Agnès Fienga

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Agnès Fienga, née en 1973, est une astronome française travaillant à l'Observatoire de la Côte d'Azur, au laboratoire Géoazur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Agnès Fienga est née en [1]. Arpès avoir soutenu, en , une thèse à l'Observatoire de Paris[2], elle séjourne au JPL[1],[2] puis au CNES[1],[2] au sein desquels elle travaille sur la navigation spatiale[1]. Elle est reçue, en , au concours de recrutement des astronomes-adjoints[3] et est affectée à l'IMCCE[1],[3] au sein duquel elle travaille sur l'ajustement aux observations des théories analytiques du mouvement planétaire[1]. Par la suite, elle rejoint l'Observatoire de Besançon[2] puis, en , l'Observatoire de la Côte d'Azur[2]. Elle est reçue, en , au concours de recrutement des astronomes[4].

Elle est active dans l'élaboration des éphémérides planétaires et est membre de l'Union astronomique internationale (UAI)[2],[5]. Elle a collaboré avec E. Myles Standish (en) sur des travaux de recherche liés aux astéroïdes et à leur impact sur les mouvements orbitaux[6].

Elle est connue pour avoir conçu, avec Jacques Laskar, l'INPOP[7] (« Intégrateur numérique planétaire de l'Observatoire de Paris »)[8] utilisé par l'ESA[7] pour la navigation et l'analyse des données des missions Gaia, BepiColombo et JUICE[8].

En , elle fait partie des chercheurs qui, en utilisant les données de la télémétrie laser-Lune, parviennent à déterminer le rayon du noyau de la Lune à 381 km avec une incertitude de ±12 km, améliorant ainsi d'un facteur 3 les précédentes estimations[9]. L'article rapportant le résultat est publié dans les Geophysical Research Letters[9].

La même année, elle fait partie des chercheurs qui obtiennent une nouvelle contrainte sur la masse du graviton[10]. L'article reportant le résultat est publié dans les Physical Review Letters[11] ; il est mis en avant dans un article de la revue Physics[12] et fait l'objet d'un article dans Forbes[13].

Agnès Fienga s'intéresse également à l'étude des théories de la gravitation à partir des mouvements planétaires[14]. Elle a récemment étudié les données de la sonde Cassini et mis en évidence un mouvement anormal de l'orbite de Saturne, selon les résultats d'Elena V. Pitjeva[réf. nécessaire].

Selon la base de données ADS NASA, le h-index d'Agnès Fienga est de 9, avec un nombre total de citations (auto-citations exclues) égal à 208[réf. nécessaire].

En , (15986) Fienga, un astéroïde découvert en à Caussols par l'ODAS, est nommé en son honneur[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]