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Abass Dembélé

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Abass Dembélé
Biographie
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

Abass Dembélé est un général de brigade des forces armées maliennes[1].

Il est le fils du colonel Koké Dembélé, ancien Chef d’Etat-major de l’Armée de terre (1982-1986)[2] et ancien grand chancelier de l'ordre national du Mali[3]. Il est formé en France et aux États-Unis, notamment en contre-terrorisme. En 2012, il a le grade de commandant et est responsable du 61e régiment d'infanterie de Sévaré. Après la victoire de la rébellion touarègue qui chasse l'armée malienne de Gao en , le colonel-major Didier Dacko le met à la tête du groupement des commandos volontaires, une compagnie de « forces spéciales » maliennes formées par rassemblement des soldats les plus motivés[4],[5]. L'unité joue un rôle clé lors de la bataille de Konna en , où le commandant Dembélé est blessé mais reste au front[6].

Le lieutenant-colonel Dembélé est ensuite responsable de l'arrestation du général Amadou Haya Sanogo le [3].

Il est nommé chevalier de l'Ordre national du Mali à titre exceptionnel en février 2014[7]. Fin 2015, il est diplômé en France du brevet d'études supérieures militaires de l'école de guerre[8], stage débuté en 2014[9],[10]. En 2016, il est directeur de l'École d'Etat Major Nationale de Koulikoro (le plus haut niveau d'enseignement militaire au Mali) dont il supervise les 28e et 29e promotions[11]. Il est ensuite nommé commandant de la région militaire numéro 5 de Tombouctou le [12] avant de passer le commandement au colonel Boubacar Nianssary Sanogo le [13].

Il rejoint en janvier 2020 l'équipe du Haut représentant du chef de l’Etat pour le centre du Mali, l'ancien président Dioncounda Traoré chargé par le président Ibrahim Boubacar Keïta de ramener la paix dans le centre du Mali[14].

Références

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  1. Modibo Diallo, « Communiqué conseil des ministres » [PDF], sur sgg-mali.ml, (consulté le ).
  2. (en-US) https://fama.ml, « Etat Major de l’Armée de Terre », sur fama.ml (consulté le ).
  3. a et b K. Théta, M. Fofana et B. Segbedji, « Comment et par qui le Général Amadou Haya Sanogo a été arrêté ? : un témoin raconte », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
  4. Dorothée Thiénot, « Les forces spéciales maliennes, laboratoire d'une armée en rénovation », L'Express,‎ (lire en ligne)
  5. M. Keïta et A. Sissoko, « Armée malienne : Les « durs » de la force spéciale. », L'Essor,‎ (lire en ligne)
  6. « Guerre contre le terrorisme: Les dessous de la bataille de Konna », L'Aube,‎ (lire en ligne)
  7. « Décret No 2014-0120/P-RM du 25 février 2014 portant attribution de distinction honorifique à titre exceptionnel », Journal officiel de la République du Mali,‎ , p. 370 (lire en ligne)
  8. « Arrêté du 27 novembre 2015 portant attribution du brevet d'études militaires supérieures », Journal officiel de la république française, no 290,‎ (lire en ligne)
  9. « Hommages à Thomas Dupuy, soldat orléanais tué au Mali », sur France 3 Centre-Val de Loire (consulté le ).
  10. « Université d’été de la défense de bordeaux, 12ème édition : Le Mali à l’honneur à travers l’honorable Karim Kéïta », 22 Septembre (journal),‎ (lire en ligne)
  11. « Armée malienne, l’homme à la place qu’il faut : Enfin IBK se réveille ! », Le Dénonciateur,‎ (lire en ligne)
  12. « TOMBOUCTOU : le colonel Abbas Dembelé , nouveau commandant de la zone de défense », sur studiotamani.org, .
  13. « Le Colonel Boubacar Niansary Sanogo prend le commandement de la 5ème zone de défense (Tombouctou) », sur malijet.com, .
  14. Aissata Djitteye, « Pour le retour de la paix au centre : Le Haut représentant du chef de l’Etat Dioncounda Traore à pied d’œuvre », Le Triomphe,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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