est alors beaucoup plus utilisé par sa franchise, disputant vingt matchs en deux saisons[1].

En 2006, il est recruté par le club anglais des Worcester Warriors, évoluant en Premiership, sur la base d'un contrat de deux saisons[5],[11]. Il devient rapidement un cadre de sa nouvelle équipe, grâce à sa régularité et sa dimension physique[4],[9],[12]. Il joue son centième match avec le club en 2010, année où il remporte également le titre de meilleur joueur de l'équipe[13],[14]. En 2010 également, Worcester est relégué en RFU Championship, mais il reste fidèle à son club, et participe à la remontée immédiate en Premiership[15],[16]. En 2013, après sept saisons et 181 matchs, il n'est pas conservé et quitte le club à l'âge de 35 ans[17].

Il signe alors un contrat de deux saisons avec la province écossaise d'Édinbourg en Pro12[18],[19]. Recruté comme doublure de l'international écossais Ross Ford, il joue huit rencontres dans la saison, dont cinq titularisations[2],[20]. En , il reçoit une suspension de deux semaines pour un placage dangereux commis lors d'un match contre les Ospreys[21].

Libéré de sa deuxième année de contrat, il fait son retour en Premiership en 2014, avec le club de Gloucester pour un contrat d'une saison[22],[23].

En 2015, il rejoint à l'âge de 37 ans le club d'Ampthill, qui vient d'être promu en National League One[9],[24]. Il retrouve là bas d'autres anciens internationaux tongiens comme Maama Molitika, Paino Hehea et Viliami Ma'asi[25]. Il se convertit alors au poste de pilier et, malgré son âge avancé, continue de se montrer performant avec l'équipe du Bedfordshire[9],[26]. En 2019, il participe à la victoire de son équipe en championnat, et donc à l'accession au Championship pour la première fois de l'histoire du club[25]. Lutui fait alors son retour au niveau professionnel lors de la saison 2019-2020, alors qu'il est agé de 41 ans[2]. En 2021, il est toujours actif à l'âge de 43 ans[2],[27]

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

Aleki Lutui connaît sa première sélection le contre l'équipe de Géorgie à Tbilissi[3].

En 2004, 2006 et 2008, il participe aux trois tournées des Pacific Islanders[3].

Avec les Ikale Tahi, il est sélectionné pour disputer sa première Coupe du monde en 2007 en France[28]. Il dispute quatre matchs lors la compétition, dont trois comme titulaire[29].

Il dispute sa deuxième Coupe du monde lors de l'édition 2011 en Nouvelle-Zélande[30]. Il est alors le joueur le plus expérimenté de l'effectif tongien, et il le capitaine lors du second match de poule, face au Japon[31]. Il joue un total de trois matchs lors de la compétition, dont la victoire historique face à la France le [32].

En 2014, après trois ans d'absence, il fait son retour en sélection à l'âge de 36 ans, avec pour objectif de disputer la Coupe du monde 2015 en Angleterre[33]. L'année suivante, il est effectivement sélectionné par Mana Otai dans le groupe final de 31 joueurs[34],[35]. Deuxième plus joueur le plus vieux de la compétition (derrière Victor Matfield), il est sélectionné avant tout pour apporter son expérience au groupe, et il est considéré comme le troisième dans la hiérarchie des talonneurs, ne jouant que deux rencontres[29],[36].

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Statistiques en équipe nationale[modifier | modifier le code]

