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Escopette (contre-torpilleur)

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Escopette
illustration de Escopette (contre-torpilleur)
L'Escopette en 1909.

Type Destroyer
Classe Pertuisane
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Arsenal de Rochefort
Lancement 20 décembre 1900[1]
Équipage
Équipage 52 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 57,64 m
Maître-bau 6,3 m
Tirant d'eau 3,2 m
Déplacement 306 tonnes
Port en lourd 344 tonnes
Propulsion 2 machines à vapeur (triple expansion)
2 chaudières Normand
Puissance 4 800 ch
Vitesse 26 nœuds (48,2 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 65 mm
6 canons de 37 mm
2 tubes lance-torpille de 380 mm
Rayon d'action 2 300 milles marins (4 300 km) à 10 nœuds (18,5 km/h)
Carrière
Pavillon Pavillon national français France

L'Escopette est un contre-torpilleur de Classe Rochefortais construit pour la marine française au début du XXe siècle.

Histoire

L'Escopette est un contre-torpilleur[2],[note 1] de Classe Rochefortais[note 2] construit pour la marine française au début du XXe siècle[2].

Il est surtout connu pour avoir, en 1909, escorté l'aviateur Louis Blériot lors de sa traversée de la Manche[3].

L'Escopette sert d'escorte au président de la République Émile Loubet lors de son voyage officiel en Angleterre du 2 au 11 juillet 1903. Puis il est basé successivement à Brest, à Dunkerque et à Calais.

Durant la Première Guerre mondiale, entre 1915 et 1918, il est basé à Cherbourg et Dunkerque et participe à la tâche ingrate d'interdiction de la Manche aux unités navales de l'Empire allemand. En 1915, il subira des dégâts, et la mort de deux de ses marins, lors de l'explosion accidentelle d'une torpille entreposée sur le pont[4].

Rayé des listes en 1921[2], il est détruit à Cherbourg en 1922.

Notes & références

Notes

  1. Le "Contre-torpilleur" est, à l'époque, un navire destiné à attaquer les torpilleurs ennemis et, ainsi, protéger les grosses unités. En anglais, ce type d'unité est initialement désigné comme "Torpedo Boat Destroyer" ("Destructeur de Torpilleur"), qui sera abrégé en "Destroyer". L'appellation anglo-saxonne prendra le pas sur l'appellation française et le terme "Destroyer" se généralisera.
  2. Officiellement, le nom d'une classe de navires faisait référence au nom du premier des navires construits. Les différents navires de cette classe portaient des noms faisant référence à des armes d'infanterie anciennes. Mais la construction des navires à Rochefort, localisation d'habitude peu concernée par ce type de constructions, contribua à faire les connaître sous le nom de "Rochefortais" plutôt que sous le nom de "Pertuisane" comme il aurait été d'usage.

Références

  1. Selon le Service Historique de la Défense [1]
  2. a b et c Jacques Vichot, "Répertoire des navires de guerre français", 1967, Paris, Association des Amis des Musées de la Marine, page 52.
  3. Agence Rol Agence photographique (commanditaire), « [Le torpilleur "Escopette" qui accompagna Blériot dans la traversée de la Manche] : [photographie de presse] / [Agence Rol] », sur Gallica, (consulté le )
  4. Selon les archives municipales de la ville de Calais [2]

Bibliographie

  • Roger Chesneau et Eugene M. Kolesnik, Conway's All The World's Fighting Ships 1860–1905, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-133-5)
  • Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5)
  • Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All The World's Fighting Ships 1906–1921, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-245-5)