Soumaila Bakayoko

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 1 novembre 2020 à 14:28 et modifiée en dernier par JohnNewton8 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Soumaila Bakayoko
Soumaila Bakayoko, alors chef d'état major des rebelles, en 2008
Fonctions
Directeur
Société ivoirienne de raffinage
depuis le
Chef d'état-major des armées
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Général de corps d'armée (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

Soumaila Bakayoko (né le à Bobien dans la préfecture de Séguéla) est un militaire ivoirien. Ancien chef d'état-major des rebelles des forces nouvelles de Côte d'Ivoire, il est un proche de Guillaume Soro. Quand Alassane Ouattara devient président en 2011, Bakayoko est nommé Chef d'État-Major des armées. Limogé en , il est depuis directeur de la société ivoirienne de raffinage.

Biographie

Origines

Soumaila Bakayoko nait le à Bobien dans la préfecture de Séguéla. Il s'engage dans les forces armées ivoiriennes le et devient sous-lieutenant en 1979[1].

Rébellion

Le général Bakayoko passe en revue les rebelles des forces nouvelles à Odienné en 2007.

Lorsque la guerre civile ivoirienne éclate en , Soumaila Bakayoko est colonel et, depuis 1999, commande le 1er bataillon du génie de Bouaké. Il rejoint les rebelles[1].

En 2003, il devient chef d'état-major des forces armées des forces nouvelles (FAFN, rebelles). Il est assisté à partir de 2005 par Issiaka Ouattara, un chef de guerre issu du rang[2]. Cette même année il devient général de brigade[1]. Le général Bakayoko n'a pas la responsabilité militaires des opérations, qui sont plutôt menées par les chefs de guerre Issiaka Ouattara et Chérif Ousmane[3],[4]. Il est l'interlocuteur au sein du centre de commandement intégré de Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée gouvernementale[3].

Chef d'état-major des FNCI

Le général Bakayoko (au centre) en visite au Ghana en 2013.

Le , il est promu général de division et nommé chef d'état major des forces armées de Côte d'Ivoire, remplaçant le général Mangou qui avait soutenu Laurent Gbagbo jusqu'à l'arrestation de l'ancien président[5]. Il est chargé de réaliser la fusion entre les ex-FANCI et les FAFN[4]. Il passe général de corps d'armée le [6]. Il est mis en cause dans l'affaire des écoutes téléphoniques Djibrill Bassolé-Guillaume Soro[7]. Après les mutineries de , il est limogé le et remplacé par le général Sékou Touré[8].

Président de la SIR

Il est nommé président du conseil d'administration de la société ivoirienne de raffinage le , signe d'un réchauffement entre Ouattara et Soro[9].

Vie privée

Il est musulman et père de deux filles et un garçon[1].

Références

  1. a b c et d « Après les nominations dans la hiérarchie des forces républicaines : Qui sont les hommes du grand commandement ? », Nord-Sud,‎ (lire en ligne)
  2. Vincent Hugeux, « L'abîme ivoirien », L'Express,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Malick Sangaré, « Soumaila Bakayoko: Des armes au pétrole », Journal d'Abidjan,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Assane Niada, « Nommé chef d'état-major de l'armée : Forces et faiblesses de Soumaila Bakayoko », L'Inter,‎ (lire en ligne)
  5. « Cote d'Ivoire: Le général Soumaïla Bakayoko, nouveau chef d'Etat major des armées », AllAfrica.com,‎ (lire en ligne)
  6. « Le maître de cérémonie annonce la promotion du général Soumaïla Bakayoko », L'Intelligent d'Abidjan,‎ (lire en ligne)
  7. Laura, « Burkina/Putsch : Un haut gradé de l'armée ivoirienne mis en cause dans des écoutes téléphoniques (médias) », sur french.china.org.cn (consulté le )
  8. « Côte Ivoire: le président Ouattara limoge les chefs des forces de sécurité », Radio France International,‎ (lire en ligne)
  9. « Côte d’Ivoire : le reclassement de Soumaïla Bakayoko, signe d’un dégel entre Ouattara et Soro », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)

Liens externes