En Coupe du monde[29] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d et e « Aleki Lutui », sur www.rugbyhistory.co.nz (consulté le )
  2. ↑ a b c d e et f « Aleki Lutui », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
  3. ↑ a b c et d (en) « Aleki Lutui », sur en.espn.co.uk (consulté le )
  4. ↑ a et b (en) « Aleki Lutui », sur www.news24.com, (consulté le )
  5. ↑ a b c d et e (en) « Lutui leaves a big gap to fill », sur www.nzherald.co.nz, (consulté le )
  6. ↑ (en) « When will the early exodus end in rugby? », sur www.nzherald.co.nz, (consulté le )
  7. ↑ (en) « Lutui primed for last blast », sur www.nzherald.co.nz, (consulté le )
  8. ↑ (en) « Plenty of experience in Steamers’ line-up », sur www.lionsrugby.com, (consulté le )
  9. ↑ a b c et d (en) « Tonga’s Aleki Lutui takes different path to spend twilight at outpost Ampthill », sur www.theguardian.com, (consulté le )
  10. ↑ (en) « Eight newcomers for the Chiefs », sur www.espn.com, (consulté le )
  11. ↑ (en) « Lutui signs for Warriors on two-year deal », sur www.espn.com, (consulté le )
  12. ↑ (en) « Powerhouse Lutui orders Warriors to deliver », sur warriors.co.uk, (consulté le )
  13. ↑ (en) « Lutui pride at club century milestone », sur www.warriors.co.uk, (consulté le )
  14. ↑ (en) « All-action hooker wins player award », sur www.warriors.co.uk, (consulté le )
  15. ↑ (en) « Ex-All Blacks caught in Worcester's relegation », sur www.stuff.co.nz, (consulté le )
  16. ↑ (en) « Worcester Warriors 25-20 Cornish Pirates (agg 46-32) », sur news.bbc.co.uk, (consulté le )
  17. ↑ (en) « Worcester Warriors legend Aleki Lutui the latest to leave Sixways », sur www.worcesternews.co.uk, (consulté le )
  18. ↑ (en) « Edinburgh sign Tonga hooker Aleki Lutui from Worcester », sur www.skysports.com, (consulté le )
  19. ↑ (en) « Edinburgh sign experienced Tongan forward on two-year deal », sur www.heraldscotland.com, (consulté le )
  20. ↑ (en) « James Hilterbrand signs to prop up Edinburgh’s Australian influx », sur www.thetimes.co.uk, (consulté le )
  21. ↑ (en) « Aleki Lutui given two week suspension for foul play at Ospreys », sur www.bbc.com, (consulté le )
  22. ↑ (en) « Gloucester sign experienced hooker Lutui », sur wwww.espn.com, (consulté le )
  23. ↑ (en) « Gloucester boost forward power by signing Aleki Lutui », sur www.thetimes.co.uk, (consulté le )
  24. ↑ (en) « Aleki Lutui Joins For National 1 », sur www.ampthillrufc.com, (consulté le )
  25. ↑ a et b (en) « How a Tongan revolution has transformed a small English club into promotion contenders », sur www.rugbypass.com, (consulté le )
  26. ↑ (en) « Golden Oldies: Nine Ex-Premiership Players You Didn’t Know Are Still Playing », sur www.ruck.co.uk, (consulté le )
  27. ↑ (en) « Match Report: 1st XV 40 v 38 Bedford Blues », sur www.ampthillrufc.com, (consulté le )
  28. ↑ « Le Tonga lève le voile sur son équipe », sur www.world.rugby, (consulté le )
  29. ↑ a b et c (en) « Aleki Lutui : IRB Rugby World Cup », sur espn.co.uk (consulté le ).
  30. ↑ (en) « Rugby World Cup 2011: Tonga team guide », sur www.theguardian.com, (consulté le )
  31. ↑ (en) « Proud Lutui leads Tonga to RWC win », sur warriors.co.uk, (consulté le )
  32. ↑ (en) « Tonga shock woeful France », sur www.planetrugby.com, (consulté le )
  33. ↑ (en) « Edinburgh star Aleki Lutui aims for World Cup », sur www.edinburghnews.scotsman.com, (consulté le )
  34. ↑ « Des Français dans l'équipe des Tonga », sur www.rugbyworldcup.com, (consulté le )
  35. ↑ « Pour Aleki Lutui, la reconversion attendra », sur www.rugbyworldcup.com, (consulté le )
  36. ↑ (en) « The oldest and youngest players heading to the Rugby World Cup », sur www.nzherald.co.nz, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Aleki_Lutui&oldid=207358258 ».