Jacques-Nicolas Tardieu

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 juillet 2021 à 14:17 et modifiée en dernier par Pierregil83 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jacques-Nicolas Tardieu
La Magdeleine pénitente, gravure de Tardieu d’après Paolo Pagani, v. 1750, Dresde, Galerie des vieux maitres de Dresde.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Père
Mère
Conjoints
Élisabeth-Claire Tardieu
Louise-Françoise Duvivier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Pierre-Joseph Tardieu (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jacques-Nicolas Tardieu, né le à Paris où il est mort le , est un graveur français.

Biographie

Fils de Marie-Anne Tardieu et de Nicolas-Henri Tardieu, élève de son père, il fut reçu à l’Académie le , sur les portraits gravés de Bon Boullogne (d’après Allou) et de Le Lorrain (d’après Nonnotte), chalcographie du Louvre; graveur du roi et de S. A. S. l’électeur de Cologne. Cet artiste a gravé un grand nombre de portraits parmi lesquels on cite surtout le Portrait de Marie-Antoinette, d’après Nattier.

La Convention nationale lui passe commande de la gravure d'assignats en 1790 et 1791.

Il fut marié à deux graveuses, Louise-Françoise Duvivier, fille de Jean Duvivier, puis Élisabeth-Claire Tournay.

Parmi ses élèves, on compte le fils de son cousin-germain (Pierre-Joseph Tardieu), prénommé Jean-Baptiste-Pierre[1].

Œuvres

  • Le Paralytique guéri près de la piscine, d’après le tableau peint par Restout, Arras, Musée des beaux-arts, 1743 (inv. D 926 17) ;
  • La Sainte Famille, d’après Jules Christophe[2] ;
  • L'Étendard à la croix de Constantin d'après Peter Paul Rubens[3] ;
  • L’Éloquence, allégorie, d’après de La Joue, 1745[4] ;
  • Une vignette des armes du roi, avec des anges pour supports, d’après le dessin de M. Boucher ;
  • Portrait du président Jeannin, ministre d’État sous Henri IV ;
  • Portrait du maréchal Dubourg, d’après M. de Leyn;
  • Portrait de M. Alexis Simon Belle, peintre du roi, d’après le tableau peint par lui-même[5] ;
  • Portrait de M. Nicolas Henry Tardieu, le père, graveur ordinaire du roi, d’après Van Loo l’ainé[6] ;
  • Vignette représentant le portrait du roi, d’après un jeton de M. Duvivier, 1746 ;
  • Portail de l’église de Saint-Sulpice (pour la description de la dédicace de cette église) ;
  • Portrait de feu Mgr le Dauphin duc de Bourgogne, d’après Rigaud ;
  • Portrait de feu M. Charles d'Orléans de Rothelin, prêtre et théologien, d’après Charles Antoine Coypel[7] ;
  • Portrait de l’archevêque électeur de Cologne, 1748 ;
  • Portrait de M. le duc de Sully, auteur des Mémoires sur l’histoire d’Henri IV ;
  • Portrait de Mme. du Boccage, d’après le tableau de Marianne Loir[8] ;
  • Le Docteur alchimiste, d’après D. Teniers[9] ;
  • Deux tableaux représentant différents costumes des peuples orientaux ;
  • Deux tableaux représentant des animaux, d’après les dessins de Cochin fils ;
  • Portrait de feu M. de Boullongne, d’après Allou, 1750[10] ;
  • Portrait de M. Robert Le Lorrain, d’après Nonotte[11] ;
  • Adieu d’Hector et d’Andromaque, sujets tirés de l’Iliade d’Homère), d’après les tableaux de Coypel ;
  • Les Misères de la guerre d'après David Teniers le Jeune[12] ;
  • Le Déjeuner flamand (dont le tableau est connu en Flandre sons le nom de La Dévote de Teniers), d’après David Teniers le Jeune.
  • L’Apparition de Notre-Seigneur d la Sainte Vierge, estampe gravée, d’après le Guide (tirée de la galerie royale de Dresde), 1753 ;
  • Portrait de la reine Marie Leszcinska, d’après le tableau de Nattier, 1755[13]
  • La Magdeleine pénitente, d’après Paolo Pagani, (de la galerie royale de Dresde), 1757[14]
  • Portrait de feu Mme Henriette de France, d’après Nattier, 1759[15] ;
  • Portrait de M. Lullin, ministre de Genève ;
  • Portrait de Mgr Louis-Jacques d'Audibert de Lussan, archevêque de Bordeaux, d’après Restout, 1765[16] ;
  • Portrait de M. le prince de Gallitzin, ministre plénipotentiaire en France de la Cour de Russie, d’après Drouais ;
  • Portrait de M. d’Etemare, d’après Belle, 1775 ;
  • Portrait de Mlle de La Font ;
  • Portrait de M. l’abbé Gourdin, 1777.
  • Portyrait de René de Froulay de Tessé, général des galères et maréchal de France[17] ;

Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :