Antonio Lasciac

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Antonio Lasciac
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Le CaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
italienne ( - )
austro-hongroiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Formation
Activités

Antonio Lasciac est un architecte italien (1856-1946) qui travailla en Égypte pendant plus de cinquante ans, entre 1882 et 1936[1].

Biographie

Antonio Lasciac a conçu de nombreux édifices à la demande du Khédive Abbas II Hilmi qui le nomme architecte en chef des Palais khédiviaux, charge qu’il occupe pendant une dizaine d’années. Il entreprend ainsi la reconstruction et l’élargissement du palais d'Abedin entre 1909 et 1911, plusieurs bâtiments du palais ayant été détruits par le feu quelques années auparavant[2].

Il a construit trente bâtiments en Égypte (au Caire et à Alexandrie), et d'autres encore en Turquie et en Italie[2].

Il a notamment dessiné les bâtiments suivants dans le Centre-ville du Caire, ou Le Caire khédivial :

  • le palais d'Abedin,
  • L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (Le Caire), ou Al-Boutrossiya : Antonio Lasciac l’a réalisée avec un intérieur conçu d'après le modèle de la basilique chrétienne primitive de Ravenne en Italie[3],
  • le palais Zaafaran, aujourd'hui rectorat de l'Université Ain Shams,
  • le palais Saïd Halim Pacha rue Champollion,
  • le palais Al-Tahra à Kobri Al-Qobba, construit au début du XXe siècle pour Mohammed Taher Pasha (1897-1969), très semblable à un palais italien avec son escalier en marbre et ses plafond en albâtre ; les spécialistes le rapprochent du style architectural de la place Barberini à Rome[4]
  • les quatre immeubles khédiviaux, dont chacun est surmonté d'une coupole, rue Emadeddine, construits en 1911[5]
  • l'ancien Ministère des Affaires Étrangères,
  • la banque Misr sur la place Moustapha Kamel,
  • l’immeuble de Groppi, place Talaat Harb[3] ; l’immeuble abritant Groppi (du nom du fondateur de l'établissement en 1891, le Suisse Giocomo Groppi) constitue par ailleurs l’un des joyaux du Caire khédivial[5]

Il a également construit à Alexandrie :

  • Le palais Fatma al Zahra aujourd'hui Musée des bijoux royaux
  • La gare d’Alexandrie[2],
  • La galerie Menasce qu'A. Lasciac réalise sur le modèle de la galerie Galleria Vittorio Emanuele II à Milan[6].

Liens externes

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Notes et références

  1. VOLAIT, Mercedes. Un architecte face à l’Orient : Antoine Lasciac (1856-1946) In : La fuite en Égypte : Supplément aux voyages européens en Orient [en ligne]. Le Caire : CEDEJ - Égypte/Soudan, 1989 (généré le ). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/cedej/249>.
  2. a b c et d VOLAIT, Mercedes. Un architecte face à l’Orient : Antoine Lasciac (1856-1946) In : La fuite en Égypte : Supplément aux voyages européens en Orient [en ligne]. Le Caire : CEDEJ - Égypte/Soudan, 1989 (généré le ). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/cedej/249>
  3. a et b http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/1226/32/97/28514/Quand-l’Egypte-s’inspirait-de-l’Italie.aspx
  4. « TAHRA PALACE », sur www.egy.com, (version du sur Internet Archive)
  5. a et b http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/1190/10/124/25693/Les-splendeurs-de-la-capitale.aspx
  6. « Antonio Lasciac: un architetto fra Gorizia e l’Impero Ottomano », (consulté le )
  7. Kuzmin di Diego, FROM MIDDLE EUROPE TO EGYPT. ANTONIO LASCIAC ARCHITECT (1856-1946), lire en ligne, New Ideas of New Century. 1.
  8. « VISITE - Le palais Said Halim Pacha, à voir avant les travaux ! », sur lepetitjournal.com
  9. Raafat, Samir, « Feature Article Historica-Queen For A Day », Ahram Weekly,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )