Aller au contenu

Classe Mystic

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 3 juin 2022 à 22:45 et modifiée en dernier par Panchois (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Classe Mystic
Image illustrative de l'article Classe Mystic
L'Avalon en 1999.
Caractéristiques techniques
Type Sous-marin de sauvetage
Longueur 49 pieds (14,9 m)[1]
Maître-bau 8 pieds (2,4 m)[1]
Déplacement 8 pieds (2,4 m)[1]
Propulsion Moteurs électriques, batteries argent-zinc et quatre propulseurs[1]
Vitesse 4 nœuds (7,4 km/h)[1]
Profondeur < 1500 m[1]
Autres caractéristiques
Électronique 1 sonar[1]
Équipage 2 pilotes, 2 membres d'équipage et 24 passagers[1]
Histoire
Constructeurs Lockheed Missiles and Space Company[1]
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Période de service 1970 - 2008
Navires construits 2[1]
Navires retirés du service 2

La classe Mystic est une classe de sous-marin de sauvetage (en anglais : Deep Submergence Rescue Vehicle) de l'United States Navy en service de 1970 à 2008. Les deux unités de cette classe, les Mystic et Avalon, ne furent jamais utilisés lors de missions de sauvetage hors exercices.

Historique

Le projet Deep Submergence System fut mis en place en juin 1965, deux ans après la perte du sous-marin nucléaire d'attaque USS Thresher (SSN-593) en 1963[1].

À cette époque, les sous-marins nucléaires opéraient à des profondeurs bien supérieures aux profondeurs que pouvaient atteindre les sous-marins de sauvetage. La division Missiles and Space Company de Lockheed fut contactée[1] par la marine américaine afin de concevoir un sous-marin de sauvetage en eaux profondes dont la première unité fut lancée en 1970.

La classe Mystic fut accusée d'avoir en réalité eu pour but de mener des opérations d'espionnage sous-marin, notamment de mise sur écoute des câbles sous-marins[2]. Les deux unités qui constituaient cette classe étaient néanmoins capables de réaliser des opérations de sauvetage jusqu'à une profondeur de 5 000 pieds (1 524 m) tout en transportant 24 passagers outre son équipage composé de quatre hommes : deux pilotes et deux membres d'équipage[1]. Deux unités seulement furent commandées du fait de cette profondeur opérationnelle limitée[3].

La première unité, surnommée Mystic bien qu'elle ne disposait d'aucun nom officiel, a été lancée en 1970, armée en 1971 puis retirée du service en 2008[4] tandis que le DSRV-2, dit Avalon, fut lancé et armé en 1971 pour finalement être retiré du service en 2000[5]. Les deux unités furent construites à Sunnyvale (Californie)[6].

Un exercice entre le DRSV-1 et l'USS Hawkbill (SSN-666) début 1971 conclut sur le caractère opérationnel des DSRV[3].

Plusieurs pays passent des accords pour l’utilisation de ses bateaux en cas d'accident dans la France[pas clair]. Celui a fait l'objet de deux exercices en juillet 1994 et mai 1999 au large de Brest avec le SNLE Le Tonnant (S614) comme porteur[7] qui s'amarre au sous-marin Bévéziers de la classe Agosta.

Le Submarine Rescue Diving and Recompression System constitue la nouvelle génération des sous-marins de sauvetage de l'US Navy.

Dans la fiction

Unités

Photographie Nom Lancement Armé Retrait du service
DSRV-1 Mystic 24 janvier 1970 1er juin 1970 1er octobre 2008
DSRV-2 Avalon 1er mai 1971 1er juin 1971 2000

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l et m (en) « Deep Submergence Rescue Vehicle - DSRV », sur America's Navy.
  2. Sontag, Drew et Drew 1998
  3. a et b (en) « Deep Submergence Rescue Vehicle - DSRV », sur Navysite.de (consulté le ).
  4. (en) « DRSV-1 », sur Naval Vessel Register (consulté le ).
  5. (en) « DRSV-2 », sur Naval Vessel Register (consulté le ).
  6. (en) « Deep Submergence Rescue Vehicle - DSRV », sur Military.com.
  7. https://www.senat.fr/questions/base/2000/qSEQ000927412.html

Bibliographie

  • (en) Sherry Sontag, Christopher Drew et Annette Lawrence Drew, Blind man's bluff : the untold story of American submarine espionage, New York, Public Affairs, , 352 p. (ISBN 978-1-891620-08-9)

Articles connexes

Liens externes