Élisabeth Barillé
Naissance |
Paris |
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Activité principale |
écrivain ou écrivaine, journaliste, romancier ou romancière |
Distinctions |
prix Contrepoint, prix littéraire Simone-Veil, prix François-Victor Noury, prix Maurice-Genevoix, grand prix de littérature Henri-Gal, prix Rive gauche à Paris Prix François-Victor-Noury (2006) Prix Maurice Genevoix (2016) Grand prix de littérature Henri-Gal (2020) |
Genres |
essai, biographie |
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Elisabeth Barillé est un écrivain français née le à Paris d’un père angevin et d’une mère russe.
Son premier roman parait aux éditions Gallimard au milieu des années 1980 : Corps de jeune fille, qui lui permet d'acquérir une certaine notoriété et de recevoir le prix Contrepoint. Explorant plusieurs genres littéraires, elle alterne les romans (dont Exaucez-nous! distingué par le Prix Charles Oulmont de la fondation de France 2000 et À ses pieds couronné du prix François-Victor-Noury décerné en 2006 par l’Académie Française), les biographies, les essais et les récits de voyages.
Biographie
Née en 1960[1], elle fait son entrée dans le milieu littéraire parisien en 1986, avec Corps de jeune fille, le récit d'une relation entre une jeune femme et un écrivain célèbre[2]. L’œuvre est bien accueillie : son auteur reçoit ainsi la 16e édition du prix Contrepoint[3]. En 1996, elle quitte Paris pour s’installer à Amsterdam[2]. Elle y vit quinze ans. De cette installation au bord des canaux, elle tire un ouvrage faisant le portrait de la ville, Amsterdam à ma guise, finaliste du prix des Deux Magots 2002, ainsi qu’une anthologie littéraire : Le Goût d’Amsterdam.
Grand reporter pour plusieurs magazines de voyages, elle multiplie les séjours en Inde. De ces voyages sur le continent indien sont issus deux livres. Situé à Rishikesh, au pied de la chaîne himalayenne, Singes épingle avec ironie les dérives de ces Occidentaux lancés dans la quête du mieux-être[4]. L’œuvre suivante, À ses pieds, est davantage une réflexion intime de la femme et de l'écrivain. Comme a pu l'écrire Claude Chorritos : « L’Inde a fait son travail. La quête, toujours aussi intense, ouvre vers le récit. L’autobiographie s’impose. Renouer délicatement les fils avec les vivants qui l’ont précédée, les vivants qui l’ont construite, la conduisent en Russie. »
En 2010, elle parcourt l’ouest de la Russie durant huit semaines. De ce voyage, elle tire Une légende russe, entrecroisant la figure de l’écrivain Lou Andreas Salomé, sujet d’une anthologie parue aux éditions du Seuil, à celle de son grand-père, Georges Feodorovich Sapounoff. Philippe Delaroche écrit : « l'auteur se recommande de Milan Kundera et de sa propre conviction, frappée d'« un peu de superstition irrationnelle », selon laquelle « les histoires que nous vivons forment en même temps une mythologie de notre vie, et que cette mythologie détient la clé de la vérité et du mystère » […] Élisabeth Barillé a accompagné son grand-père pour un dernier voyage dans sa patrie natale. Georges est mort en 1982. Sans imaginer qu'un beau jour sa petite-fille nouerait ensemble leur affection privée et singulière et l'exemple lumineux d'une femme, Lou Andreas-Salomé, qualifiée à juste raison de « penseuse libre » et passée à la postérité universelle »[5].
En 2020, elle reçoit le Grand prix de littérature Henri-Gal pour l'ensemble de son œuvre.
Élisabeth Barillé écrit des textes de chansons pour Bertrand Burgalat[6].
Elle vit désormais à Paris.
