William Cullen

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William Cullen
Portrait de William Cullen
Biographie
Naissance
Hamilton
Décès
Édimbourg
Sépulture KirknewtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité Britannique
Père William Cullen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère Elizabeth Robertson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint Anna Johnstone (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants Henry Cullen (en), Robert Cullen (en) et Margaret Cullen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Thématique
Formation Université d'Édimbourg, université de Glasgow et Hamilton Academy (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Profession Médecin, chimiste, agriculteur, universitaire, professeur d'université (d), écrivain, psychiatre et chirurgienVoir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Université d'ÉdimbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Membre de la Royal SocietyVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de Royal Society, Royal College of Physicians of Edinburgh (en) et Royal Society of EdinburghVoir et modifier les données sur Wikidata

William Cullen, né le et décédé le , est un médecin et chimiste britannique.

Biographie

Il professa avec la plus grande distinction la médecine et la chimie à Glasgow, puis à Édimbourg ; attaqua la doctrine médicale d'Herman Boerhaave, qui régnait alors, et y substitua une doctrine nouvelle dans laquelle il attribuait le principal rôle au système nerveux, que son prédécesseur avait trop négligé.

Il rendit aussi de grands services à la physiologie et surtout à la nosologie, dans laquelle il introduisit une classification méthodique.

En 1755, Lord Kames l’entraîna à devenir professeur de chimie et de médecine à l'Université d'Edimbourg. C'est dans cette université qu'il donna la première démonstration publique documentée de réfrigération artificielle : ayant observé que l'évaporation de l'éther éthylique abaissait la température, il obtint en 1756 un peu de glace en faisant évaporer de l’eau sous une « cloche à vide » placée dessus un récipient rempli d'éther[1].

Cullen fut le premier, en 1777, à donner, dans son ouvrage "Essai sur l'exercice de la médecine à l'usage des étudiants", une définition de la névrose comme toute altération du système nerveux, telle l'épilepsie perçue comme une excitation extrême, alors que ses prédécesseurs attribuaient les altérations d'humeurs, telle la mélancolie ou inversement la surexcitation, aux atteintes d'un organe du corps tel que la rate ou le foie.

Ouvrages

Ses ouvrages principaux sont :

Notes et références

  1. (en) Thomas L. Hankins, Science and the Enlightenment, Cambridge University Press, , p. 86

Bibliographie

  • William Cullen, Traité de matière médicale, Barrois, (lire en ligne)

Liens externes