Aller au contenu

Édouard Houssaye

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 août 2022 à 11:38 et modifiée en dernier par Marc-AntoineV (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Édouard Houssaye
Portrait d'Édouard Houssaye, Ateliers Nadar, photographie positive sur papier albuminé (fonds BNF).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Nationalité
Activité
Fratrie

Édouard Aristide Housset dit Édouard Houssaye (1829 - 1905) est un journaliste français, fondateur de la Gazette des beaux-arts.

Biographie

Né le 2 septembre 1829 à Bruyères-et-Montbérault, Édouard Aristide est le frère cadet d'Arsène Houssaye, homme de lettres[1] et donc l'oncle de Henry Houssaye.

À partir de 1853, licencié en droit, il dirige, à la place de son frère et aux côtés de Xavier Aubryet, la revue L'Artiste jusqu'en 1856 avec son ami Théophile Gautier à la rédaction en chef[2]. Il fonde ensuite la Gazette des beaux-arts en janvier 1859 à Paris avec pour rédacteur en chef Charles Blanc[3], qu'il dirige jusqu'en 1864. Dans l'intervalle, Édouard Houssaye fonde en décembre 1861, la Chronique des arts et de la curiosité avec Philippe Burty[4], publication qui deviendra le supplément de la Gazette après son rachat en 1872 par Maurice Cottier, Édouard André et Ernest Hoschedé.

Rachetant en février 1865 le Courrier de l'Aisne à Laon où il possède une imprimerie[2], Houssaye connaît des difficultés d'ordre politique et publie l'année suivante un pamphlet, Mémoire pour six mille pétitionnaires qu'on empêche d'avoir un journal, car il ne peut obtenir l'autorisation préfectorale de transformer son périodique en feuille militante[5]. En mai 1869, signalé candidat indépendant mais proche de l'opposition royaliste, il prend part aux élections législatives sur la circonscription de l'Aisne et se retrouve battu[6]. Il est ensuite élu maire de Bruyères-et-Montbérault.

Le 1er mars 1896, il assiste aux obsèques de son frère Arsène[7].

Le 21 mars 1905, la presse annonce sa mort[8].

Notes et références

  1. État-civil numérisé Bruyères-et-Montbérault, Archives départementales de l'Aisne : source BNF.
  2. a et b La Salle à manger, août 1865, p. 173 — sur Gallica.
  3. Gazette des beaux-arts, no 1, janvier 1859 — lire sur Gallica.
  4. Adolphe Tabarant, La Vie artistique au temps de Baudelaire, Paris, 1963, p. 293.
  5. Mémoire pour six mille pétitionnaires qu'on empêche d'avoir un journal, Paris, 1866 — Catalogue numérisé de la BNF.
  6. « Ernest Hébert : biographie », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  7. Gil blas, Paris, 2 mars 1896, p. 2.
  8. Archives du journal Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne, sur Retronews.

Liens externes