Œuvre
- Corps de jeune fille, Paris, Éditions Gallimard, 1986, 174 p. (ISBN 2-07-070701-6)[3]
- L'Envie de Marie, Paris, Éditions Régine Deforges, 1989, 171 p. (ISBN 2-905538-40-6)
- Anaïs Nin : masquée, si nue, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Elle était une fois », 1991, 309 p. (ISBN 2-221-05985-9)[7]
- Le livre du parfum, avec Catherine Laroze, Paris, Éditions Flammarion, 1995, 224 p. (ISBN 2-08-200574-7)
- Coty : parfumeur et visionnaire, phot. de Keiichi Tahara, Paris, Éditions Assouline, 1995, 180 p. (ISBN 2-908228-37-8)
- Laure : la sainte de l'abîme, avec Catherine Laroze, Paris, Éditions Flammarion, 1997, 337 p. (ISBN 2-08-067320-3)
- Lanvin, Paris, Éditions Assouline, coll. « Mémoire de la mode », 1997, 79 p. (ISBN 2-84323-015-2)
- Exaucez-nous, Paris, Éditions Gallimard, 1999, 264 p. (ISBN 2-07-075625-4)
- Guerlain, Paris, Éditions Assouline, coll. « Mémoire de la beauté », 1999, 79 p. (ISBN 2-84323-121-3)
- Un couple modèle, Paris, Éditions Gallimard, 2001, 217 p. (ISBN 2-07-076131-2)[8],[9]
- Amsterdam, à ma guise, Monaco-Paris, France, Le Rocher, coll. « La fantaisie du voyageur », 2002, 128 p. (ISBN 2-268-04263-4)[10]
- Le Goût d'Amsterdam, Paris, Mercure de France, coll. « Le goût des villes », 2003, 118 p. (ISBN 2-7152-2389-7)
- Singes, Paris, Éditions Gallimard, 2004, 261 p. (ISBN 2-07-073924-4)[4]
- Le Roi des blini, Paris, Mercure de France, coll. « Le petit Mercure », 2005, 55 p. (ISBN 2-7152-2556-3)
- À ses pieds, récit, Paris, Éditions Gallimard, 2006, 140 p. (ISBN 2-07-077728-6)
- Extases de femmes : nouvelles, avec Corine Allouch, Mercedes Belange, Valérie Boisgel, coll., Paris, Éditions Blanche, 2007, 228 p. (ISBN 978-2-84628-160-7)
- Paris portraits, avec Claude Arnaud, Gérard de Cortanze, Daniel Maximin, coll., Paris, Éditions Gallimard, coll. « Folio », 2007, 137 p. (ISBN 978-2-07-034245-7)
- Les Douze Coups de minuit : contes sensuels de Noël, coll., Paris, Éditions Blanche, 2007, 236 p. (ISBN 978-2-84628-185-0)
- Heureux parmi les morts, Paris, Éditions Gallimard, 2009, 315 p. (ISBN 978-2-07-012653-8)[11]
- L'École de la vie / Lou Andreas-Salomé, textes choisis et présentés par É. B., Paris, Éditions Gallimard, coll. « Points Sagesses », 2010, 87 p. (ISBN 978-2-7578-1469-7)
- Une légende russe, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2012, 282 p. (ISBN 978-2-246-78349-7)[5],[12]
- Un amour à l’aube, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2014, 208 p. (ISBN 978-2-246-80392-8) – Prix Rive Gauche à Paris 2014
- Le Goût de la Russie, Paris, Mercure de France, 2015 (ISBN 978-2-7152-3530-4)
- L'Oreille d'or, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2016, 130 p. (ISBN 978-2-246-85575-0) – Prix Maurice-Genevoix[13]
- Sur les pas de Shiva, Desclée de Brouwer, 2021.
Notes et références
- portal.dnb.de
- Site Evene, Le Figaro
- LM 1987, Le Monde.
- Savigneau 2004, Le Monde.
- Delaroche 2012, L'Express.
- n. c. 2012, Le Soir.
- Maury 1991, Le Soir.
- de Boysson 2001, Le Monde.
- Kyria 2001, Le Monde.
- Ferniot 2002, L'Express.
- Lemasson 2010, Le Magazine littéraire.
- Trierweiler 2012, Paris Match.
- « Prix de l'Académie française », sur Académie française (consulté le )
Voir aussi
Détail des sources (articles de journaux)
Par date de parution.
- Rédaction LM, « Le seizième prix Contrepoint », Le Monde, (lire en ligne).
- Pierre Maury, « Élisabeth Barillé enquête. Une biographie d'Anaïs Nin : mensonge et vérité », Le Soir, (lire en ligne).
- Patrick Kéchichian, « Réduction biographique », Le Monde, (lire en ligne).
- Pierre Kyria, « Un couple modèle, d'Elisabeth Barillé », Le Monde, (lire en ligne).
- Emmanuelle de Boysson, « L'amour en jeu », L'Express, (lire en ligne).
- Christine Ferniot, « Amsterdam avec Elisabeth Barillé », L'Express, (lire en ligne).
- Patrick Kéchichian, « Et aussi... Le goût d'Amsterdam d'Elisabeth Barillé », Le Monde, (lire en ligne).
- « Elisabeth Barillé « Singes » », Le Parisien, (lire en ligne).
- Josyane Savigneau, « Singes, d'Elisabeth Barillé », Le Monde, (lire en ligne).
- Alexandra Lemasson, « Heureux parmi les morts de Elisabeth Barillé », Le Magazine littéraire, (lire en ligne).
- Philippe Delaroche, « Les bleus à l'âme d'Elisabeth Barillé », L'Express, (lire en ligne).
- Valérie Trierweiler, « Élisabeth Barillé. Une odyssée sentimentale », Paris Match, (lire en ligne).
- n. c., « L’homme orchestre », Le Soir, (lire en ligne).